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Notre départ définitif (nous l’espérons) de Mercedes est prévu pour mi-novembre. |
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Durant tout le mois d’octobre, nous nous activons pour faire toutes les finitions importantes (blocages portes et gazinière pour les navigations, installation du nouveau convertisseur, protection des batteries dans la soute arrière…etc.). |
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Fin octobre Repas sur |
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Mi-novembre Selon les annonces météorologiques, si la hauteur d’eau le permet, nous pourrons partir la semaine prochaine. |
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Dernière soirée pizza, toujours avec Marco et Mabel, chez Teresita et Santiago, qui, eux aussi, nous manqueront beaucoup. |
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Dernière semaine à Mercedes Une semaine de folie, mais notre énergie est décuplée par notre joie de partir.
D’un côté ce qui peut servir, de l’autre ce qui ne servira plus (tout au moins nous l’espérons). Le pont se vide… Nous distribuons à qui veut le bois, isolant frigo, grille, morceaux d'acier… Puis gros coup de jet d’eau sur le pont.
Malgré l’état de la peinture, il est méconnaissable.
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Nous sommes quasiment prêts. |
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Poisse avant départ
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Le groupe fonctionne mais nous n’avons pas de froid dans le réfrigérateur. Nous appelons Javier, notre installateur, qui vient aussitôt. |
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Ne trouvant rien, il refait le plein de gaz. |
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Nous pensons que le problème vient de l’évaporateur. Trop tard pour tout démonter et le changer. D’autant qu’en Uruguay, nous avions déjà cherché, aucun ne correspond aux dimensions de ce frigo.
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Nous ne savons pas si un jour nous aurons un frigo qui fonctionne. Et même si nous n’imaginons pas vivre sans, nous comprenons pourquoi nombre de "voileux" ont décidé de ne plus en avoir à bord. |
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Mercredi 22 novembre 2013 Nous partons !!! |
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Midi Nous larguons les amarres. Il y a beaucoup de vent, nous sommes plaqués contre le quai. Je sens que ce départ va encore être marqué dans les annales ! De nouvelles bouées, installées tous les 5 mètres, nous bloquent la sortie. Nous passons par l’avant, vers le petit quai, " à fond la caisse" pour l’éviter. Comme l’on dit dans le jargon maritime : « nous avons failli nous manger le quai ! » Ouf ! C’est passé et nous n’y reviendrons plus ! |
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1er jour C’est la canicule - 15 heures : nous jetons l’ancre sur le rio Negro |
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2ème jour - Toujours la canicule Après quelques milles, pause déjeuner à l’ancre (n’oublions pas que nous avons décidé de prendre le temps). Puis nous repartons. |
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Fin d’après-midi, nous approchons de Nueva Palmira (toujours en Uruguay). Pas envie de passer cette nuit au port - Il fait beau - Nous jetons l’ancre de nouveau pour la nuit. Par contre, demain nous devrons nous mettre à l’abri car le mauvais temps est annoncé pour lundi. |
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Dimanche 24 novembre Nueva Palmira |
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Bonne nouvelle : lorsque nous entrons à Palmira, nous apprenons que notre fille est déjà arrivée au Chili. |
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Le mauvais temps annoncé pour lundi se prolonge. Impossible de partir mardi. Comme à Mercedes, l’eau monte très rapidement. Notre voisin connaît bien ce port. Il nous conseille de nous écarter du quai. L’eau peut monter encore et Vent de Folie pourrait monter sur le quai. |
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Ah non alors, ça ne va pas recommencer !!! Nous suivons donc immédiatement ses conseils. |
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A bord de l’annexe de Luis, notre voisin argentin et non moins charmant, Rémy et lui vont jeter nos ancres respectives perpendiculairement à nos voiliers afin de pouvoir les écarter du quai. |
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Quand je dis ancre, pour nous ce sera notre gros grappin sénégalais, bien plus léger et très efficace dans ce genre de situation. Puis nous tirons sur les ancres pour nous écarter le plus possible du quai. |
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Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il ne va pas s’ennuyer longtemps. |
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Mercredi 27 novembre Les ennuis recommencent. Ont-ils jamais cessé d’ailleurs ? |
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Dans la nuit, il a plu et ce matin, il ne fait pas beau. Mais la météo annonce une nette amélioration tout au long de la journée. Nous pouvons donc partir. A peine sortis du port, l’alarme se déclenche. |
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L’habitude aidant, donc, nous imaginons immédiatement la raison de cette montée de température : le filtre est de nouveau obstrué – comme quoi, les "emmerdes", ça peut être formateur ! Vu le nombre de branches, racines et îlots d’herbe qui flottent sur ces rios, rien d’étonnant. Le vent est fort et l’air est glacial, impossible de plonger. Je veille dans le cockpit tandis que Rémy va refaire un petit tour dans son compartiment préféré et souffle dans la sortie d’eau. |
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C’est bon ! Nous redémarrons. |
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Quelques instants plus tard… Nous sommes un peu plus loin, toujours sur le Rio Uruguay. Ce bruit me rappelle celui que faisaient nos drosses à l’époque, lointaine certes, où elles nous causèrent tant de problème.
Impossible d’oublier nos multiples entrées périlleuses dans les ports de Méditerranée*. (* si vous voulez vous amuser, relisez les pages Méditerranée, notre première année de voyage. Nous avons eu alors tant de péripéties que nous-même attrapons le fou rire chaque fois que nous les relisons) Rémy et moi nous regardons. Sans avoir besoin d’échanger une parole, nous sortons immédiatement la barre franche « au cas où ». |
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Le claquement se répète, moins fort mais incessant. Houou ! Je sens que cette journée va encore nous porter la poisse !
