. . . nous arrivons à Santiago do Iguape.

Tout le monde est là. Nous sommes les derniers à jeter l’ancre.

Dans les villages du Paraguaçu, la vie semble s’être arrêtée il y a des décennies.

   Nous ressentons aussitôt un sentiment de paix et de totale sécurité.    

Les enfants courent dans les rues. Les jeunes jouent au foot. Les anciens discutent autour d’une bière.

Le moyen de locomotion le plus fréquent ?  

De petits chevaux superbes et rapides.

Mais il se fait tard !

Nous devons aller nous préparer pour cette soirée du réveillon que nous passons chez Emmanuelle et Jean-Pierre dont nous venons de faire la connaissance.

Manu et Jean-Pierre sont des français arrivés là en voilier il y a quelques années.

Ils ont aimé l’endroit. Ils s’y sont installés. Et leurs deux enfants, maintenant jeunes adultes, ont grandi à Santiago.

Jean-Pierre et Manu tiennent une Pousada (équivalent d’un gîte).

Mais la publicité n’est pas leur fort. La Pousada est donc rarement utilisée et nous sommes reçus à la maison, avec une grande générosité et une réelle amitié.

Nous nous régalons d’une cuisine typiquement brésilienne– à part les huîtres dont Rémy a bien dû avaler goulûment  quelques douzaines ( !) - avec, entre autres plats plus savoureux les uns que les autres, une Moquequa (plat typique) inégalable.

Nous sommes bien plus nombreux que prévu.

Les équipages de 8 voiliers occupent la grande table de Manu et Jean-Pierre.

Parmi eux, nos amis de Pjuske, Pierre Jo et Tove, Daniel, Richard et Nathalie, Antoine et Céline sur Shana, et Jean-Yves et Laurence avec leurs 4 adorables enfants sur Hinayana.

Il y a aussi quelques équipages du rallye des îles du Soleil actuellement en escale à Salvador.

Parmi eux, je vous présenterai le plus connu, le sympathique Patrick Naegels, propriétaire de Caramel et dont le site est un puits d’informations pour les navigateurs.

   Et Patrick se souviendra du voisinage de Rémy.

Il y a laissé sa belle chemise blanche.                          
  Seul l’insigne du rallye a pu être sauvé !
                              Promis, il ne l’a pas fait exprès !

Mais pour un bon Bordeaux, cela n’en valait-il pas la peine cher Patrick ?... !!!

Manu ayant présenté à Candice des jeunes filles de Santiago, notre fille nous faussera compagnie toute la soirée.
Elle fêtera la nouvelle année avec ses nouvelles amies et passera une bonne partie de la nuit à danser.

La nuit suivante aussi…d’ailleurs !!!

Et pour nous, l’essentiel est qu’elle ait retrouvé le sourire.

Car depuis la rentrée, notre petit mousse n’a pas du tout le moral. Le stress du BAC probablement.

Quant à nous - les vieux ! - nous passons une très agréable soirée.

Le groupe se dissout avant les 12 coups de minuit.

Les hommes – éternels enfants ! – vont faire "péter" des fusées sur la plage. Nous restons avec Manu et Jean-Pierre qui nous emmènent en haut du village.

Un groupe local - 2 jeunes et un papi très passionné - joue de la samba.

Nous attendons un certain temps que ces messieurs se mettent en place.
La musique et les chants commencent.
Les femmes viennent, une à une, danser devant les musiciens.

Ici, on danse la samba.

Ces petits pas rapides. Ces hanches qui bougent avec une grande légèreté.
 
C’est superbe.

Important. Que dis-je… très important ( !) :

Qu’il la fasse au citron ou au jus de cajou, Jean-Pierre fait une excellente caïpirinha !!!

Mais je me souviendrai aussi de la moquequa et des cajous confits de Manu.

Nous reviendrons un de ces jours. C’est promis !

Quant à ceux qui souhaiteraient passer un très agréable moment chez ce couple sympathique dans ce village où les gens sont adorables :  
jpsantiagotour@hotmail.com     Site :  www.jpsantiago.com

C’est avec bien des regrets que nous quittons Santiago.                                            

Direction Maragojipe,              
                                          
                                               un autre village sur la rive du Paraguaçu . . .