Favignana

(juin 2006)

Notre arrivée prévue à 7 heures du matin (dimanche 28 mai 2006) est retardée de plus de 3 heures : notre changement de cap a allongé quelque peu la route et surtout, les filets de la Matanza entre Favignana et Levanzo sont en cours d’installation.

Nous profitons du spectacle mais devons ensuite contourner les filets.

Le port de Favignana est méconnaissable.

Descente de la dérive – Séquence étincelles !

Nous ne reconnaissons plus rien et cherchons une place ?!

Une multitude de zodiac de location a envahi une partie du port… Et notre ponton - vous souvenez-vous? Celui sur lequel nous avons passé l’hiver ! Disparu ?!

Nous pensons sur l’instant qu’il a été démonté à l’occasion de la Matanza. Nous apprendrons en fait qu’il a cédé lors d’une tempête, peu de temps après notre départ (gloups !).

Plusieurs voiliers, de location pour la plupart, sont amarrés à l’ancre, cul à quai. (Pour notre part - de même que notre voisin - nous avons renoncé et avons utilisé notre 2ème ancre à l’arrière).

Séance bronzette dans les cockpits que personne ne daigne interrompre pour aider les nouveaux venus?!
On se croirait dans une station balnéaire.
Nous avions oublié cette ambiance des ports en saison touristique et n’avons qu’une envie:
Partir au plus vite!

Hélas, la météo ne va guère nous y aider. Nous nous demandons même si nous serons à temps à Mallorque. Alors qu’une tempête s’abat sur la Corse, le mistral annoncé ici n’est pas en notre faveur pour remonter sur les Baléares.

Pour le plus grand bonheur de Candice qui a retrouvé tous ses amis…

... nous sommes pour l’instant bloqués dans ce port toujours aussi inconfortable, soumis à la houle, à tout vent et aux allers-retours des ferries.

Nous sommes à Favignana depuis 3 jours.

Plus les jours passent, plus je suis outrée. Je ne vais pas tarder à faire un esclandre.

La manœuvre d’amarrage à l’ancre puis au quai (très haut) est difficile. Pire qu’à Lampedusa, si nul ne vient vous y aider, elle est quasi impossible, voire périlleuse :
Une énorme marche de pierre au ras de l’eau impose d’arrêter  le bateau assez loin. Il faut ensuite sauter pour «atterrir» sur le quai.
J’ai testé, c’était juste !
Pour ceux qui ont une jupe à l’arrière (très confortable pour la baignade), c’est encore plus difficile, le quai se trouvant 2 mètres plus haut.

Notre delphinière, si encombrante habituellement, nous permet de monter ou descendre sans trop d’acrobatie.
Il nous faut juste attendre patiemment qu’elle veuille bien se rapprocher du quai, sinon… plongée assurée!

Plusieurs touristes italiens arrivent chaque jour à bord de voiliers de location. Nous sommes les seuls, aidés plus tard par un français puis un anglais bien sympathique, à daigner «nous bouger les fesses» afin d’attraper les amarres des arrivants. Ceux-ci restant ensuite confortablement installés dans leurs cockpits pour les suivants.

Tant d’égoïsme m’insupporte… et en plus, c’est crevant.

Mais cela ne va pas durer...

... Un vent nord-ouest force 7 fait fuir tous les bateaux. Certains allant se mettre à l’abri à Trapani (en face de l’île), d’autres profitant de ce vent favorable à une navigation vers Malte.
En ce qui nous concerne, la 1ère solution nous éloignerait, quant à envisager de prendre la mer pour Carloforte (notre prochaine escale) : un vent contraire avec une forte houle durant 2 jours et 2 nuits … Impossible !

                          Il ne reste alors que des français sur le quai … dont  !

Pourtant, ce quai est tel que l’on a en effet envie de s’enfuir au plus vite.
Alors que la police pénitentiaire jouit d’une place bien abritée et parfaitement aménagée de l’autre côté, voici ce qui est réservé aux voiliers de passage :

Nous étions amarrés sur bâbord, à cette chaîne… elle a cassé pendant la nuit !!!

