Poussés par des alizés, comme nous en rêvions depuis longtemps, notre a retrouvé sa fougue.

Nous parcourrons 420 milles en 3 jours et demi seulement.

Nous passons entre ces deux petites îles :


(Vue de Niterói)

à droite, l’île du père - à gauche, l’île de la mère.  

Il est 8 heures, heure locale.

(Nous avons quitté l’Etat de Bahia et sommes dans l’Etat de Rio. Il faut savoir qu’au Brésil, l’heure est différente selon les Etats - Sachant qu’il y a 26 Etats, vous imaginez le bazar !)

  fait son entrée dans la célèbre

Baie de Guanabara.

Nous progressons dans une brume épaisse. Pourtant, nous le distinguons.

Il est là, devant nous.

Ils sont là, tous les deux.

En face de nous, dominant cette baie, le Pain de Sucre et le Corcovado.

    

Nous avançons, prenant le temps de réaliser que nous y sommes…vraiment.

   Qui l’eut cru il y encore 3 ans et demi ?... !

Devant nous les building de Rio de Janeiro. Et toujours le Pão de Açúcar et le Christ, immense.

  

A Rio, les marinas ne sont pas rares mais elles sont chères. Et dans la plupart d’entre elles, les voiliers de passage ne sont pas les bienvenus.

Aussi allons-nous directement à Niterói où le club Charitas est réputé pour accueillir chaleureusement tous les voiliers, au ponton ou au mouillage, offrant tout le confort pour un prix dérisoire.

D’un côté les buildings de Niteroi. De l’autre les pentes des Morros (Monts) à la végétation luxuriante.
    

Niterói est une baie dans la baie.

L’eau est une véritable poubelle. Mais, hormis le passage des ferries, la baie est calme.
Quant au Club Naval de Charitas, c’est le grand luxe.


(Vue de Niterói)

   

Nous jetons l’ancre devant le ponton de la marina et, aussitôt, une bonne averse vient nous rafraîchir.

Nous avions entendu dire qu’à Rio, il pleuvait souvent.
Nous confirmons.
Chaque jour une bonne averse très appréciée vient rafraîchir l’air.

Au mouillage, un autre voilier : Mayero
Nous ferons ainsi la connaissance de Claude et son équipier Michel.

Claude est un « Ch’ti ». Dès les premières paroles, son accent ne trompe pas.

Comme tout « Ch’ti » qui se respecte, Claude allie sympathie, simplicité, gentillesse et une serviabilité sans limite.
Nous serons immédiatement séduits et ravis de le retrouver un peu plus bas, dans la baie d’Ilha Grande.
En attendant, Claude ayant pitié de nous voir ramer nous servira de chauffeur et Michel trouvera le « bricolo » qu’il nous fallait pour réparer notre petit Tohatsu.

Mais c’est pas tout ça. On n’est pas venu là pour rigoler.
On est à Rio tout d’même !

Nous devons aller la visiter cette fameuse ville . . .


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