Après le nouveau départ de notre fille, nous avons bien entendu poursuivi les travaux. Gualeguaychu, nous connaissons. Ce n’est pas loin. Les formalités ne posent aucun problème. De surcroît, là bas, les fonctionnaires argentins sont très aimables. |
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Mais pour , nulle navigation sans galère. Là encore, pourquoi changerions-nous !
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Depuis 1 semaine, nous avons donc quasiment stoppé les travaux afin de préparer pour ces quelques jours de navigation sur les rios. Cela nous a permis de faire un grand vide. Ce qui n’était pas du luxe ! Tous les bouts de bois laissés de-ci de-là au fil des travaux vont faire le bonheur des habitants de Mercedes qui, chaque fin de semaine, préparent les parillas (barbecue) pour l’asado. |
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Tucano, est toujours amarré à . |
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Nous cherchons vainement Marco pour le déplacer mais apprenons qu’il est parti au Brésil – confus, il nous dira plus tard qu’il a oublié de nous avertir. Le cœur immense mais la tête vide ce Marco - Mais nous le savions déjà et il le sait aussi ! |
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Départ prévu jeudi 4 avril |
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Les formalités de départ ont été faites la veille. Nous nous levons à l’aube… |
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Vendredi matin, toujours à l’aube (Grrr !) Cette fois, pas de brume et le niveau du rio est à 1 mètre 20. |
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1 heure 30 plus tard… alarme moteur |
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La température est à 100°. Le filtre à eau est quasiment vide. L’eau n‘arrive donc probablement plus dans le circuit moteur. Nous jetons l’ancre. Rémy se voit contraint de plonger pour tenter de déboucher par l’extérieur. Nous sommes en avril, l’automne en hémisphère sud.
Notre Capitaine s’encorde afin de ne pas être emporté par le courant, puis tente d’avancer vers l’endroit où se trouve l’entrée d’eau. Il lui faut ensuite plonger pour aller déboucher sous la coque. |
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Cependant… Le courant est très fort. Impossible d’avancer. Il ne parvient même pas à dépasser l’échelle de bain. Il faut renoncer. |
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Soudain, de l’arrière du bateau nous parvient un Bloup-Bloup-Bloup très significatif. Quel souffle mon Hercule ! Nouveau test. L’eau monte de nouveau dans le filtre. On repart. |
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En milieu d’après-midi… Marre ! Au risque de voir le niveau du rio baisser demain, nous décidons de faire halte. Nous jetons l’ancre dans un bras du Rio Negro, à l’entrée de Soriano.… |
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Nous avons aussi une girouette qui, pour ceux qui l’ignoreraient, nous donne la direction du vent. C’est le grand luxe sur ! |
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Quant à l’anémomètre (qui mesure la vitesse du vent), neuf lui aussi, nous n’avons même pas eu le temps de l’étrenner. Un jour où nous revenions du centre ville vers notre bateau, nous levâmes la tête… Oooh !!! Les petites coupelles (indispensables pour donner la force du vent) soigneusement placées en haut de mât par notre Capitaine avaient disparu, probablement parties un jour de grand vent - Snif ! A croire que ceux qui fabriquent le matériel ne pensent à rien, sauf à se faire payer bien cher ! |
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A Gualeguaychu, les formalités sont vite faites. Nous passons la nuit dans le rio devant la Prefectura et repartons le lendemain pour Mercedes. |
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Rémy consolide la partie qui tient encore avec du fil de fer. Et nous installons au plus vite la barre franche (car si ce secteur lâche, impossible d’utiliser la barre à roue). |
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Inutile de préciser que nous devrons nous en occuper avant même de reprendre tout autres travaux. |
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3 jours plus tard... Nous avons un nouveau Coq à bord. |
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Nous sommes le 10 avril. Et que se passe-t-il le 10 avril ?... Le Second prend encore de la bouteille. Bou...on ne pourrait pas sauter 1 année sur 2 ? |
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Aussi, pour faire plaisir à son Second qui n’a pas vraiment le moral ces temps-ci, notre gentil Capitaine se met aux fourneaux – ce qui est un miracle ! - et concocte un festin digne des plus grands restaurants. De l’apéritif au dessert, tout est fait maison, parfaitement réussi et succulent : |
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Mmmm...Ché délichieux Chéri ! |
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Cette soirée fut des plus agréables. |
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Bon, c’est bien beau tout ça. |
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Petites sorties Mercedes : je ne sais plus quelle fut l'occasion, mais je me souviens que, ayant lâché trop tard nos outils, lorsque nous sommes arrivés la fête était terminée - Gloups ! Nous avons pu toutefois immortaliser, enfin, ce drôle et célèbre Monsieur que nous appelons « Señor Caramelo », évoqué dans les pages précédentes - et si vous ne les avez pas lues, tant pis pour vous ! |
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Carame… carame… caramelo ! |
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Soriano : nous passerons également un week-end agréable chez nos amis Sophie et Alain, pour la fête gaucho de Soriano. |
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Nicole et Sophie |
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Mais peu à peu, les moments de détentes vont se raréfier. Nous ne pensons qu’à PARTIR et ne voulons nous permettre de perdre la moindre journée.
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