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Lundi 24 novembre – 7 heures
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Encore une ! |
Nous venons à peine de fermer l’œil, un orage s’abat sur nous. Aussi violent que la veille, mais il sera plus brèf. |
Cette fois, nous avons 2 ris dans la grand-voile. Il ne reste que la trinquette à enrouler.
Hélas ! Celle-ci ne veut rien savoir.
Nous nous acharnons sur l’écoute. Rien n’y fait. C’est bloqué.
De plus, l'autre écoute est sortie du taquet et commence à ruer dans l’air. |
Notre pauvre trinquette se met alors à battre en tout sens, inexorablement. L’écoute s’emmêle sur elle-même. Le gros sac de nœuds qu’elle forme désormais tape violemment les filières.
Trempés jusqu’aux os, nous subissons impuissants ce vacarme assourdissant, redoutant les dégâts. |
Le reste de la nuit sera calme.
Nous nous laissons dériver uniquement sous grand-voile. |
Bilan de la casse : |
- 2 écoutes mortes 
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- Une filière cassée 
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Et notre pauvre trinquette vient de prendre 10 ans. En l’état, elle est inutilisable. |

Notre pauvre trinquette a bien trinqué !
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Quant à nous, nous rêvons, une fois de plus, d’une bonne nuit calme et sèche. |
Hein poulette ?...!!! |
Dire que l’on appelle cela « des grains » ! |
Personnellement, je trouve ce mot un peu léger pour qualifier ce que nous prenons sur la tête depuis 3 nuits. |
En parlant de grain.
Je crois bien que nous commençons à en avoir un dans la tête. |
Après à peine une semaine en mer, nous entendons des voix.
Candice entend des sifflements humains.
Rémy entend des discussions.
Moi, j’entends sans cesse ma fille m’appeler, même quand elle dort.
J’entendrai même, quelques jours plus tard étendue dans la couchette de Candice, des chants semblables à ceux d’une messe noire si angoissants que je déguerpirai au plus vite de sa cabine. |
Youpi . . . Bientôt les sirènes !?!
Un mois de plus et nous serons bons à enfermer ! |
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Point de 13 heures.
Position : 4° 50 N – 22° 07 W
Cap : 180
Distance parcourue : 600 milles
Vitesse actuelle : 3,5 nœuds
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17 heures. |
Depuis ce matin, il semblerait que nous soyons sortis du pot au noir.
Les nuages se dissipent. Mais surtout une petite brise régulière s’est levée.
Sous grand-voile et génois, nous avançons doucement mais surement. |
Moyenne : 3,5 nœuds |
La mer n’a pas retrouvé sa belle couleur mais il fait très beau et nous en profitons pour aérer le bateau qui moisit à vue d’œil et faire sécher tout ce qui a pris l’eau. |
19 heures 30. |
Un nuage noir menace de nouveau. De grosses gouttes commencent à tomber. |
Grrrr ! Tout était bien sec ! |
Le Capitaine est comme le ciel…sombre. |
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Mardi 25 novembre |
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Point de 13 heures.
Position : 4° 03 N – 22° 51 W
Cap : 230
Distance parcourue : 675 milles
Heures moteur : 71
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Cette nuit, peu de vent. Nous n’avons mis que le génois qui a pris plaisir à claquer alors que nous tentions de dormir. |
Maintenant, le vent s’est levé.
Pour la première fois depuis 10 jours, nous atteignons la vitesse de 5 nœuds. |
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Mais ne rêvons pas, ce n’était qu’une pointe.
Nous redescendons très vite à 3 ou 4 nœuds. |
Nous n’allons pas vite, pourtant semble filer et nous gitons. Impossible donc de faire quoique ce soit. |
Nous sommes fatigués et, pour ma part, je suis de « mauvais poil ».
Marre de la chaleur ! Marre de la mer ! Marre de ne pouvoir rien faire !