Les anneaux étant rares, seule cette énorme corde, accrochée à ces fixations (?) rouillées, permettent l’amarrage.
Nous y étions donc tenu sur tribord… La fixation a lâché le matin même!!!

Tout ceci sans eau, ni électricité bien sûr.

De gros blocs de béton sur le quai semblent  dénoter d’un projet d’aménagement du port. Sauf qu’à l’endroit prévu, il y a moins d’1m50 de fond ?!

        Le vent forcit d’heure en heure et la mer se déchaîne dans le port. Monter à bord est un véritable tour de patience et de force : il nous faut attendre que le bateau se rapproche, en profiter alors pour tirer sur les amarres (si l’on y parvient), et lâcher afin d’attraper au plus vite le balcon et sauter.

Anecdote navrante :
Alors que la mer était en furie, Candice tentait de monter à bord. Tirant en vain sur les amarres, risquant de tomber à l’eau en essayant de sauter trop loin, nos voisins les «flics» la regardaient en souriant.
Elle fut contrainte de repartir en ville chercher de l’aide.
Non mais, qui sont ces hommes représentant l’Etat. Ne sont-ils pas pères avant tout ??!!!

La nuit est épouvantable. Nos voiliers se lèvent à plus d’1 mètre au dessus du quai. Parfois la partie sous-marine de notre voisin se trouve à hauteur de nos balcons. Au petit matin, leur mât commence à toucher nos haubans.
Il est 5 heures lorsque Psychedélic  (cette nuit, aucun nom ne lui convenait mieux!) s’enfuit.

                           Nous sommes plus fatigués que si nous avions navigué 3 jours de suite.

Le lendemain, le vent se calme mais la houle demeure.

                                            Il ne reste alors que  sur le quai !

... Et une sirène à l’étrave !

Vendredi 2 juin, c’est reparti ! Cette fois, nous déménageons dans le port de pêche, à triple (je ne sais si ça se dit ?), un voilier s’étant déjà réfugié contre le chalutier.

Cette nuit devrait être plus calme !

… Elle le fut, en effet, mais après quel après-midi !!!

Un bon force 8 avec des rafales à 9 se lève.
Notre voisin anglais et nous, nous croisons sur les ponts des 2 bateaux afin de renforcer nos amarres respectives.
Soudain l’annexe, suspendue aux bossoirs se soulève et se retrouve verticale.

Nous décidons de la mettre à l’eau. « Ce sera plus sûr ! » … 2 secondes plus tard, le vent la soulève malgré tout.
Et là, je n’ai pas de photo parce que figurez-vous qu’on avait autre chose à f...tre !!!
Il s’en est fallu de peu que nos panneaux solaires ne s’en aillent.
En se soulevant, l’annexe a cisaillé les rivets de fixation de leur joli cadre en alu confectionné et fixé patiemment par Rémy à Monastir.

Alors que nous «ligotons» les panneaux avec les moyens du bord, en attendant des jours meilleurs...

... celle-ci s’en donne à cœur joie.

Elle finira attachée à l’étrave, abritée du vent par le chalutier.
Samedi 3 , de plus en plus de voiliers viennent se réfugier dans ce port de pêche. L’un a le génois déchiré, l’autre le hale-bas plié ou encore s’est pris dans les filets de la Matanza.
Nous sommes 2 à 3 voiliers sur chaque chalutier.

Nos voisins anglais sont partis. Nous nous retrouvons contre le chalutier.
J’en profite pour vous montrer ce qu’est un tangon de pêche. Sauf que celui de Kelibia (Et oui, il m’a marquée !) était 2 fois plus gros !!!

Oh… Que je n’aime pas ça !

Allez, un peu de médisance ! Que se passe-t-il chez nos voisins?
 (Et je vous préviens, pour l’instant, je n’ai que ça à faire !!!)

L’ambiance de Lampedusa ou de Pantelleria est bien loin. Des bonjours - bonsoirs courtois sont les seuls échanges entre les bateaux.

