Notre départ définitif (nous l’espérons) de Mercedes est prévu pour mi-novembre.

Durant tout le mois d’octobre, nous nous activons pour faire toutes les finitions importantes (blocages portes et gazinière pour les navigations, installation du nouveau convertisseur, protection des batteries dans la soute arrière…etc.).

Fin octobre

Repas sur , improvisé par Mabel et Marco pour nous faire leurs adieux.

   

Gracias Mabel por tu amabilidad, tu discreción y tu delicadeza infinita.
También, felicitaciones por tu paciencia para soportar a Marco - jajaja !
Merci Mabel pour ta gentillesse, ta discrétion et ton infinie délicatesse.
Félicitations aussi pour ta patience à supporter Marco - LOL !

Marco, te vamos a extrañar mucho !
Gracias por tu amistad que nos fue tan preciosa.
No olvides las hermosas palabras francesas que te enseñamos (palabras que le gustaron mucho a Marco pero que no citaré aquí, para no chocar a los niños).
No olvides tampoco que siempre habrá un lugar para ti sobre Vent de Folie.
Hasta pronto, porque estamos seguros verte de nuevo muy rápidamente.
Te esperamos sobre Vent de Folie. Veni cuando quieres - Hasta pronto... "Morpion" !
Marco, tu vas beaucoup nous manquer !
Merci pour ton amitié qui nous fut si précieuse.
N’oublie pas les jolis mots français que nous t’avons enseignés (mots que Marco a adoré, mais que je ne citerai pas ici afin de ne pas choquer les enfants !!!).
Nous t’attendons sur Vent de Folie. Viens quand tu voudras - À très bientôt... Morpion ! (ce mot étant de loin le plus correct que nous lui ayons appris !!!)

Mi-novembre

Selon les annonces météorologiques, si la hauteur d’eau le permet, nous pourrons partir la semaine prochaine.

Dernière soirée pizza, toujours avec Marco et Mabel, chez Teresita et Santiago, qui, eux aussi, nous manqueront beaucoup.


(Photo de Santiago et Tere prise un an plus tôt)

Ce couple d’une simplicité et d’une générosité incroyable restera à jamais dans notre cœur.

Este pareja de una gentileza y una generosidad increíble se quedará para siempre en nuestro corazón.

Muchas besitos para vosotros dos !

Parmi ceux que nous laisserons avec grand regret à Mercedes, ajoutons Alberto, le gardien du port dont j’ai souvent parlé sur ce site, et que nous regrettons de n’avoir pu saluer personnellement une dernière fois le jour de notre départ.

 

Dernière semaine à Mercedes

Une semaine de folie, mais notre énergie est décuplée par notre joie de partir.


Il nous faut trier tout se qui traîne sur le pont.

D’un côté ce qui peut servir, de l’autre ce qui ne servira plus (tout au moins nous l’espérons).

Le pont se vide… ...les poubelles du port se remplissent…

Nous distribuons à qui veut le bois, isolant frigo, grille, morceaux d'acier…

Puis gros coup de jet d’eau sur le pont.

n’avait pas pris une douche depuis des lustres.

Malgré l’état de la peinture, il est méconnaissable.

 

Nous sommes quasiment prêts.
Départ convenu pour ce vendredi 22 novembre.

Poisse avant départ
(Il en fallait bien une !)


Mercredi, soient deux jours avant le départ : panne du frigoGrrr !

Le groupe fonctionne mais nous n’avons pas de froid dans le réfrigérateur. Nous appelons Javier, notre installateur, qui vient aussitôt.

Ne trouvant rien, il refait le plein de gaz.
Ça fonctionne…2 heures.
Gloups ! 

Nous pensons que le problème vient de l’évaporateur. Trop tard pour tout démonter et le changer. D’autant qu’en Uruguay, nous avions déjà cherché, aucun ne correspond aux dimensions de ce frigo.

Ayant décidé de prendre notre temps pour ce voyage, le frigo est plein - Génial ! - Et dès notre arrivée en Argentine, nous devrons trouver un frigoriste - Super extra génial !!!

Nous ne savons pas si un jour nous aurons un frigo qui fonctionne.
Mais nous pourrons dire qu’il nous a bien fait ch.. !!!!!!!!!

Et même si nous n’imaginons pas vivre sans, nous comprenons pourquoi nombre de "voileux" ont décidé de ne plus en avoir à bord.

Mercredi 22 novembre 2013

Nous partons !!!