Marre du bateau ! |
Une mère dépitée. |
Pour Candice, jamais avare de compliments : « un gnôme » !!! |
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Oh ! Un OFNI !
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Voici des jours que nous n’avons croisé le moindre objet, identifiés ou non. Plus même les dauphins.
De plus près nous découvrons des fûts de chez Total. |
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Mercredi 26 novembre – 5 heures |
Nous sommes bien sortis du pot au noir, mais ne sommes pas à l’abri des grains. |
Hier soir, à peine couchés – comme d’habitude ! – le vent forcit.
Tout le monde à son poste ! |
Nous enroulons le génois aux trois-quarts et Rémy surveille sur le radar les deux grains qui nous poursuivent. Il change de cap selon leur avancement. |
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Nous parvenons à leur échapper.
« Hé, hé ! On les a eus ! » s’exclame alors le Capitaine.
Mon Chéri, tu devrais peut-être aller dormir !?!
. . . Une heure plus tard – On remet ça ! |
Finalement, Rémy restera éveillé, laissant Candice aller dormir.
Notre petit mousse semble fatigué et, elle aussi, en a marre et plus que marre.
Le reste de la nuit sera plus calme. |
Notre moyenne est toujours de 3,5 nœuds mais la houle de travers soulève constamment et parvenir à dormir est une prouesse. |
7 heures. |
Je viens de prendre quelques grains.
De gros nuages plus menaçants que méchants.
Quelques accélérations du vent. C’est tout !
Pas de quoi réveiller le Capitaine.
Toujours cette houle désagréable – Et maintenant il pleut.
Voilà qui va parfaire le moral de l’équipage ! |
Allez ! Il est 7 heures 30 – Je vais dormir.
A tout à l’heure !
. . . 3 heures plus tard. |
Voici l’état de la mer et la couleur du ciel : 
Difficile de croire que nous avons quitté le pot au noir !
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Point de 13 heures.
Position : 3° 10 N – 24° 12 W
Cap : 232
Distance parcourue : 772 milles
Vitesse actuelle : 4,7 nœuds
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 Candice en contrôle d’espagnol. |
Je me demande comment elle parvient à travailler.
Impossible de tenir. Debout, assis ou couché, c’est une torture pour le dos. |
Cette nuit, j’ai eu l’impression de dormir sur un trampoline, mais avec quelqu’un qui s’amusait à sauter dessus.
Un super tanker croise à l’horizon. |
Hier un fût, aujourd’hui un bateau. Décidément, il y a foule par ici !... ? |
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Jeudi 27 novembre – même heure |
Pour l’instant, RAS !
Même vent – Même allure – Même mer – Même mal au dos – Même ras le bol. |
Une bonne nouvelle toutefois, nous n’avons pas allumé le moteur depuis 3 jours et panneaux solaires et éolienne suffisent à recharger les batteries. |
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Point de 13 heures.
Position : 2° 12N – 25° 32 W
Cap : 230
Distance parcourue : 871 milles
Vitesse actuelle: 4,6 nœuds
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Il y a du vent – On avance – Le Cap est en grande forme. |
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Il nous régale de ses pitreries et parvient à détendre l’atmosphère. |
Encore 200 milles et nous passons l’équateur. |
En fin de soirée, le vent faiblit mais nous décidons malgré tout de réduire les voiles. Nous avons grand besoin de dormir. |
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Vendredi 28 novembre |
A peine levée, une seule envie, repartir au lit !
Passer à la salle de bain est un vrai rodéo.
C’est reparti pour la journée ! |
J’arrive dans le carré, Candice est livide. Ce matin, elle a même opté pour sauter la case salle de bain. |
Elle a bien fait !
Bon !
Il faut absolument faire renaître la bonne humeur sur ce bateau. |
Candice et moi avions concocté quelque chose avant notre départ pour ce qui devait être une superbe traversée.