Il va commencer à y prendre goût ! Les minutes pour approcher de la rive nous semblent des heures. Si nous perdons l’hélice au beau milieu de ces rios, nous sommes fichus. Car des années peuvent s'écouler avant que nous trouvions un moyen pour en sortir notre « 15 tonnes ». Nous sommes à 7 mètres de fond – Marche arrière toute pour freiner le bateau. |
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Midi, le temps ne se lève pas – Froid glacial et bruine jusqu’au soir. |
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18 heures 30 Nous sommes frigorifiés et le stress nous a épuisés l’un et l’autre. Mais ici, nous devrions être au calme.
Quoique ? ![]() ![]() |
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Bon, pour demain, qu’est-ce qui nous attend encore ??? |
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Jeudi 28 novembre Grand beau temps Ah si vous craignez les chocs thermiques, faut pas venir ici ! |
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Nous retrouvons le Rio Lujan qui va de Tigre au Rio de la Plata. |
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La grande roue de « El parque de la Costa » de Tigre. |
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Il fait de plus en plus chaud. Ce Rio Lujan est interminable. Mais n’étant pas revenus ici depuis longtemps, nous apprécions la balade. |
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Midi
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Visite du club. |
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Piscine, bar restaurant, verdure à souhait - Ce club est magnifique. Même les oiseaux s’y plaisent : |
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Petite déception : nous pensions pouvoir disposer d’Internet au bar-restaurant du club. Que Nenni ! La chance étant notre fidèle amie, le club a récemment décidé de changer de fournisseur d’accès. Ils ont donc interrompu l’ancien contrat et attendent un hypothétique installateur pour le nouveau. Quand ? Ah oui, forcément. N’oublions pas que nous sommes en Amérique du Sud ! |
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Nous sommes donc sans connexion Internet pour contacter notre fille chérie et l’accompagner un peu pour sa première semaine au Chili. Dès que nous le pourrons, nous filerons au cybercafé le plus proche (façon de parler !).
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Il fait en moyenne 35 degrés à l’ombre. Et nous sommes sans réfrigérateur - Génial ! Nous sommes à des lieues de la moindre épicerie, kiosque et cybercafé. Quant aux vélos, la côte pour aller du club à la première rue commerçante est telle qu’ils resteront sur le pont - Super extra Génial ! Le moral est de nouveau en chute libre.
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De la part d’un sympathique Argentin (car il y en a, tout de même !!!) rencontré à Mercedes, lui-même sociétaire de ce club, nous nous présentons au club Nautico de San Fernando - nom à retenir par les navigateurs et surtout…à fuir absolument ! 5 minutes plus tard, nous passons la porte dans le sens inverse : Les secrétaires nous reçoivent très aimablement et écoutent notre demande. Elles téléphonent alors au responsable. Nous entendons la conversation :
Les secrétaires sont très gênées, elles nous regardent d’un air compatissant, mais nous comprenons qu’elles s’attendaient à ce genre de réponse.
Nous faisons un scandale dans le hall du club et partons, totalement abattus par cet accueil déplorable. Jour après jour, nous pourrons même constater une grande amabilité de la part de tous les sociétaires de ce club. Certains nous féliciteront même de posséder « un beau bateau » – Incroyable vu l’état de la coque dont nous avons plutôt honte dans ce club très « comme il faut ». Un très bon point pour ce Club Barlovento - nom à retenir par les navigateurs, dans le sens positif cette fois (attention : comme pour tout club argentin, les contacter avant pour savoir si une amarre est disponible). |
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Bon, c’est bien beau tout ça, mais on n’est pas là pour passer des vacances. Nous devons acheter une nouvelle survie (canot de sauvetage) et trouver au plus vite un frigoriste. |
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Notre ami Luis (rencontré à Palmira et revenu au club Barlovento peu après nous) nous donne deux personnes à contacter. |
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Jeudi matin Daniel, notre nouveau frigoriste, arrive chargé d’un équipement incroyable, dont LE testeur de fuite que nous espérions. Diagnostic : c’est l’évaporateur. Il faut le démonter (il est collé au Sika pour ceux qui connaissent) et refaire tout ce que nous avions fait à Mercedes (soudure, purge, plein de gaz…) – Génial ! D’autant que nous ne savons pas si (ou quand) nous trouverons un évaporateur qui puisse aussi nous servir de freezer, comme le précédent. |
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Nous sommes sans frigo depuis 1 semaine. Et c’est toujours la canicule. Depuis notre arrivée, je vais matin et soir voir le personnel du restaurant du club pour mendier une petite place dans leur congélateur afin de congeler des bouteilles d’eau. Un grand merci à ces messieurs grâce auxquels nous avons pu manger autre chose que des pâtes et surtout nous rafraîchir pendant ces jours de canicule. |
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Frigo – Epilogue |
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Daniel se démènera pour trouver le même évaporateur et, avec beaucoup trop de lenteur selon nous mais un grand perfectionnisme, nous laissera avec un réfrigérateur qui fonctionne parfaitement. Ouf ! Nous allons pouvoir remettre des glaçons dans la caïpiriña !
Sous 35 degrés à l’ombre, nous prenons les sacs à dos et grimpons la côte inoubliable depuis le club pour aller dans les rues commerçantes. Quelques kilos de peinture, 1 barre inox, 2 mètres 50 de tuyau échappement bien gros et bien rigide, 4 portes en plexiglas pour notre cuisine… Ajoutons l’avitaillement…. Nous en avons plein les sacs à dos, pleins les bras… |
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Lundi 9 décembre : dernières courses avant le départ prévu mardi. Mardi : mauvais temps - départ reporté au lendemain. Destination : le port de Juan Lacaze, sur le Rio de la Plata, en Uruguay . . . |
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