Le mouillage est un peu glauque.

Mais nous sommes ici pour une raison bien précise.


À Maragojipe, le samedi matin, a lieu le grand marché.

Nous ne savons où laisser les annexes car la plage, à marée basse, se découvre sur 150 mètres de vase.

Or, tirer Zodiac et moteur dans la vase… on s’en passe !

Nous pourrions l’amarrer au bout du pont, mais toute la journée les jeunes s’amusent à plonger et que vous soyez en bas ou pas ne change rien.

Nous optons donc pour la plage et le retour n’eut pas été une sinécure si un charmant jeune homme, pataugeant dans l’eau, n’eut la gentillesse d’en sortir et de courir aider Rémy, afin de soulager ces dames haletantes après à peine 20 mètres.

C’est en convoi exceptionnel que nous débarquons à Maragojipe.

Nous sommes accompagnés de Laurence, Jean-Yves et leurs quatre enfants, équipage d’Hinayana.

 

 
 

Dans une petite ruelle, notre regard est attiré par une fenêtre.
     Une immense crèche emplit la petite pièce de cette maison.
        Une dame nous fait signe d’entrer.
             Neuf paires de chaussures sont déposées sur le tapis du hall.
                  La pièce est pleine.

Nous poursuivons notre ascension dans ces charmantes petites ruelles très colorées.

Nous voici au marché.

         

Les mules attendent le retour de leurs propriétaires et fruits et légumes jonchent la place.

    
Fin du marché :                               

Parmi les nombreux étals, l’un d’eux attire notre attention.

   

C’est le casino local.

Des numéros sont inscrits sur de grands cartons. Des hommes misent sur l’un ou plusieurs de ces chiffres et les dés décident du gagnant. Les sommes mises en jeu sont petites (souvent 2 Reais) et l’on gagne souvent.

Quelques kilos de fruits à des prix dérisoires viennent emplir les sacs à dos.     

Rémy est content.    Il a trouvé un joli seau !

Ce seau sera béni.

Il sauvera nos divers achats. Et surtout nos cajous bien mûrs se liquéfiant à vue d’œil sous une température de plus de 35 degrés Celsius.


Nous montons ensuite sur les hauteurs de la ville.

La vue est superbe.

             
  

Un petit tour dans cette magnifique église.

         

Et nous arrivons dans la ville haute.


(assemblage artisanal de 2 photographies)

      Coucou…on est là... tout en bas !
He !...Ho !...Moi aussi j'suis là !   

Accablés par la chaleur croissante, nous retrouvons nos amis Pierre et Tove ainsi que Richard et Nathalie installés à la terrasse d’un bar.

          

Il n’est pas encore midi et nous suffoquons.

Retour sur où la cuisson des cajous pour la confiture ne peut plus attendre.

   Allez Capitaine !  Aux fourneaux !

Moi, j’ai hâte que mes coussins soient terminés.

Et j’ai encore du boulot !!!  

Avec la marée, Pjuske   et quittent Maragojipe pour le village de

São Fancisco do Paraguaçu . . .

 

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