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« Paraty » désigne, en indien, une espèce de poisson. |
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Au 16ème siècle, la découverte de gisements d’or par les portugais fit de cette ville le passage obligé depuis Rio. Mais en 1720, une nouvelle route construite entre Rio et le Minas Gerais signa le décin de cette ville. Ce n’est que depuis 1960 que la route côtière de Rio, prolongée jusqu’a Paraty et São Paulo, permit à la ville un regain d’activité avec le tourisme. |
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Paraty est une petite ville coloniale ( 31000 habitants) très bien conservée. C'est « la perle historique du Brésil » nous dit le guide. |
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En effet, le centre historique vaut vraiment le déplacement. |
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Des édifices plusieurs fois centenaires, les façades blanches des grandes demeures aux fenêtres à croisillons et à bordure colorée, la végétation tropicale grimpant par dessus les murs laissant deviner des cours intérieures probablement superbes... |
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Invités chez Bernard et Hélène (rencontrés à Saco do Céu), nous aurons d’ailleurs le plaisir de pouvoir admirer l’une des plus belles maisons coloniales de cette ville, dont l’intérieur aux hauts plafonds de bois a été parfaitement restauré et décoré avec beaucoup de classe. |
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Dans ce centre historique, la circulation en voiture est interdite. Mais les rues pavées sont un véritable calvaire. |
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Nous apprenons que les jolis pavés carrés posés de main de maître furent vendus lors du passge des dernières canalisations et remplacés par d’énormes pierres inégales, ramassées sur la plage et posées n’importe comment. |
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Impossible de regarder les boutiques. |
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Lorsque la mer monte, elle pénètre dans les ruelles. C’est ainsi qu’autrefois on nettoyait, à une époque où l’on jetait tout dehors. |
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Afin d’éviter qu’elle vienne inonder les maisons, de même lorsqu’il tombe une pluie torrentielle comme nous avons pu le constater le dernier jour du Carnaval, les propriétaires doivent installer une planche de bois, toujours à portée de main, sur les marches, devant la porte d’entrée. |
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Mouillage à Paraty |
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Dès notre arrivée, nous découvrons le joli mouillage, devant la « petite maison blanche », où quelques voiliers de voyage sont ancrés. |
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Cette petite maison, tous les navigateurs connaissent son existence. |
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En plus d’être pleine de charme ainsi adossée à la colline devant une petite plage de sable blanc, tous savent que son propriétaire laisse libre d’accès la grande terrasse en bois avec un lavabo, mais surtout il y a une douche. |
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Or sur un bateau, le moindre point d’eau est une aubaine. |
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La douche consiste en fait en un simple tuyau, dans le jardin. Nous pouvons également y remplir nos bidons ou encore laver le linge dans le lavabo. Les restes d’un barbecue fument souvent. L’endroit est propre. Un employé vient nettoyer chaque jour. |
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A ce petit mouillage tranquille et confortable, les premiers jours nous préfèrons celui bruyant et remuant devant le long ponton, devant la ville. D’une part, notre moteur d’annexe nous pose toujours problème et, ne pouvant le faire tourner qu’au ralenti, il nous serait impossible de traverser chaque jour cette baie. D’autre part, le fond et un boudin sont crevés. Impossible de réparer puisque nous en avons besoin chaque jour. Aussi devons-nous chaque jour la regonfler. |
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Vu la distance du mouillage à la ville, nous risquerions fort d’arriver à la nage. |
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Sur ce ponton sont amarrées les immenses et nombreuses escunas, ainsi que les charmantes lanchas qui promènent les touristes dans la baie. |
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Ces derniers affluent chaque jour, par groupes entiers, envahissant alors les rues de Paraty et les boutiques de souvenirs qui occupent pratiquement tous les rez-de-chaussée des jolies maisons coloniales. |
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Mais très vite, nous craquerons, fatigués du bruit et du va-et-vient incessant des embarcations. |
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Nous nous baladerons alors, selon l’humeur du jour et le programme du carnaval, d’un mouillage à l’autre. |
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Nous y retrouvons avec plaisir notre ami Claude, rencontré à Niterói, celui-ci fera parfois le « taxi » pour notre fille afin qu’elle profite chaque soir du carnaval, nous permettant ainsi de profiter plus longtemps de cet agréable mouillage. Comme tout le monde, nous profiterons de la terrasse pour un barbecue « entre bateaux ». |
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Mais c’est pas tout ça ! |
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