Au programme : sans nous presser, nous irons jusqu’à Nueva Palmira, port charmant où nous pourrons faire les formalités de sortie. Puis direction l’Argentine où nous descendrons le Rio Lujan jusqu’au club Barlovento qui nous attend.


Avant de partir nous prenons des nouvelles de notre pigeon voyageur qui, pendant notre petit périple sur les rios uruguayens, volera au dessus du Pacifique pour arriver à Santiago du Chili.

Midi

Nous larguons les amarres.

Il y a beaucoup de vent, nous sommes plaqués contre le quai.

Je sens que ce départ va encore être marqué dans les annales !

De nouvelles bouées, installées tous les 5 mètres, nous bloquent la sortie. Nous passons par l’avant, vers le petit quai, " à fond la caisse" pour l’éviter.

Comme l’on dit dans le jargon maritime : « nous avons failli nous manger le quai ! »

Ouf ! C’est passé et nous n’y reviendrons plus !

Une heure à peine après notre sortie...

A l’abordage !

Atilio et Santiago rentrent d’une balade de quelques jours et viennent nous saluer une dernière fois.

 

     

1er jour

C’est la canicule - 15 heures : nous jetons l’ancre sur le rio Negro

Petit rafraîchissement pour le capitaine qui  « n'en peut plus de cette chaleur ! »

2ème jour - Toujours la canicule

Après quelques milles, pause déjeuner à l’ancre (n’oublions pas que nous avons décidé de prendre le temps).

Puis nous repartons.

Fin d’après-midi, nous approchons de Nueva Palmira (toujours en Uruguay).

Pas envie de passer cette nuit au port - Il fait beau - Nous jetons l’ancre de nouveau pour la nuit.

Par contre, demain nous devrons nous mettre à l’abri car le mauvais temps est annoncé pour lundi.

Anecdote : Super fort mon Capitaine ?!
Afin que tout le monde suive, une petite explication sur l’AIS : un émetteur AIS envoie des signaux et permet aux autres bateaux disposant au minimum d’un récepteur AIS de connaître sa position, son cap, sa vitesse et autres détails.
Tous les gros bateaux doivent désormais être équipés d’un émetteur/récepteur AIS.

Parmi les innovations sur Vent de Folie, nous avons désormais un récepteur AIS.

Nous sommes sur le rio Uruguay, Rémy veut donc en profiter pour vérifier si l’AIS fonctionne.

Mince alors !  Ça fonctionne mais les infos ne sont pas transférées sur l’ordinateur.

Il est déçu, ne comprend pas pourquoi ça ne marche pas. Il va vérifier les branchements au niveau de la table à carte où sont tous les appareils de navigation.

Lorsqu’il remonte dans le cockpit, il tient un fil à la main :

« Ça ne risquait pas de marcher. Avec tous ces câbles à brancher, j’ai oublié que celui-ci était resté en attente. »

Rire collectif à bord !!!

Dimanche 24 novembre

Nueva Palmira

Bonne nouvelle : lorsque nous entrons à Palmira, nous apprenons que notre fille est déjà arrivée au Chili.

Le mauvais temps annoncé pour lundi se prolonge. Impossible de partir mardi.

Comme à Mercedes, l’eau monte très rapidement.

Notre voisin connaît bien ce port. Il nous conseille de nous écarter du quai. L’eau peut monter encore et Vent de Folie pourrait monter sur le quai.

Ah non alors, ça ne va pas recommencer !!!
 

Cela s’est déjà produit, nous dit-il.
Gloups ! Avec la chance que nous avons, ça va être pour nous.

Nous suivons donc immédiatement ses conseils.

A bord de l’annexe de Luis, notre voisin argentin et non moins charmant, Rémy et lui vont jeter nos ancres respectives perpendiculairement à nos voiliers afin de pouvoir les écarter du quai.

Quand je dis ancre, pour nous ce sera notre gros grappin sénégalais, bien plus léger et très efficace dans ce genre de situation.

Puis nous tirons sur les ancres pour nous écarter le plus possible du quai.

Anecdote : des Porteños adorables… ça existe !!!
Lorsque Luis et Angelica sont arrivés dans le port, nous sommes descendus aussitôt pour les aider à amarrer leur beau voilier – ce malgré le pavillon argentin, preuve que nous ne sommes pas racistes – LOL !
A notre grande surprise, à peine étions-nous descendus de notre voilier nous saluaient-ils très aimablement.
Luis a ensuite proposé de prendre son annexe pour jeter les ancres.
Puis, dans la nuit, inquiet, il s’est levé pour vérifier son amarrage. Il est ensuite descendu sur le quai et a régler nos amarres et nos défenses.