Une dizaine de personnes sur chaque bateau enjambe nos filières parfois avec une souplesse d’hippopotame. Certaines jeunes filles restent tétanisées à l’idée de passer de notre franc bord sur le chalutier, Rémy doit alors servir de chevalier servant. (Cela a suscité quelques fous rires de notre part - on se distrait comme on peut !)
Mais surtout, ça jacasse dans les cockpits dès l’aurore (c'est-à-dire avant 9 heure?!).

"Et ça j’aime pas, mais alors pas du tout !!!"

Et cette météo toujours aussi désastreuse!

Comme il n’y a rien d’autre à faire sur cette île que nous connaissons déjà, ses habitants toujours aussi peu enclins à faire plus ample connaissance (cf. plus bas)…

et qu'il fait un froid de canard...
(Ok, vous avez vu une des manches courtes de Rémy… mais vous savez bien que Rémy porte TOUJOURS des manches courtes!)
 ... pourquoi pas un p’tit gratin dauphinois …

… ça réchauffera l’atmosphère et le moral des troupes. Et puis ça me rappelle la maison (celle de ma maman bien sûr!)

Dimanche, enfin du soleil !

Nous pouvons alors admirer la gente masculine (majoritaire sur ces voiliers, n’oublions pas que nous sommes en Italie) sortir de son terrier. Il y en a pour tous les goûts. Des vieux, des jeunes, des beaux, des moins beaux (quoique des beaux, il n’y en a pas beaucoup!) se faisant dorer sur les ponts à grand frais d’huile solaire (beurk !).

Allez!... Demi-tour!... Plus vite que ça !!!

... Et méfiez-vous des paparazzi !

Dans la matinée, après le départ des 5 voiliers, nous nous retrouvons seuls avec les chalutiers.
Enfin un peu de calme !
... L’après-midi, 4 autres arrivent, tous en même temps, tels des mouches attirées par le miel !
...Et ça empire.

Tous sont sur le pont et regardent, nonchalants, leur capitaine occupé à la fois à barrer et lancer les amarres!
Pendant ce temps, nous, on tire devant, on attache derrière, on grimpe sur les chalutiers.

Ras le bol ! Et le café qui refroidit !

A peine amarrés (pas au quai… uniquement sur nous, pensant que notre solide voilier tiendra tout ce beau monde à lui seul ?!!), tous s’apprêtent, sac à l’épaule, à quitter le navire.
Cette fois, ils ne savent même pas descendre d’un bateau.
Nous devons tout leur expliquer : Comment faire - Où se tenir (pour les non initiés:  une jambe sur un bateau, l’autre sur le bateau voisin, tout ceci avec les 2 filières entre les jambes… c’est la chute assurée, en grand écart, dans l’eau !!!) - Où passer, certains trouvant plus aisé de traverser par notre cockpit?! (toujours pour les néophytes :  lorsqu’à couple on doit traverser un bateau, cela se fait toujours par l’avant afin de ne point «plonger» dans l’intimité des voisins!).

Ce n’est même plus drôle !
Franchement messieurs les capitaines, vous pourriez au moins enseigner les notions de base à vos invités.
Eu égard à nous… et surtout à eux!


Un petit mot maintenant
(enfin… si j’arrive à faire court !) sur la population.

Et bien de ce côté, rien de nouveau… hélas !

Paolo, Giuseppe et Peppino sont ravis de nous revoir et toujours aussi gentils. Nous déplorons l’absence de notre ami Tommaso parti en vacances. On n’a pas idée !!!

Les autres… RAS !

Pas plus de «bongiorno» de la part des pêcheurs que cet hiver, excepté Peppe (il emmène les touristes en mer et leur fait goûter avec passion à la vraie cuisine de l’île, celle que faisait sa «Mamma») qui nous aidera lors de notre déménagement dans le port de pêche avec son sympathique et immuable sourire.

