Nous mettons le cap sur Colonia, à 140 milles de Piriapolis.


Le moins que l’on puisse dire est qu’il fait frisquet.

          
           

La houle est mauvaise et nous ne souhaitons aucunement entrer dans Montevideo.

Nous décidons donc de passer la nuit derrière cette île, Isla Flores, espérant y être abrités.

Le lendemain, après une nuit courte mais très calme, nous repartons.

Nous passons au large de Montevideo dont nous apercevons les buldings.

L’eau se trouble de plus en plus pour devenir couleur chocolat.
   

Nous sommes bien sur le Rio de la Plata !

Les fonds remontent. Nous naviguons dans 3 à 5 mètres d’eau.

Il faut prendre garde aux nombreuses épaves, bien signalées heureusement par des balises ainsi que sur les cartes, preuves que la navigation dans cette région est dangereuse.

En effet, par vent fort, la faible profondeur des eaux entraîne une grosse houle parfois fatale aux cargos et autres embarcations.
Il est donc préférable d’éviter la navigation de nuit.
Mais il est aisé de trouver des fonds de 3 mètres pour y jeter l’ancre pour la nuit.


Nous nous abritons derrière Punta Jesus Maria où nous admirerons un beau coucher de soleil.

Dimanche 26 avril.

16 heure 30 - Arrivée à  Colonia.

Dès la bouée accrochée, nous quittons le bord.

  
Après trois jours de mer, nous avons hâte de nous détendre les jambes.
La ville

Nous découvrons une ville très touristique, mais charmante avec ses nombreuses places arborées.

 
         La voiture idéale pour Rémy !?
             

Heu, il est où le porte bagage ?… !

A l’intérieur, les indispensables accessoires pour boire le maté en toute circonstance.

Le parc automobile est toujours aussi spectaculaire, mais je vous réserve une page spéciale à cet effet.

Voici toutefois, garée devant un restaurant, une antiquité appartenant à un collectionneur très imaginatif :

Cette vieille Ford T abrite une table de restaurant.

Ce qui nous ravit le plus sont la présence des platanes et les couleurs.

Nous avions oublié ce qu’était l’automne et voir ces arbres aux feuilles ocres ou marcher sur ces tapis de feuilles mortes est un réel plaisir.

Le port

A Colonia, nous sommes en eau douce - Boueuse mais douce !

Le port est doté de deux quais mais, lorsque le vent se lève, il est plus sûr d’être au mouillage.

Lors de notre arrivée, dimanche soir, plusieurs voiliers quittaient le port.

Nous retrouvons le temps d’une soirée l’équipage d’Hinayana - Laurence, Jean-Yves et leurs 4 enfants avec lesquels nous avions passé le nouvel an sur le Paraguaçu.

Nos amis nous apprennent qu’en effet, le week-end, de nombreux voiliers argentins viennent à Colonia. Des régates y sont parfois organisées.

Week end du 1er mai.

L’invasion !

Dès les premières heures, les voiliers ne cessent d’arriver.
Quelques heures plus tard, ce port si calme en semaine est plein. Plus une place sur les quais et le mouillage s’étend loin après la digue.

  

Depuis nos cockpits nous observons le spectacle, amusés par les maladresses de certains.

Bien amarrés à nos bouées, que c’est bon de rire des autres !!!

 

Mais ici, point de stress.

Les amarres ne sont pas prêtes. Aucun pare-battage sur la coque. On lance de gros paquets d’amarres entremêlées. On tamponne le voisin. On entre dans un mouchoir de poche.

Tous se donnent un coup de main et tout se passe avec bonne humeur.

Aussitôt amarrés, tous quittent le bord et prennent d’assaut boutiques et restaurants. Les odeurs de parilla (grillades de viande) ouvrent l’appétit. Les souvenirs (dont pots à maté mais surtout bottes, chapeaux et chaussons de cuir, spécialité des lieux)  se vendent à la pelle.

Pendant 3 jours, la ville sera méconnaissable.

Lundi 4 mai – Colonia del Sacramento retrouve son calme jusqu’au week-end prochain.

Pendant ce temps . . .

Toujours à la recherche d’un endroit pour changer notre moteur et procéder à nos travaux d’aménagements sur  , nous devons nous rendre à Carmelo où l’on nous a parlé d’un chantier.

Avec Maryse et Christian, nous profitons d’une journée ensoleillée pour une petite expédition en bus dans cette petite ville au bord du Rio de las Vacas, distante d’une centaine de kilomètres.

                En route donc pour Carmelo . . .


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