Luis et Angelica sont sociétaires dans le club de Barlovento, celui-là même où nous allons passer ce que nous pensons n’être que quelques jours.
Là bas, d’autres sociétaires, conforteront encore cette idée qu’il existe "quand même" des Porteños aimables, serviables et que la présence d'étranger ne gène en aucune manière.
Nous les remercions de tout cœur pour leur réelle sympathie.

Petit problème avec avec les contacts de l’éolienne.

Normal, notre homme à tout faire s’ennuyait !

Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il ne va pas s’ennuyer longtemps.

Mercredi 27 novembre
Départ de Nueva Palmira

Les ennuis recommencent. Ont-ils jamais cessé d’ailleurs ?

Dans la nuit, il a plu et ce matin, il ne fait pas beau. Mais la météo annonce une nette amélioration tout au long de la journée. Nous pouvons donc partir.

A peine sortis du port, l’alarme se déclenche.
Température moteur : 100 degrés
Oups !
Extinction des machines – Et on remet ça !

Anecdote : Quand on aime, on ne compte pas !
Lorsque je rédige cette page, j’ai 2 ans de retard dans notre récit. Je viens donc quelques jours plus tôt de rédiger la page concernant notre dernière sortie d’Uruguay pour l’Argentine en avril 2013.
Et je pense, en relisant mes notes, m’être mélangé les pinceaux entre les 2 sorties – Et bien non ! Cela nous est bien arrivé lors de ces DEUX voyages !!!

L’habitude aidant, donc, nous imaginons immédiatement la raison de cette montée de température : le filtre est de nouveau obstrué – comme quoi, les "emmerdes", ça peut être formateur !

Vu le nombre de branches, racines et îlots d’herbe qui flottent sur ces rios, rien d’étonnant.

Le vent est fort et l’air est glacial, impossible de plonger.
L’autre problème est que, cette fois, nous sommes sur le  Rio Uruguay, très agité. Nous sommes aussi juste à côté du port de commerce. Moteur éteint, nous dérivons. Par chance, le vent nous pousse dans l’autre sens.

Je veille dans le cockpit tandis que Rémy va refaire un petit tour dans son compartiment préféré et souffle dans la sortie d’eau.

C’est bon ! Nous redémarrons.

Quelques instants plus tard…

Nous sommes un peu plus loin, toujours sur le Rio Uruguay.
Soudain, nous entendons un claquement sec provenant de l'arrière.

Ce bruit me rappelle celui que faisaient nos drosses à l’époque, lointaine certes, où elles nous causèrent tant de problème. Impossible d’oublier nos multiples entrées périlleuses dans les ports de Méditerranée*.
 
Or après ce bruit, les drosses cassaient et il nous était alors impossible de manœuvrer avec la barre à roue.

(* si vous voulez vous amuser, relisez les pages Méditerranée, notre première année de voyage. Nous avons eu alors tant de péripéties que nous-même attrapons le fou rire chaque fois que nous les relisons)

Rémy et moi nous regardons. Sans avoir besoin d’échanger une parole, nous sortons immédiatement la barre franche « au cas où ».

Le claquement se répète, moins fort mais incessant.
Il semble finalement que le bruit vienne plutôt de l’hélice

Houou ! Je sens que cette journée va encore nous porter la poisse !


Là où nous sommes, il y a 20 mètres de fond. Nous nous dirigeons au ralenti vers la côte pour avoir moins de fond et pouvoir jeter l’ancre. Puis cette fois, pas moyen d’y échapper, Rémy devra plonger dans cette eau glacée.

Il va commencer à y prendre goût !

Les minutes pour approcher de la rive nous semblent des heures.
Silence de mort dans le cockpit.

Si nous perdons l’hélice au beau milieu de ces rios, nous sommes fichus. Car des années peuvent s'écouler avant que nous trouvions un moyen pour en sortir notre « 15 tonnes ».

Nous sommes à 7 mètres de fond – Marche arrière toute pour freiner le bateau.
Le bruit stoppe net.
Ouf !
Quelque chose devait s’être coincé dans l’hélice et la marche arrière l’a éjecté.
Peut-être à suivre…

Midi, le temps ne se lève pas – Froid glacial et bruine jusqu’au soir.

