Nichée dans une vallée entourée de basses montagnes, Sucre n’est qu’à 2800 mètres d’altitude. Le climat y est donc doux et très agréable.

Enfin une ville normale !

C’est à Sucre que fut déclarée l’indépendance et, pour beaucoup, elle est la capitale du pays.

Mais elle n’est en fait que la capitale constitutionnelle, alors que La Paz est le siège du gouvernement et des finances.

Sucre est aussi une ville universitaire et de nombreux touristes "craquent" pour cette ville aux façades peintes à la chaux, avec de jolis patios et une ambiance très chaleureuse.

Nous craquerons aussi.

Sucre est une ville très animée et très belle. Et nous y passerons l’un des séjours les plus agréables de ce périple en Bolivie, en terme de bien être.

Ecrivains publics

Préfecture de Chuquisaca, ancien palais de l’archevêque.

Fondée en 1538, la ville s’est appelée Charcas, puis Chuquisaca sous les Incas. Elle changea de nom avec l’arrivée des espagnols et fut alors La Plata jusqu’à l’indépendance.
Puis elle devint la capitale de la nouvelle République de Bolivie, sous la présidence de Simon Bolivar, auquel succéda le maréchal Sucre qui donna son nom à la ville.

Nous rangeons gros pulls et parkas et revêtons enfin les tee-shirts pour profiter de la ville et de sa richesse culturelle.

Car Sucre abrite un grand nombre d’églises et couvents superbes, ainsi que de nombreux musées (appartenant souvent à l’Eglise) permettant de faire découvrir l’art colonial, mais aussi la culture indigène.

Notre guide préféré nous a concocté un programme chargé.

Ce programme est le suivant :

Le musée du couvent de la Recoleta
Le musée du textile et des arts indigènes (musée Asur)
La vue depuis les toits du couvent San Felipe Neri
Le musée ethnologique et folklorique (Ethnies Uru et Chipayas)
Le musée universitaire (avec ses  meubles et peintures de l’époque coloniale, mais surtout les momies).

Tarabuco, petit village perché et son célèbre marché dominical, où nous aurons l’impression de faire un voyage dans le temps.

Nous irons également visiter les villages alentours :

Samedi 8 mai

Pour monter sur les hauteurs de la ville, deux solutions : le minibus, petit et souvent "bondé" ou la marche.

Nous avons bien dormi et sommes plutôt en forme cette fois. Nous optons donc pour la marche afin de nous préparer aux futures "grimpettes" dans les ruines prévues au programme de notre visite de la Bolivie.

Occasion pour nous de découvrir la vie en dehors du centre ville.

Nous montons vers le

Couvent et musée de la Recoleta.

Lorsque nous arrivons,
            un prêtre sort de l’église.

Il y avait un baptême.

Après l’enfant, il reste une chose très importante à baptiser :

la voiture.

En effet, en Bolivie, on baptise les véhicules.

Impossible de rouler avec un nouveau camion, bus ou voiture sans avoir appelé un représentant de l’Eglise.
Curieusement, cette dernière semble se prêter au jeu sans aucun scrupule. Mais, pour convertir ces populations indiennes, peut-être a-t-elle dû faire quelques concessions ?

 

Dans un petit bureau, à l’entrée de l’église, les tarifs sont affichés.

Ce sont les prix non pas du musée mais des messes.

Baptême, enterrement, messe d’anniversaire…

De 10 à 50 bolos, chacune son prix.

Et si vous souhaitez un mariage dans la chapelle, ce sera 200 bolos.

Le couvent de la Recoleta est charmant et inspire la paix.

En plus d’offrir une très belle vue sur la ville, ce couvent avec ses jardins fleuris et son patio aux orangers est superbe.

Ce cèdre millénaire est l’unique survivant d’une espèce autrefois abondante à Sucre. 
Il a 1400 ans et il faut plus de 8 personnes pour en faire le tour avec les bras.

La croyance populaire dit que, si l’on fait le tour de cet arbre par la gauche, on se mariera, par la droite, nos vœux se réaliseront.

                       Ou peut-être l'inverse?...!

Le musée abrite des sculptures et peintures anonymes du 16ème au 20ème siècle, dont de nombreuses représentations de St François d’Assise.

Utilisée jusqu’en 1967 pour veiller le religieux défunt et transporter son corps jusqu’au cimetière du couvent.

L’ancêtre de la fourchette et la cuiller.

Dans le choeur de l’église, ces sculptures en bois des années 1870 sont chacune unique et représentent les martyrs franciscains, jésuites et japonais crucifiés à Nagasaki en 1595.


Demain, c’est dimanche.

Et le dimanche, c’est jour de marché dans l’un des villages les plus typiques de la région. Ce village, perché dans la montagne, c’est Tarabuco . . .


(Accueil du site)

Et la visite organisée vers les villages des indiens Jalq’a. Visite que nous regretterons amèrement et dont nous ne sommes pas du tout fiers.