Rémy n’y était pas opposé bien évidement.
Mais les mauvaises conditions et la morosité ambiante ont fait que nous avions jusqu’alors repoussé « l'évènement ». |
C’est décidé. Ce sera aujourd’hui !
Le barbier. |
Cela vous est probablement égal, mais sachez malgré tout que Rémy ne s’est pas rasé depuis 27 longues années.
Moi, son épouse légitime, qui le connait depuis environ la même époque, ignore donc tout du vrai visage de mon époux.
Notre fille ne connait pas plus celui de son papa. |
Personne dans les environs ?.... C’est le moment où jamais ! |
Je brave les éléments armée de ma tondeuse, me campant solidement sur les jambes afin de ne pas "m’étaler" dans le cockpit. . .
Candice est prête pour faire passer ce moment dans la postérité. |
On attaque ! |
On se détend Chéri !
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Heueueu….J’peux aller faire pipi ?...  |
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Phase 1 : le collier 
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Pas mal mais ça ne change pas vraiment. |
- Phase 2 : le bouc

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Alors là !... Alors là ! ... |
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Peut-être un peu moins doux…
l’air un peu hautain…
mais quand même… |
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Qu’est-ce qu’il est beau mon mari !
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Qu’il est beau mon papouné !
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Rémy, devant nos mines ébaubies, prend dans ses mains, et probablement pour la première fois depuis des décennies, un miroir. |
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« Miroir, mon beau miroir, qui est le plus beau… ? »
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Mais c’est toi mon Chéri ! |
Voici une heure de bonne rigolade que la mer ne nous prendra pas ! |
Ayant envie de profiter de ce beau visage tout frais, tout neuf, Candice propose de remettre la phase finale à un autre jour.
Et nous passerons l’après midi à contempler, béates, le nouveau visage de notre mâle préféré.
Quant à Rémy, à son grand dam, il devra songer à investir dans un rasoir et envisager de passer chaque jour devant le miroir. |
Et ça, c’est pas gagné !!! |
Si vous me demandez si ça ne pique pas trop.
Je répondrai : Oui, un peu ! La barbe c’est beaucoup plus doux.
Mais ces temps-ci, ne faisant que nous croiser dans la coursive, l’un allant se coucher tandis que l’autre prend la veille, cela ne risque pas de me faire grand mal !!!
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A part cela ? |
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Point de 13 heures.
Position : 1° 19 N – 26° 43 W
Cap : 240
Distance parcourue : 959 milles
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Nous naviguons toujours au près.
Toujours la houle et surtout, nous ne parvenons pas à tenir le bon cap. |
Le vent est trop sud.
Nous sommes à 4 nœuds et ça bouge comme si nous filions à 7.
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Mais surtout, poussés par un courant équatorial, nous dérivons beaucoup trop vers l’ouest et ainsi, approchons trop vite des côtes.
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Le Cap perd la bonne humeur dont il nous fit profiter tout l’après midi. |
Nous pensions passer l’équateur demain - étape dont Rémy rêve depuis longtemps - mais à ce rythme, nous n’y arriverons jamais.
Quant aux fameux vents portants qu’auraient pu nous offrir les alizés, nous ne les avons eus qu’une seule journée. |
Quelle guigne ! |
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Samedi 29 novembre – 4 heures du mat ! |
Pas de bol pour le second !
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Je prends mon quart de veille. Jusqu’à présent, tout était calme. |
Encore une fois, il suffit que je mette le pied dans le cockpit pour qu’un énorme nuage noir s’abatte sur nous.
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Le vent s’accélère et des seaux d’eau me tombent sur la tête.
Cette fois, décidée à laisser Rémy dormir, je choque la grand-voile.
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Mais c’était sans compter sur la galanterie de mon adorable époux qui, désolé que ces satanés orages choisissent toujours mon quart, est déjà là. |
Midi |
Candice et Rémy vaquent à leurs occupations. |
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Quant à moi, après 4 heures d’un sommeil récupérateur, une nouvelle journée commence. |
Les conditions de navigation ?