Oups ! On n’est vraiment pas beaux sur cette photo.
Mais il faut bien que je vous prouve qu’on se gèle.
Et puis, quand vous vous caillez, vous croyez que vous êtes beaux, vous ?(!)

 

18 heures 30
Nous jetons l’ancre dans un petit rio.

Nous sommes frigorifiés et le stress nous a épuisés l’un et l’autre. Mais ici, nous devrions être au calme.

 

Quoique ?    

Bon, pour demain, qu’est-ce qui nous attend encore ???

Jeudi 28 novembre

Grand beau temps

Ah si vous craignez les chocs thermiques, faut pas venir ici !

Nous retrouvons le Rio Lujan qui va de Tigre au Rio de la Plata.

   
Arrêt pour faire le plein dans une station fluviale puis nous continuons la descente du Rio Lujan sous un soleil de plomb.

La grande roue de « El parque de la Costa » de Tigre.

Il fait de plus en plus chaud. Ce Rio Lujan est interminable. Mais n’étant pas revenus ici depuis longtemps, nous apprécions la balade.

Midi

est amarré à l’entrée du Club Barlovento de San Fernando,
dans la banlieue de Buenos Aires.

   

Visite du club.

 

Piscine, bar restaurant, verdure à souhait - Ce club est magnifique.

Même les oiseaux s’y plaisent :

Petite déception : nous pensions pouvoir disposer d’Internet au bar-restaurant du club. Que Nenni !

La chance étant notre fidèle amie, le club a récemment décidé de changer de fournisseur d’accès. Ils ont donc interrompu l’ancien contrat et attendent un hypothétique installateur pour le nouveau.

Quand ?
No se puede saber. Una semana… un mes !
(On ne peut pas savoir. Une semaine… un mois !)

Ah oui, forcément. N’oublions pas que nous sommes en Amérique du Sud !

Nous sommes donc sans connexion Internet pour contacter notre fille chérie et l’accompagner un peu pour sa première semaine au Chili.

Dès que nous le pourrons, nous filerons au cybercafé le plus proche (façon de parler !).

Nouvelle de notre Kiwi en exportation provisoire au Chili :
Candice a commencé son stage. Nous apprendrons bientôt que tout se passe pour le mieux.
Son arrivée était très attendue car « là bas », il est très difficile de trouver des stagiaires dans sa spécialité, parait-il.
Son patron lui a déjà confiée une tâche importante. Ce qui la stresse car elle se demande si elle en sera capable – mais ça, c’est notre Candice.
L’ambiance est bonne. Candice est contente. Une exception tout de même : les horaires.
Se lever chaque jour à 6 heures est un exploit pour notre noctambule. De plus les Chiliens bossent 45 heures par semaine – Gloups !
Ce qui nous fait : 9 heures de boulot + 1 heure pour la pause repas + 2 fois 1 heure de bus + 1/2 heure de balade en rentrant, le long de la plage de Viña, voire un peu de "bronzette" à l’occasion… Le soir, nul besoin de berceuse.

Et tu penses vraiment qu’on va te plaindre ?
Et nous alors, tu ne crois pas qu’on en bave !

Il fait en moyenne 35 degrés à l’ombre. Et nous sommes sans réfrigérateur - Génial !

Nous sommes à des lieues de la moindre épicerie, kiosque et cybercafé. Quant aux vélos, la côte pour aller du club à la première rue commerçante est telle qu’ils resteront sur le pont - Super extra Génial !

Le moral est de nouveau en chute libre.
Je ne cesse de pleurer et n’ai qu’une hâte : « ficher le camp d’ici ! ».


Dès le lendemain, nous décidons d’aller écumer les clubs voisins, bien plus près des commerces (car nous sommes là uniquement afin d’acheter ce qui nous manque pour le bateau), et où nous aurons probablement un accès Internet.


Déconvenue totale – Vive l’accueil des Porteños ! 

De la part d’un sympathique Argentin (car il y en a, tout de même !!!) rencontré à Mercedes, lui-même sociétaire de ce club, nous nous présentons au club Nautico de San Fernando - nom à retenir par les navigateurs et surtout…à fuir absolument !

5 minutes plus tard, nous passons la porte dans le sens inverse :
nous avons été « éjectés » sans autre forme de procès.