Les «flics», je ne veux même pas en parler… Passant à 2 mètres d’eux, il semble que vous deveniez transparent. Le mot «civilité», même en italien, doit leur être inconnu !!!
Les commerçants, fort heureusement, sont toujours aussi aimables. Notre cher boucher, Gaspare, nous rendra même spontanément service (cf. plus bas).

N’en déplaise à Paolo qui se vexe lorsque nous lui avouons ceci mais :

       Après notre passage à Lampedusa où la population est si serviable et si chaleureuse alors que leur île est bien plus isolée que celle-ci, les Favignanais (excepté nos rares amis) n’ont plus, à nos yeux, aucune circonstance atténuante.

En toute saison, ils sont froids, distants et ne souhaitent aucunement s’ouvrir à l’étranger.

Peut-être sont-ils plus accueillants avec les touristes emplissant déjà les rues et les terrasses des cafés, leur permettant de rentabiliser leurs nombreux logements saisonniers. Mais pour ce qui est des voiliers de passage… ?!
Il suffit d’observer les efforts faits pour recevoir ces derniers !

Anecdotes navrantes (suite)  :
. Avant de déménager dans le port de pêche, Rémy s’y rendra afin de demander l’autorisation aux pêcheurs. L’un d’eux répare ses filets.
Rémy lui dira bonjour 3 fois sans jamais obtenir ne serait-ce qu’un regard !!!?
 Il est vrai que la "connerie" n’a pas de nationalité !

. Un soir nous trouvons la porte du chalutier, sur lequel nous sommes amarrés,  «chiusa» (fermée). Son congélateur se trouvant devant cette porte, il ne veut pas que l’on monte dessus.
Nous sommes enfermés… sur notre bateau !
Après quelques périlleuses escalades, nous devrons envoyer Candice, dans son italien le plus charmant et courtois, demander au propriétaire de ce chalutier de bien vouloir nous en rouvrir la porte.

La porte fermée :

Les 2 mètres à franchir si nous voulons sortir !

Nous lui avons promis de ne plus monter dessus et au prix d’autres escalades, mais moins dangereuses, nous avons tenu promesse et même surveillé nos voisins. Je lui ai  nettoyé son congélateur  et scotché un papier pour nos voisins : «Ne pas mettre les pieds sur le congélateur» !!! Ceci en italien bien sûr, puisque nos voisin sont TOUS italiens !
        Mais, bien lui a pris d’accepter. Il se serait retrouvé avec une porte à repeindre… je comptais la taguer de «Grazie mille … (suivi d’un nom d’oiseau)» à l’indélébile !!!

. Lorsque nous arrivons, tous nous reconnaissent. Rémy ne passant jamais inaperçu et notre bateau, même peint en bleu, non plus !
 Pour des raisons administratives, nous avons besoin d’une attestation de présence du bateau, ici, cet hiver.
La capitainerie, officiellement fermée à l’époque, nous avait toutefois donné l’autorisation de rester au port mais refuse de le mettre par écrit, même en stipulant que c’était «à titre exceptionnel, généreux et gratuit».
Les gardes côte, auxquels nous avions également demandé l’autorisation, refusent.
La police, nos chers voisins de ponton durant  2 mois ½, refuse, (mais nous ont-ils seulement vus ?!).
La mairie, où Rémy passait la plupart de ses journées pour ses recherches généalogiques, refuse.
     
             Candice en déduit qu’ils ne savent peut-être pas écrire ?!!!

Une heureuse surprise toutefois. Se joignant à nos éternels «sauveurs», Gaspare proposera spontanément de nous faire une attestation personnelle, s’excusant de la « bizarrerie » des ses concitoyens !

Tiens, tiens. Finalement suffit-il d’avoir des problèmes pour que la gentillesse de certains se dévoile ?

Dommage que cette gentillesse ne se donne qu’au compte goûte.
Leur île est tellement belle !

Revenons au dimanche 4 juin.

Rémy commence à prendre racine devant la table à carte, tentant de capter chaque bulletin météorologique. Une tendance sud-ouest  se profile pour demain et, si la houle se calme, un départ aussi.

