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Notre visite du Paraguaçu est hélas terminée. Mais nous y reviendrons…un jour… |
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Car nous avons grande envie de nous installer un mois ou deux devant l’un de ces villages et faire plus ample connaissance avec cette population adorable. |
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Mais pour l’instant, nous devons préparer notre descente vers l’Argentine – Saison oblige ! Nous sommes donc de retour à Itaparica pour les préparatifs de départ. |
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La liste des bricoles à faire étant toujours interminable et sans fin sur un bateau, diverses réparations et un bon carénage nous attendent. |
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Ah ! avant de poursuivre, j’ai une bonne nouvelle … pour moi surtout ! |
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Mais aujourd’hui, nous laissons les corvées. Car en ce mercredi 7 janvier 2009, nous commémorons l’indépendance d’Itaparica. |
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En effet, si le Brésil a obtenu l’indépendance en 1822, l’île d’Itaparica devra attendre le mois de janvier 1823. |
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Comme tout le monde à Itaparica en ce grand jour, nous allons donc voir le défilé. |
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C’est ensuite au pas de course que les indiens déferlent dans les rues de la ville. |
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Pour ce que nous avons pu comprendre, voici l’histoire mise en scène :
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Ne nous en demandez pas plus. Nous n’avons pas tout saisi !!! |
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Sur l’une des places d’Itaparica, un char à l’effigie d’un indien assis sur un dragon trône jour et nuit dans une jolie cage. |
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Nous nous demandions ce qu’il pouvait bien faire là. Aujourd’hui, les grilles sont ouvertes et l’indien sur son dragon est le roi du défilé. |
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Derrière les indiens, des femmes défilent. |
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Nous croisons Omara qui, quoique débordée par sa participation dans l’organisation de cette journée particulière, a amené des tee-shirts pour nous. |
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Nous les enfilons, touchées qu’elle ait pensé à nous, et nous retrouvons à défiler avec ces femmes qui réclament la reconnaissance de Maria Filipa comme un personnage important dans la lutte pour l’indépendance d’Itaparica. |
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Le défilé s’arrête devant l’église. |
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Les indiens vont à la messe. ![]() Ça alors ! |
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Nous apprenons que l’Église avait alors pris le parti des indiens contre l’Etat portugais. Les indiens lui sont donc toujours très reconnaissants. |
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Le sermon d’un prêtre venu pour l’occasion aura été exceptionnel, nous dit-on. |
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Celui-ci profitera de cette commémoration pour oser dénoncer et blâmer haut et fort la corruption, la drogue, le pouvoir des mafias et bien d’autres lacunes que subit son pays, provoquant semble-t-il une grande émotion parmi la population. |
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Pendant ce temps, ne comprenant pas le brésilien – belle excuse ! - nous allons nous désaltérer accompagnés de nos amis Pierre et Tove, dans un petit bar de la place. |
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Une bonne bière pour ces messieurs. Une bonne caïpirinha pour ces dames.
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Car dans quelques jours, nous devrons être en pleine forme |
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