Vous prenez la journée d’hier ou celle d’avant-hier et vous ne changez rien !
Toujours 4 à 4,5 nœuds – Toujours le vent de face – La mer toujours aussi houleuse et sombre.
On s’habitue, me direz-vous !
Que nenni !
Nos estomacs, peut-être. Mais nous… pas du tout ! |
Comment s’accoutumer à vivre dans une moissonneuse-batteuse, quand on n’en est pas le conducteur ?
Comment, surtout, envisager que nous allons vivre «ça» pendant une bonne dizaine de jours encore ? |
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Point de 13 heures.
Position : 0° 41 N – 28° 02 W
Cap : 235
Distance parcourue : 1047 milles
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Tiens, un cargo. Le 3ème de la semaine ! |
Nous allumons aussitôt la VHF. Mais rien. Aucun appel.
Il ne nous salue même pas le bougre ! |
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Confidences. |
Malgré ces conditions difficiles, j’ai une bonne nouvelle.
Je vais mieux !!!
Et oui ! |
Puisque nous n’avons plus le choix, et que de toute évidence, la mauvaise humeur ne change rien. |
J’ai décidé de « faire avec ».
Une petite exception toutefois : Les 20 premières minutes après le réveil.
Là, je fulmine. |
Et Candice étant dans le même état, au même moment de la journée, le climat entre la mère et la fille devient électrique. |
Mais comment donc se lever d’un bon pied lorsque, celui-ci à peine posé sur le sol, on atterrit violemment sur la cloison d’en face.
Qu’ensuite, alors que l’on tente de satisfaire à un besoin bien légitime, le couvercle des toilettes s’abat violemment sur notre dos. |
Et ce n’est pas tout.
Une fois la chose enfin faite, il reste encore à remonter sa petite culotte.
Et bien ! La partie n’est pas aisée, je vous le certifie ! |
J’ai peut-être déjà évoqué la « salle de bain rodéo » - l’avant d’un voilier en navigation étant la partie la plus inconfortable. |
Lorsque l’on navigue au près, ce n’est là qu’un euphémisme.
Mais vous ai-je jamais décrit, dans ces conditions, le « relevé de petite culotte » ?
Réservé aux Dames :
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Lorsque, enfin, vous avez pu, sans retomber sur la cuvette des toilettes ou vous éclater le nez sur le lavabo, mettre les deux jambes dans les bons trous, il vous faut remonter ladite petite culotte.
La main gauche solidement cramponnée à ce qu’elle peut, seule la droite est disponible.
Vous remontez donc le côté droit de votre délicat sous-vêtement en tortillant délicatement la croupe afin que la fesse droite s’y mette à l’abri le mieux possible.
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La chose ainsi faite, il reste le côté gauche. |
De ce côté, l’élastique est toujours sur le genou et votre culotte tient davantage du lance-pierres. |
Vous changez alors de main. |
La droite se cramponne, libérant ainsi la gauche qui peut se mettre à l’ouvrage.
Celle-ci tente alors de remonter le côté gauche de la petite culotte. Mais l’élastique prend un malin plaisir à se vriller.
Vous tortillez donc des fesses – pas très élégamment pais personne ne vous regarde – et avec un peu de patience et beaucoup de souplesse, vous êtes enfin culottée. |
Un bon conseil :
Ne pas remettre deux fois la même culotte durant cette croisière extraordinaire. Elle n’y résisterait pas.
Au mieux, vous obtiendriez un string, au pire un filet à provision, voire un parachute.
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En parlant de string, je ne veux même pas imaginer ce que serait d’enfiler celui-ci dans de telles conditions. |
Finalement, je pense que Rémy a trouvé la meilleure solution.
