Mardi 10 février 2009

« Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là-haut… »

 

Vous connaissez la chanson ?
Et bien je puis vous dire que nous allons y monter.

Nous sommes même venus pour ça !


Rio…Copacabana…
  des noms qui font rêver.

Aujourd’hui, pour nous, ce n’est plus un rêve.

La vue imprenable du Pão de Açúcar ou du Corcovado. Les plages de sable blanc réputées d’une beauté époustouflante et dont les Cariocas – et non les Riolais !!! – sont très fiers.

Nous avons hâte de les découvrir.

Alors, si ça vous dit . . .

 

Nous prenons le bus puis le ferry et partons à la découverte de ces lieux mythiques.
Arrivée du ferry à Rio :
  
(un château de conte de fée, occupé par les militaires  –  Quel gâchis !)
  

Mais Rémy ne tient plus en place.

C’est où Copacabana ?

Candice et moi tentons de suivre son rythme effréné dans les rues de Rio.

Profitant, pour souffler, de ses fréquentes haltes pour photographier tous les panneaux mentionnant « Copacabana » ( !) . . .

Nous arrivons enfin.
  
 
                          
Ah ! C’est là !      Bon, vous venez ?... !
T’es sûr que tu veux  aller sur la plage ?

Parce que ici, on est à l’ombre ! ... !?!
Bon ! Comme vous voulez. Moi, j’y vais !

Vous vous rendez pas compte les filles !                
                         On est sur la plus belle plage au monde !

  Ah bon !?!

Quelques kilomètres plus tard sur un sable bouillant. . .

Ben zut alors !
Elles sont où les pin-up Brésiliennes ?  
. . . Après une heure et demie sous un soleil de plomb.
   

Désolés, mais nous n’avons pas vu l’ombre d’une jolie fille. Ou alors, elles étaient très, très jeunes.

Plutôt rassurant pour nous tout ça !

*

Cher Messieurs,                                                      
                Je vais faire tomber l’un de vos fantasmes.

                                            Mais il est grand temps de vous rendre à l’évidence.

Les Brésiliennes super bien roulées, par brochette de 3 ou 4, aux formes voluptueuses et harmonieuses, dont les fesses rondes laissent à peine deviner l’incontournable « fil dental » (*voir plus bas)  jaune, orange ou vert fluo, et devant lesquelles vous bavez.

On en trouve que sur les cartes postales que vos copains vous envoient.


Dans la réalité, elles n’existent pas.

 

La réalité, la vraie, la voici :    !!!

Sachez donc apprécier vos charmantes et adorables épouses françaises.
Vous ne trouverez pas mieux !
... !?!

* « fil dental » signifie fil dentaire, ainsi que sont appelés les strings au Brésil.

Mesdames,
vous devez savoir ceci :

       Sachez que dans ce pays, si vous cherchez à investir dans un maillot, il vous faudra en passer par cette mode.
Impossible de trouver un slip de bain dont le derrière se distingue du devant. Et encore, s'il est aussi large, vous aurez de la chance !

Plus sérieusement, cette plage a en quelques sortes ses quartiers.
A chaque catégorie de personnes son secteur.

La plage de Leme, au nord, pour les personnes d’âge mur et les enfants des favelas.

Face au Palace, la zone réservée aux gays et aux travestis, appelée « stock » ou « stock Market » qui se reconnaît à son drapeau arc en ciel planté dans le sable.

Il y a l’espace des joueurs de foot ou de volley. La zone des retraités ou encore celle des pêcheurs.
Nous verrons même des jeunes gens rassemblés autour d'un drapeau italien.

Sur les trottoirs, à intervalles réguliers, des kiosques où touristes et Cariocas s’agglutinent pour y siroter une caïpirinha ou une cerveja (bière).

Hélas, rien n’indique la zone des jolies filles,
Voilà peut-être pourquoi Rémy ne les a pas trouvées !!!

En attendant, Candice et moi sommes haletantes.
Après maintes prières de notre part, Rémy se liquéfiant à vue d’oeil, le visage rouge comme un piment, se décide enfin à quitter la plage de Copacabana.

Nous prenons un taxi pour Urca près de Botafogo où se trouve            
                                    le téléphérique pour le Pain de Sucre . . .


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