(Toutes les photos de cette page sont issues de sites Internet)
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Valparaíso s’est rendue célèbre au 19ème siècle par son port commercial, premier point d’escale et de ravitaillement après le passage du Cap Horn pour les navires en transit entre les océans Atlantique et Pacifique. Ce port mythique a hélas connu le déclin suite à l’ouverture du canal de Panama en 1914. |
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![]() (photo Wikipédia) |
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Mais Valparaíso n’en demeure pas moins une ville mythique. |
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La ville coloniale (je cite) attire de nombreux visiteurs, moins pour ses belles places du centre ville que pour ses rues escarpées, ses maisons colorées et ses murs recouverts de graffitis ou de fresques, véritables œuvres d’art pour certaines. |
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Plaza Echaurren |
Plaza Sotomayor |
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A savoir que le centre historique a été inscrit en 2003 au patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO. |
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Les "Cerros" de Valparaíso |
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Valparaíso est également connue pour ses cerros (ou collines) qui entourent la ville et offrent une vue spectaculaire sur le centre ville et sur la mer. | |||
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On dénombre plus d’un quarantaine de cerros autour de la ville : Cerro Concepción, Cerro Alegre, Cerro Artillería, Cerro Lechera, Cerro Polanco, Barón, Larraín, Bellavista, Cordillera, Florida, Santo Domingo, O'Higgins, Playa Ancha…et bien d'autres. |
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Le niveau de vie de la population différe beaucoup d’un cerro à l’autre. Mais chaque cerro a ses épiceries et sa propre vie communautaire, créant une certaine identité, une unité entre ses habitants. |
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« Los Barrancos » |
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Les barrancos de Valparaíso sont les ravins qui séparent les cerros. |
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Ces barrancos sont surpeuplés. Les habitations faites de bric et de broc y forment un empilement hétéroclite. |
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C’est ce qui s’est produit à peine 15 jours après notre départ, que vous avez tous vu dans les médias : cet immense et déplorable incendie qui a ravagé plusieurs cerros, détruisant la plupart des habitations et privant les habitants de tout ce qu’ils possédaient. | |||
Nous venions alors de descendre au sud, à Chiloé, et nous fûmes bouleversés comme beaucoup par les images de ce désastre, mais aussi ravagés par le remord de n’être plus sur place tout en étant si près, et de ne pouvoir venir en aide, à notre humble niveau, à ces populations. Nous avons surtout été extrêmement émus de voir ensuite cette chaîne de solidarité incroyable. Une belle leçon d’humanité et de respect dont le monde a bien besoin et qui a pu, nous l’espérons, réconforter les Chiliens qui furent les témoins honteux des horribles pillages, lors du tremblement de terre de 2010, à Concepción. Note : séjournant de nouveau au Chili l'été suivant, nous apprenons que le gouvernement chilien n'a pas failli suite à cette catastrophe, bien au contraire. Tous les habitants touchés par cet horrible incendie ont eu des aides importantes pour reconstruire et remplacer toutes les pertes matérielles. Certains disent même qu'ils ont été "plus que gagnant". Après le choc subit durant une telle catastrophe, nous en sommes ravis pour eux ! |
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