Après une nouvelle semaine de folie pour acheter tout ce dont nous avions besoin pour le bateau, nous allons à Tigre faire les formalités de sortie et larguons les amarres du Club Barlovento. Destination : de nouveau l'Uruguay, mais cette fois sur le Rio de la Plata, dans le port de Juan Lacaze, conseillé par notre ami Joé qui nous attend là bas. Ce mercredi 11 décembre est pour nous un grand jour. Non parce que c’est la Sainte Danièle (!) Comme vous le savez maintenant, si les visites en bus jusqu’à Iguazu, la Péninsule de Valdes, la Patagonie et les Andes nous ont enchantés, nous n’avons pas du tout apprécié Buenos Aires et sa banlieue, surtout avec un voilier, et encore plus avec les autorités qui n’ont qu’une hâte lorsque nous arrivons : nous voir repartir. Nous sommes donc enchantés à l’idée de quitter ce pays. |
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Moi un peu moins. Car pendant ce temps, les toilettes sont condamnés. |
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Le soir : halte pour la nuit à Colonia pour faire de nouveau les formalités d’entrée en Uruguay (car à Juan Lacaze, point de service d’immigration). |
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Port de Colonia del Sacramento |
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Jeudi 13 novembre |
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Nous repartons et arrivons dans l’après-midi à Juan Lacaze, Club Nautico Puerto Sauce, où nous laisserons le bateau pendant notre séjour au Chili. Vous noterez que, hormis la pompe des toilettes – petite panne très banale sur un voilier – il ne nous est rien arrivé ! Pourvu que ça dure ! |
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Hidrografía (bureau) du port de Juan Lacaze |
Le port |
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Le port pourrait être agréable s’il n’avait pas les inconvénients de la grande majorité des ports uruguayens : place au quai payante sans aucun service (l’eau et l’électricité sont facturées en plus - et à Juan Lacaze "pas donné"). Et il n’y a pas d’échelle pour monter sur le quai (obligation de prendre l’annexe pour sortir du bateau). Pour toutes ces raisons, nous restons donc à la bouée. Et on s’en fiche, car nous on préfère le mouillage. Et nous y serions très bien si n’était un inconvénient majeur : la papeterie. |
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Cette papeterie est juste devant le port. L’odeur est parfois pestilentielle et insupportable en été, et le bruit incessant. Sans parler de la suie noire qui se déposera partout dans le bateau et que nous aurons le bonheur de découvrir lors de notre retour du Chili. |
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Nonobstant cette usine, Juan Lacaze est un petit village qui n’a rien de particulier mais qui nous plait beaucoup. Ici, aucune côte à grimper pour aller en ville. Il s’en dégage un sentiment de paix. Et les habitants sont très chaleureux. |
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Du port vers la ville |
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Le soir, nous prenons l’annexe et faisons « notre sortie à terre ». Nous retrouvons quelques habitués au bar du club de voile : Roberto, Eber, Lenhart, Claudio (qui surveillera l’amarrage de notre bateau en notre absence), sans oublier Joé, le boute en train de l’équipe. Autour d’un verre – le plus souvent plusieurs ! – nous partageons de bons fous rires et cela nous comble car nous en avions grand besoin. |
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Les jours passent... Les fêtes de fin d’année approchent. Faut qu’on y aille ! Car n’oublions pas que nous sommes ici pour y laisser Vent de Folie pendant notre escapade au Chili. |
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Aussitôt arrivés, nous avions réservé le (ou plutôt les) bus pour le Chili (aucune envie d’être compressés dans un avion alors que nous avons le temps – c’était du moins ce que nous pensions avant d’arriver - voir pages suivantes). Départ le matin du vendredi 20 décembre. Arrivée prévue le lendemain soir à Viña del Mar, via Santiago, où notre fille nous accueillera probablement avec beaucoup de joie vue l’impatience dont elle témoigne lorsque nous lui parlons par Skype. |
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Vendredi 20 décembre |
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Oups ! 5 heures... faut qu’on se bouge. Le bus démarre à 5 heures 45 (et les bus uruguayen partent toujours à l’heure voire à l’avance). Nous devons charger les bagages dans l’immense barque du club (l’annexe devant rester à bord), ramer jusqu’au quai, monter le quai avec tout notre "barda" (car l’eau est très basse ce matin), puis courir jusqu’au centre ville où nous prendrons un premier bus qui nous arrêtera en pleine campagne, lieu de correspondance pour toutes les autres destinations, en l’occurrence pour nous, Montevidéo. |
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Bou !!!
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