En fonction de la météo, des crues, de la présence ou non des compteurs électriques, de nos soucis avec les frigoristes, ainsi que de la disponibilité des matériaux (plus qu’aléatoire) dans la quincaillerie de Mercedes… (Bou !!!)

Bien d’autres travaux furent entrepris.

Mars à novembre 2013

Plafonds du carré, avec spots encastrés, s’il vous plait !

Notre Chef électricien se met au boulot :   

Juin 2013

Nous jouissons enfin d’un bel éclairage dans le carré.

    Oh… que c’est beau !!!

Début juin – les plafonds principaux du carré sont terminés. Ceux sous les passavants (plafonds bas sur la banquette et la cuisine), ainsi que les vaigrages des hublots attendront encore quelques mois…

Octobre 2013

Plafonds en cours sur banquette du carré :

Plafonds cuisine et vaigrages hublots en cours :

Note : lorsque nous quitterons Mercedes, ces plafonds et vaigrages ne seront toujours pas terminés.
Nous chargerons  2 grandes plaques de Formica qui envahiront un peu plus cabine arrière et carré.
Quant à terminer ce travail très fatiguant pour les cervicales, je répondrai : Un joli jour !!!

Juin - juillet 2013

Le secteur de barre

Notre secteur de barre, "bouffé" par la rouille, s’étant détaché lors de notre dernier voyage en Argentine en avril dernier, Rémy a décidé de le refaire complètement, en inox cette fois.

Une journée à Montevideo et nous revenons avec, entre autres boulons ou tiges filetées, de lourdes barres d’inox dans le sac à dos.

 

Mais pas d’inquiétude, notre Capitaine a la tête dure et se remet très vite.

La preuve :     

Dans le même temps . . .

Pendant que mon Capitaine testait la résistance de son crâne à l’extérieur,

je profitais du champ libre pour m’égayer à l’intérieur.

Fin des aménagements dans le « coin  toilette » 

Avant l’arrivée de Candice (été austral 2012/2013), afin de mettre au plus vite un peu d’ordre dans le "foutoir" qu’était notre bateau, nous avions également fait, dans ce petit coin de la coursive que nous ne cesserons d’appeler « toilettes », 2 grands placards avec, dans des conditions pour le moins précaires (cf.page Travaux-déprime) un nombre incalculable d’étagères.

Il restait à confectionner les portes.

- une porte stratifiée pour le placard le plus étroit.
- une porte miroir pour le grand placard, afin que notre jeune fille puisse se mirer à loisir lorsqu’elle viendra passer ses vacances à bord.
- le reste du galvanisé acheté pour la cuisine est utilisé pour protéger mur et sol autour du chauffage.

Nouvelle plaque de contreplaqué. Nouvelle plaque de Formica. Nouvelle dose de courage…

...et le « coin toilette » n'a plus rien à voir avec ce qu'il était :

Depuis son élaboration, la nouvelle table à carte a également subit quelques améliorations.

L’éclairage et quelques aménagements ont été faits.

 
Février 2013

Dans cette salle de bain, d’autres travaux sont en cours ou prévus de longue date :

  - certains murs sont poncés, d’autres non,
  - le plafond (absolument indémontable – Grrr !) nécessite ponçage et peinture,
  - le sol attend toujours la couche finale,
  - le plan vasque et la vasque, stockés dans un coffre, doivent être changés.

Mais ces travaux attendront… « des jours meilleurs ».

Le sol, car nous tenons (par simple sécurité, non superflue quand on connaît notre déveine !) à changer la vanne des toilettes et que cela ne peut se faire que lorsque le bateau est à sec (ou à terre).

Quant au reste, au début : « ça pouvait attendre !» - maintenant : « Ras le bol ! ».

Nous avons décidé de nous « remettre » de ces années de travail épuisant avant de faire ces peintures et autres rénovation dans cette salle de bain (plus d'explication en fin de page).

Le chat peut toujours venir y chercher ses petits !