Les secrétaires nous reçoivent très aimablement et écoutent notre demande. Elles téléphonent alors au responsable. Nous entendons la conversation :

- première question du responsable : quelle nationalité ?
- la secrétaire : Français
- réponse sur un ton sans appel du responsable : dites-leur qu’il n’y a plus de place, ni au port, ni pour la grue.

Les secrétaires sont très gênées, elles nous regardent d’un air compatissant, mais nous comprenons qu’elles s’attendaient à ce genre de réponse.

Désolés pour les personnes qui ont fait exception et se sont montrées adorables envers nous. Mais après une telle attitude (et maintes expériences similaires pour nous et la plupart de ceux qui comme nous ont séjourné à Buenos-Aires à bord d’un voilier), comment ne pas penser que nombre d'Argentins n'aiment pas les étrangers.

Nous faisons un scandale dans le hall du club et partons, totalement abattus par cet accueil déplorable.
Finalement, nous resterons à Barlovento. Là au moins, les étrangers sont les bienvenus.

Jour après jour, nous pourrons même constater une grande amabilité de la part de tous les sociétaires de ce club. Certains nous féliciteront même de posséder « un beau bateau » – Incroyable vu l’état de la coque dont nous avons plutôt honte dans ce club très « comme il faut ».

Un très bon point pour ce Club Barlovento - nom à retenir par les navigateurs, dans le sens positif cette fois (attention : comme pour tout club argentin, les contacter avant pour savoir si une amarre est disponible).

Bon, c’est bien beau tout ça, mais on n’est pas là pour passer des vacances.

Nous devons acheter une nouvelle survie (canot de sauvetage) et trouver au plus vite un frigoriste.

Pour la survie, ce fut rapide.    

Pour le frigo…beaucoup moins.

Notre ami Luis (rencontré à Palmira et revenu au club Barlovento peu après nous) nous donne deux personnes à contacter.

Lundi matin - 1er appel : nous laissons un message sur le répondeur du premier - nous attendons…en vain.
Mardi soir : nous contactons le second : je viens demain !  - nous l’attendons toute la journée -  personne ne vient.
Nous rappelons : ah oui, demain !

Comme nous savons qu’ici, il faut s’armer de patience…nous patientons (Grrr !)

Pendant ce temps, nous avons démonté tout l’arrière du plan de travail de la cuisine afin de pouvoir accéder aux branchements divers et variés qui pourraient provoquer cette panne.

Jeudi matin

Daniel, notre nouveau frigoriste, arrive chargé d’un équipement incroyable, dont LE testeur de fuite que nous espérions.

Diagnostic : c’est l’évaporateur.

Il faut le démonter (il est collé au Sika pour ceux qui connaissent) et refaire tout ce que nous avions fait à Mercedes (soudure, purge, plein de gaz…) – Génial !

D’autant que nous ne savons pas si (ou quand) nous trouverons un évaporateur qui puisse aussi nous servir de freezer, comme le précédent.

Nous sommes sans frigo depuis 1 semaine. Et c’est toujours la canicule.

Depuis notre arrivée, je vais matin et soir voir le personnel du restaurant du club pour mendier une petite place dans leur congélateur afin de congeler des bouteilles d’eau.

Un grand merci à ces messieurs grâce auxquels nous avons pu manger autre chose que des pâtes et surtout nous rafraîchir pendant ces jours de canicule.

Frigo – Epilogue

Daniel se démènera pour trouver le même évaporateur et, avec beaucoup trop de lenteur selon nous mais un grand perfectionnisme, nous laissera avec un réfrigérateur qui fonctionne parfaitement.

Ouf ! Nous allons pouvoir remettre des glaçons dans la caïpiriña !


Dans le même temps, nous visitons à peu près toutes les quincailleries entre San Fernando et Tigre.

Sous 35 degrés à l’ombre, nous prenons les sacs à dos et grimpons la côte inoubliable depuis le club pour aller dans les rues commerçantes.

Quelques kilos de peinture, 1 barre inox, 2 mètres 50 de tuyau échappement bien gros et bien rigide, 4 portes en plexiglas pour notre cuisine… Ajoutons l’avitaillement….

Nous en avons plein les sacs à dos, pleins les bras…
  Et plein le dos !!!  

Lundi 9 décembre : dernières courses avant le départ prévu mardi.

Mardi : mauvais temps - départ reporté au lendemain.

Destination : le port de Juan Lacaze, sur le Rio de la Plata, en Uruguay . . .


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