Juin à novembre 2013
La cuisine n’est pas terminée, mais la météo nous contraint souvent à travailler à l’abri. Dans le même temps donc, nous commençons la transformation du comptoir et de la coursive.
Pour ces travaux : chacun son coin...quoique ?
Le Capitaine s’occupera du puit de la dérive - Le Second du comptoir et du carré.
Puis nous unirons nos efforts et nos idées de génie (!) pour habiller "tout ça".
Juin 2013
Démontage de l’habillage du puit de dérive :
Voici ce que nous découvrons : 
Notre Capitaine va pouvoir remonter les manches !
Démontage du centre de la coursive :
(partie qui, en bas, abrite la dérive)
Impossible de démonter proprement. Faut encore tout casser !
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Ouf ! Cette partie basse est parfaitement saine. Nous n’aurons qu’à refaire l’habillage. |
Par chance, nous avons pu en sauver la plus grande partie. |
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Bien des coups de marteau et de brosse métallique plus tard…
Rémy a enlevé toutes les parties rouillées du puit de dérive (partie ouverte sur le pont dans lequel passe le câble de la dérive); puis collé à la place des plaques de plexiglas, le tout jointé au sika… des kilos de sika !
Test au jet d’eau par l’extérieur… pas de fuite. C’est bon, nous pourrons refermer.
Il reprend ensuite le capharnaüm inimaginable de câbles électriques qui passait dans cette partie centrale du bateau.
Intérieur de notre lieu de vie pendant ces travaux :
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Septembre à novembre 2013
Nouvelle coursive 
Pour la partie supérieure, n’ayant pu récupérer qu’une infime partie du contreplaqué après démontage, nous devons tout refaire.
Les morceaux sont coupés et ajustés. Nous avons acheté une nouvelle plaque de Formica…
Nous travaillons à la chaîne.
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Pour la partie inférieure (celle sauvée en grande partie), nous avons commandé un plaquage bois. Lorsque cette plaque de 2m40 par 1m20 nous est livrée, il se met à pleuvoir.
Chic alors !?!
La plaque rejoint donc plan de travail et autre matériau fragile dans la coursive, lorsque nous cuisinons... ...dans la cuisine lorsque nous travaillons ou lorsque nous voulons aller dormir. Quant à aller aux toilettes, c’est le parcours du combattant !
Et les averses étant incessantes ces jours-ci, cet encombrement durera un certain nombre de jours…
Notons que nous sommes alors mi-septembre.
Après un mois d’août chaud et sec, nous devons travailler avec le froid et la pluie.
Conditions tout aussi difficiles que les grosses chaleurs mais…avons-nous le choix ?
Toujours septembre à novembre 2013
La Bibliothèque
Dans cette partie centrale du bateau, au dessus de la dérive, une grande niche en acier, fermée par une porte, nous servait de bibliothèque sans avoir été vraiment aménagée à cet effet (voir photo en début de page : Démontage du centre de la coursive) .
Nous décidons d’en agrandir l’ouverture et habiller l’extérieur, sans remettre une porte.
On protège avec de vieux draps ce qui peut l’être...
On trace…  |
…et on coupe l’acier à la meuleuse |
Ensuite, on nettoie… également ce qui peut l’être !!!
Un grand ménage, un coup de peinture et 2 étagères plus tard… c’est propre.
Nous pouvons remettre tous les livres et documentations qui, en plus de tout le reste, encombraient un coin du bateau.
Novembre 2013
Habillage extérieur de la bibliothèque
Le menuisier que nous nous étions enfin résolus à appeler pour ce travail n’étant jamais venu, nous faisons comme pour le reste :
Nos 4 mains, notre courage, et de bonnes idées.
Et du courage il en faut. Mais des idées... encore plus !
Car pour le bois, à Mercedes, rien d’autre que de longues planches, épaisses de 5 cm, en bois brut.
Pour habiller une bibliothèque... 
... avec seulement une scie et un rabot…
Pas terrible !
Depuis le début de nos travaux, lors de chaque visite en ville, nous passons chez Caúlin, l’unique « ferreteria » (quincaillerie) digne de ce nom à Mercedes, afin de voir-ce-qui-existe-ici-et-pourrait-nous-servir. Mais pour cette bibliothèque, nous ne trouvons rien.
Mi-novembre
Eureka !
Je pars seule faire les courses, sans oublier de faire "un petit tour chez Caúlin".
Une longue plinthe en bois rouge, épaisse, à bord arrondi (et surtout non moulurée, car les moulures, ils adorent ça les Uruguayens, mais nous, pas du tout !) me semble idéale pour faire le cadre et les rebords d’étagères de notre bibliothèque.
Avant mon retour, Rémy - qui ne sait rien de ma trouvaille et qui est bien trop occupé pour penser alors à notre bibliothèque - se voit livrer cette plinthe de 3 mètres de long, se demandant si sa femme n’est pas devenue folle !
Le résultat nous plait beaucoup. 
Tout est entièrement démontable bien entendu. Et un système de pattes pivotantes cachées derrière les rebords permet d'enlever ces derniers afin de sortir les livres. D’autres pattes verticales, pivotantes elles aussi, éviteront la chute en navigation.
Juillet à novembre 2013
Comptoir et carré 
Dans le même temps, le comptoir ainsi que les murs du carré ont été transformés, offrant une luminosité inespérée.
Snif !
Pour commencer le lifting de cette partie du bateau, nous disons adieu à notre joli planisphère qui nous accompagne dans ce voyage depuis 8 ans, témoin privilégié des nombreuses heures que notre fille passa sur les cours du CNED, et sur lequel nous avons fait tant de projets de voyages à venir.
(photo décembre 2006)
Après de belles heures de grattage, ponçage, coupe, collages, vernis, et j’en passe…
Et voici le nouveau planisphère, arrivé de Nouvelle Zélande dans les bagages de notre Kiwi, sur lequel nous ferons désormais de nouveaux projets d’aventure.
Nous faisons le vœu qu’il nous accompagne aussi longtemps que l’ancien.
Hélas, il ne verra plus notre fille penchée sur livres et cahiers - Snif !
Le comptoir
Le comptoir habille une partie du puit de dérive. Le voici, bien avant les travaux : |
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Février 2012
Nous commencions les séquences "grattage, ponçage, y-en-a-partout-dans-le bateau"... du comptoir.
Août 2013 Le comptoir est prêt pour la transformation. |
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Avant :
Pendant :
Modifications prévues :
- nous garderons un tiroir, et supprimerons les 2 accès par-dessus pour faire 2 ouvertures frontales avec portes, dont un espace pour une petite poubelle sur coulisses "maison".
- le dessus sera recouvert du même matériau que le plan de travail de la cuisine.
- au dessus de ce comptoir, sur la partie verticale du puit de dérive, nous ferons une tablette sous laquelle notre vieux radar toujours en fonction retrouvera sa place.
Coursive - comptoir - cuisine terminés . . . Enfin !!!
Avant :
(mars 2011 -début des travaux)
Après :
(novembre 2013)
Lorsque nous envoyons ces photos à notre fille, elle s’exclame : « Oh… superbe et très classe !»
Et oui, jusqu’à présent nous avions le matériel « Black et Decker ».
Maintenant, nous avons les aménagements « Classe et d'Eckert » !!!