Malgré ce bazar innommable, des portes viennent d'être installées (mai 2014 – nous sommes décidément plus courageux que nous le pensions nous-mêmes !) et nécessitent un coup de pinceau.
Mais nous souhaitons aussi, et depuis fort longtemps, aménager la partie bâbord afin que tout le matériel stocké dans cette partie du bateau cesse de dégringoler à la moindre gite. Là aussi, le contreplaqué a été gardé à cet effet et va probablement encombrer encore quelques mois le roof de Vent de Folie.

Mais pour le moment, même s’il reste du boulot,
Vent de Folie est transformé et bien plus « vivable » qu’avant.

Nous nous contenterons de terminer ce qui est commencé, soient les plafonds et vaigrages, afin d’avoir un carré « qui ressemble à un carré ». Mais aussi, pour en finir avec ces matériaux qui encombrent la coursive, le carré, la cabine arrière et l’avant – nous nous demandons parfois comment nous avons pu garder notre lit !

Nous terminerons également ce qui est essentiel à la navigation et au bon fonctionnement du bateau..

Pour le reste…Temps mort !

Nous avons décidé de ne plus rien entreprendre !

Depuis 3 ans, hormis quelques rares moments de détente, nous nous levons chaque matin, sachant qu’une longue et dure journée nous attend.
Nous abattons un travail démentiel, tout en vivant à bord, sans distraction ni loisir aucun.

Nous avons l’impression de n’avoir plus de vie.
Nous n’en pouvons plus.

Nous ne voulons qu’une chose : PARTIR !

Et c'est ce que nous allons faire.

Nous allons commencer par quitter Mercedes. Car si cette ville, certes très agréable, a été « une aubaine » pour nos travaux, elle restera pour nous, hélas, symbole d’années très difficiles. 

Puis, l’été austral approchant, nous allons rejoindre notre fille au Chili.

Pourquoi le Chili ?

Brièvement car j’ai beaucoup de retard – aussi ! – sur les pages Kiwi :

Pour valider son futur diplôme, Candice devra avoir effectuer 800 heures de stage. Pour ce faire, il lui reste deux étés. Elle essaiera donc d’en faire la moitié cette année.
Ne souhaitant pas rester en Nouvelle Zélande et tous les 3 désireux de nous voir plus que quelques semaines, nous avons pensé que des retrouvailles au Chili seraient bien pour tout le monde.
Une petite entreprise, très intéressée par ses compétences, l’attend à Concón, près de Viña del Mar (et aussi de Valparaiso). Nous l’y rejoindrons donc pour passer avec elle les fêtes de fin d’année et tout l’été (plus de détail – dès que je le pourrai - dans les pages Kiwi).

Mais on ne quitte pas un voilier aussi simplement qu’une maison.

Avant de la rejoindre, nous devons trouver un endroit où laisser notre bateau en sécurité, mais aussi le sortir du pays avant de dépasser le délai légal de 9 mois.
La dernière sortie d’Uruguay pour Vent de Folie datant d’avril, il doit donc en sortir avant décembre. Nous serons alors au Chili.
Pour être en règle, il nous faut donc le sortir avant de partir.

Date de départ pour l’Argentine prévue pour mi-novembre.

Cette fois, nous n’irons pas à Gualeguaychu mais dans la banlieue de Buenos Aires.

Ceci afin d’acheter une nouvelle survie (la nôtre étant périmée depuis longtemps), ainsi que « tout ce qu’on ne trouve pas en Uruguay ».

Puis nous laisserons Vent de Folie dans un autre port uruguayen, sur le rio de la Plata, sous la surveillance de notre ami Joé, afin de partir tranquilles rejoindre l’amour de notre vie.

Nous comptons beaucoup sur ces quelques mois au Chili pour nous reposer et reprendre des forces avant de revenir.

Car au retour, un autre gros boulot indispensable nous attend : le carénage.
Pour les néophytes, travaux sur la coque qui se fait "bateau à sec (ou à terre)".

Nous n’avons donc pas terminé d’en baver !

En attendant, nous devons préparer ce départ . . .