Lui n’a rien à remonter !!! |
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Dimanche 30 novembre – 8 heures |
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Point :
Position : 0° 18 N – 28° 48 W
Cap : 228
Distance parcourue : 1100 milles
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Pile la moitié. Un exploit !?!
Vitesse moyenne depuis hier : 2,9 nœuds.
Dans quelques heures : l’équateur !
Aujourd’hui, c’est le Capitaine qui broie du noir. |
Voici 7 jours que nous sommes au près (c'est-à-dire vent de face - la pire allure sur un voilier) avec la houle de travers.
Nous n’avançons pas et dérivons toujours beaucoup trop vers l’ouest.
Nous pensions passer l’équateur hier. Mais nous n’y sommes toujours pas. |
Dire qu’en ligne droite, il ne serait qu’à 3 heures de route ! |
La petite goutte qui fait déborder le vase : |
Non seulement nous n’avons toujours rien pêché, mais voilà que, ce matin, notre leurre a disparu. |
Un poisson a donc bien dû s’accrocher à notre ligne. Mais un poisson trop gros. |
A moins qu’un requin n'ait trouvé là son petit déjeuner. Dans ce cas, j’espère qu’il s’est étranglé avec notre rapala. |
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Prêts pour le passage de l’équateur ! |
17 heures. 
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Le vent forcit un peu. La houle passe aux ¾ avant.
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L’équateur se rapproche...
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… et notre Capitaine ne se tint plus de joie ! |
19 heures 30. |
Tout le monde à son poste pour immortaliser l’instant tant attendu. |
Notre bouteille à la mer est prête. 
Le dernier magnum de champagne, datant de notre mariage, attend au frais. |
n’ayant jamais été baptisé, c’est le moment où jamais !
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Cette bouteille a été embarquée voici trois ans et demi et gardée précieusement en vue de cette étape.
Nous avons donc hâte d'en faire "péter" le bouchon. |
Rémy est figé devant le GPS, l’appareil photo prêt dégainer
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Candice et moi entamons le compte à rebours. |
19 heures 40 |
Nous passons de l’hémisphère nord...  |
...à l’hémisphère sud. |
Nous jetons notre bouteille à la mer, émettant le vœu que notre message, rédigé en 3 langues par notre fidèle traductrice, parvienne un jour à la personne désignée. |
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Ben… où qu’elle est ?  |
Elle est là !  |
Note : Si vous souhaitez connaître la suite de l'histoire de "la Bouteille à la mer",
cliquez sur ce lien : 
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Nous pouvons donc passer aux choses sérieuses.
Un petit tour au vestiaire histoire d’être un peu chic (?!) et les festivités peuvent commencer. . . |
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Allez ! À la nôtre ! |
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Un verre pour le bateau…
un verre pour nous…
un verre pour nous…
encore un verre pour nous… |
Alors que nous pensions, 20 ans après, boire un « truc » insipide, nous nous délectons de ces bulles qui n’ont pas pris une ride - C'est pas comme certains, hélas !!!
Notre fille, d’ailleurs, en redemande :
« On va pas gaspiller un si bon champagne pour le bateau ! ». |
Il nous reste environ 1/2 litre à boire - Le baptême se voit donc reporté !!!
Hic ! Va p’têt aller manger…
Une bonne odeur remontant du carré nous incite à en laisser un peu pour demain. |
Mmmm ! Une bonne pizza maison !

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Et oui ! Le pizzaiolo du quartier ayant fermé boutique pour désertion de la clientèle (!), il a bien fallu que je le remplace !
Vous notez que nous ne nous laissons toujours pas aller côté "bouffe". |
Vous noterez aussi que… je râle…peut-être. Mais je sais me faire pardonner… Na !!! |
Nous passons ainsi une excellente soirée. |
Un Capitaine heureux :  |
Un Capitaine déchaîné. |
Allez Pépé, au lit ! T’as plus que 2 heures à dormir !!! |
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