Ville à l’architecture coloniale très bien conservée, Cachoeira est installée au pied d’un ensemble de collines, le long du Rio Paraguaçu.

Cette ville est surtout renommée pour la sculpture sur bois, le candomblé et sa production de tabac – le meilleur du Brésil parait-il !

En bateau, Cachoeira est la dernière escale possible. Après, il y a le barrage et plus assez d’eau.

Les fonds remontent beaucoup et le passage est délicat. Mais avec un dériveur, il est tout à fait possible de remonter jusque là.

Mais nous optons pour la route.
Nous n’avons pas assez de temps, et surtout nous souhaitons découvrir l’intérieur.

Abattue par une fièvre de cheval et les cours ayant repris, Candice préfère rester à bord.

Nous lui confions donc les bateaux : Pjuske et Vent de Folie.

8 heures – Tout le monde est levé.
Un exploit tant sur Pjuske que sur Vent de Folie.

 Candice fait donc le taxi et nous dépose au bout du pont de Maragojipe où nous mouillons..

Le bus part trop tard. Nous prenons un taxi et roulons un peu trop vite hélas pour admirer cette campagne verdoyante.

 

Une demi-heure plus tard, nous sommes à Cachoeira.

La taxi nous dépose après le vieux pont qui sépare São Felix de Cachoeira.

 

La chaleur est déjà caniculaire.

Très vite, une petite halte s’impose. Nous avons soif et une petite dame vend des choses alléchantes.

Beignet pour les uns, pâtisserie pour les autres et un jus de goyave succulent.

Assis sur notre muret, nous profitons de cette pause pour observer la vie locale.
  

Nous arrivons ensuite sur une grande place où semble être concentrés les édifices à visiter.

   

Nous sommes hélas lundi. Et le lundi, églises et musées sont fermés.

Tant pis pour le musée du tabac !

Les hommes ne fumant plus ni l'un ni l'autre, ainsi ils ne seront pas tentés.

Nous n’en admirerons pas moins ces façades superbes, ces sculptures des orixas (représentation des dieux du candomblé), ces édifices majestueux et ces multiples églises, toutes charmantes.

       
                           
Pierre ayant gardé une âme d’enfant ne peut résister.  
Mais oui t’es beau. Allez, descend maintenant !!!

Anachronisme de la vie Brésilienne.

Nous visitons une superbe pousada (pension) où il serait tentant de passer une nuit.

Alors que nous n’espérons plus, un jeune guide nous propose la visite de la maison des esclaves dont il détient l’impressionnante clé.

  

Voisinant avec cette jolie place, des rues pavées - l’envers du décor :

Deux clichés qui pourraient résumer le Brésil.

Nous flânons ensuite dans les petites rues colorées de Cachoeira.

  

Depuis la rive, São Felix fait face à Cachoeira.

   

Nous reprenons le pont, à pied cette fois et avec la plus grande vigilance.


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