Honte à nous !

Nous sommes depuis 2 mois déjà dans la région, nous sommes navigateurs de surcroît, et nous ne connaissons toujours pas cette ville légendaire pour les marins du monde entier : la célébrissime Valparaíso.
En fait, nous attendions que notre fille soit disponible un autre jour qu’un samedi, jour d’affluence dans cette ville très touristique.
Candice a terminé son stage, tout au moins la première partie puisqu’elle "rempilera" pour un mois.

Nous pouvons y aller !

Jour de visite prévu : mercredi 29 janvier

Oscar, un des colocataires de Candice et que nous apprécions tous les trois, adore Valpo. Il se propose comme guide. Oscar connaît parfaitement la ville, certains quartiers sont à voir absolument, d’autres à éviter parait-il. Nous acceptons.
Au dernier moment, une autre colocataire et amie d’Oscar - que nous apprécions peu car jamais elle ne nous salue, mais personne ne nous demande notre avis - décide de nous accompagner. Soit !

Nous prenons l’autobus devant chez Candice.

15 minutes de programme essorage plus tard - les chauffeurs de la région n’ayant rien à envier aux chauffeurs brésiliens ! - nous sommes à Valpo.

Plaza Anibal Pinto

Nous retrouvons la discrétion du câblage électrique des villes - typiquement chilien !

   

Aussitôt descendus du bus, Oscar nous entraîne au pas de course dans les quartiers les plus touristiques de la ville : les Cerros Alegre et Concepción, quartiers typiques de Valparaíso. 

En haut : cerro Alegre

Cerro Alegre

  
   Valpo...nous y étions !!!

3 secondes pour admirer la vue et notre ami Oscar et sa compagne sont déjà repartis !

Les ruelles étroites et pentues de ce cerro Alegre ou Concepción (difficile de savoir exactement où l’on est car ils sont voisins) sont très colorées et il est agréable de s’y promener.
Mais la plupart des maisons, a l’architecture superbe pour certaines, sont désormais des auberges, des restaurants, des galeries d’art ou des boutiques pour touristes.

Les portes se succèdent. Et nos jeunes amis ne ratent pas une entrée.

Au début, nous entrons derrière eux. Mais, hormis la visite d’une pharmacie dont l’architecture et les menuiseries intérieures datent de l’époque coloniale et sont somptueuses, nous constatons très vite qu’il n’y a dans ces boutiques que peintures et sculptures modernes, souvenirs et autres babioles sans aucun intérêt, en tout cas selon nous.

Nous décidons donc très vite d’attendre dehors, sous 35 degrés à l’hombre, et en profitons pour faire quelques photos des rues avant de reprendre le rythme effréné que nous imposent nos guides dès qu’ils sortent de ces successions de « marchands de savon » (pour citer Rémy qui adore ça !?).

 

 

 

 

Au fond, l'église anglicane 

Mais nous n'irons pas jusque là.
Il y a encore plein de marchand de savons à faire !!!

          Rue Pierre Loti

        
       

L’heure tourne.

Nous sommes toujours dans la même rue.
Et notre jeune amie ne se lasse toujours pas d’entrer dans chaque boutique et d’y rester "trois plombes".

Nous commençons à nous impatienter très sérieusement.

Nous ne sommes à Valpo que pour la journée. Ensuite Candice reprendra son stage. Et surtout, nous sommes là pour visiter Valparaíso et ses cerros, tenter éventuellement de sentir l’atmosphère de cette ville assez particulière, mais certainement pas pour y faire du lèche-vitrine ou admirer chaque bijou fantaisie.

3 litres d’eau et quelques kilos de patience plus tard…

Il est près de 15 heures et il fait une chaleur de plomb.

Nous arrivons enfin sur les hauteurs d’où l’on peut admirer la baie de Valparaíso et découvrir une très belle demeure : El Palacio Baburizza

Le Palacio Baburizza a été construit sur le Cerro Alegre en 1916 par un architecte italien. En 1971, il est devenu le siège du Musée municipal des Beaux-Arts et fut ensuite classé Monument Historique.

Vue sur la baie - « les Vent de Folie en vadrouille » !

 

  Ascensor Concepción

Nous suivons toujours Oscar qui redescend le Cerro Concepción à pied. Nous n’insistons pas pour prendre le funiculaire, pensant avoir bien d’autres occasions pendant cette journée.

Hélas, nous nous trompions !

Mais la visite n'est pas terminée . . .

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