17h 30 nous ne sommes pas moins de 6 voiliers dans ce petit port !

Nous avons besoin d’air…. Nous sortons. Nous sommes à peine arrivés de l’autre côté du port que 2 autres arrivent encore...

... 19h 30, nous sommes 8 !!!

Rémy commence à bougonner…

… «Maintenant  ils arrivent en troupeau ! … On n’est pas partis pour faire ça !... On s’croirait à Rimini ou au Camping des Flots bleus en plein mois d’août… Heureusement qu’ils ont pas la télé sinon on y avait droit !»

Si l’on compte 8 personnes en moyenne par équipage, cela fait 32 personnes allant et venant sur notre pont à peu près 4 fois par jour, soient 128 passages !!! ....... Je vous laisse imaginer !

… Rémy est toujours à son poste. Le temps s’améliore. Le départ demain,… peut-être ?!

Dimanche, 3 heures de mat.

Des couinements me réveillent. Rémy est déjà debout. Notre aimable voisin, propriétaire du chalutier, part à la pêche. Nous devons bouger !

Rémy réveille le voisin, qui réveille le suivant… etc…

10 minutes à peine se sont écoulées lorsque, poursuivant ses grognements, le bougre détache toutes nos amarres de son chalutier ?!

      Bon, d’accord, il travaille… LUI ! 
Mais tout de même. Est-ce notre faute si aucun autre abri n’est prévu en cas de mauvais temps ?


Nous ne disons rien. Il faut avouer que c’est le genre de type que l’on évite de croiser, la nuit, au détour d’une ruelle sous peine de faire des cauchemars une année entière!!!

Nous restons donc accrochés au quai par 2 amarres, celle de notre 1er voisin et la nôtre.
Et là… vous connaissez la chanson :  «Il y a 6 oiseaux sur un arbrisseau … Et si l’un s’envole….» ? 
Et bien, si s’était envolé, 4 beaux voiliers seraient partis avec lui… et ce n’est pas lui qui aurait le plus souffert !

Il nous a donc fallu ramener 5 voiliers au quai.
N’imaginez pas qu’un seul d’entre eux nous ait aidés. Le temps qu’ils s’ébrouent, écarquillent les yeux et comprennent ce qui arrive… tout était terminé. Seul notre 1er voisin est allé, en annexe, remettre SON amarre arrière au quai puis nous a souhaité chaleureusement une bonne nuit !
A peine avions-nous tiré tout ce joli monde que tous étaient de nouveau dans les bras de Morphée.
Quelques amarres plus tard, espérant que «El tempo e buono», sinon dans 1 heure on remet ça (?!) nous repartons sous la couette.

Lundi matin (5 juin)- 1er bulletin météo – La tendance se confirme – Départ prévu dans l’après midi.
                                                 
Je n’arrive pas a y croire. Quel soulagement !

Les arrivées et départs des ports m’angoissent toujours et la navigation, surtout de nuit, n’est toujours pas ma tasse de thé, mais cette fois, c’est l’idée de devoir remettre ce départ qui m’angoisse ! Cela me coupe l’appétit (chose rare !).
J’aspire tant à voir autre chose, tout autour de nous, que des voiliers agglutinés les uns aux autres.     J’étouffe !

Rémy va faire ses adieux. Candice les dernières courses. Je reste à bord. Avant leur retour, tout est paré !

"Heu, chéri, on part quand tu veux !!!
"

13 h 30 – On est lâchés – Ciao Favignana ! …

Avant de quitter la Sicile, n’ayant pu vous emmener visiter cette île et monter sur l’Etna ou encore dans le magnifique archipel de Malte, avec La Valette ou la jolie petite île de Comino, nous vous conseillons vivement de vous rendre sur le site de Kundalini kundaliniboat.com sur lequel Aline et Philippe, avec quelques brefs rappels historiques et un humour qui ne saurait déplaire, nous offrent de magnifiques photos, ne pouvant que conforter nos regrets.

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