Depuis le départ de notre fille en février dernier, nous travaillons comme des forcenés et aurions bien besoin de faire une petite coupure.


Sophie et Alain sont de retour en Uruguay. Cela ne saurait donc tarder !


Très occupés eux aussi avec la restauration de leur maison, nous n’aurons pas beaucoup le temps de nous voir.

Mais…crémaillère ou autre prétexte … Sophie aime faire profiter de sa maison à ses amis.

Par un beau dimanche de mai, nous allons donc à Soriano, à une cinquantaine de kilomètres de Mercedes.

20 mai 2012 - "Asado" à Soriano

Avec d’autres amis de Sophie et Alain, nous « pendons la crémaillère »

En l’occurrence, disons plutôt que nous la « noyons » !

Pour la première fois en Uruguay, nous nous régalons lors d’un Asado avec une viande grillée savoureuse à souhait.

Aucun doute, notre chef douanier est un bon vivant. Mais il est aussi fin connaisseur. Son épouse, arrivée les bras chargés de victuailles, l’est tout autant.

Et ce couple ainsi que leurs amis sont de vrais « boute-en-train ».


Il suffit de regarder ces photos pour savoir si l’ambiance était bonne :

Le soir, nous nous retrouvons entre « gens de bateau », avec Sophie, Alain, Jean-René et Kenn.

Parlant tous français, nous apprécions aussi de pouvoir discuter sans effort.

Un grand merci à Kenn qui, élevé dans la langue de Shakespeare, maîtrise aussi bien celle de Molière que celle de Cervantes.

Car, "mine de rien", discuter toute une journée dans une langue qu’on ne maîtrise pas bien, c’est fatigant.

6 juin 2012 - "Asado" à Soriano. . . Rebelotte !


Un asado dont nous nous souviendrons. Car cette fois, il fait un froid de canard congelé !

Nous sommes 6.

Sophie a prévu de quoi manger pour environ 25 personnes.

Nous n’allons pas mourrir de faim !

"El Parillero" est à son poste.


La viande est sur le grill.

Nous pouvons boire la spécialité de Sophie :

la Caïpi... bien...bien...bien corsée.

Mais avec le froid polaire qu’il fait aujourd’hui, cela ne peut nous faire que du bien…

Quoique... ce ne fut pas le cas pour tout le monde !

Je ne vous raconterai pas le reste de la soirée, je n’y étais pas.

Ou plutôt, après 2 caïpirinhas, je n’y étais plus.

Est-ce la Caïpi un peu trop corsée ?      C’est possible !

Est-ce l’alcool "sur" le froid ?      C’est bien plus probable !

Une température de moins 2 degrés, avec pour seul chauffage, dans toute la maison, le feu de cheminée… j’ai mal supporté.

Après quelques airs de flûte et de guitare dont je garde un vague souvenir…

Avez-vous remarqué les mitaines ?...

……les 12 coups pas encore sonnés, je suis allée voir dans la pièce voisine si la couette était bonne, et n’en suis ressortie que le lendemain matin, très déçue d’avoir loupé ce moment entre amis.

Encore plus déçue le lendemain, lorsque je constate l’état de certains messieurs et entends les commentaires sur cette soirée.

Je devrai donc, comme vous, me contenter des photos.

Seuls Sophie et Rémy ont su se tenir.

Notons que… certaines sont assez éloquentes

!!!

Enfin...

...à ce qu’il parait !...?

Le lendemain, il fait toujours très froid mais il y a un beau soleil.

Nous en profitons pour faire un petit tour dans ce charmant village.

Le temps d’aller jusqu’au bout du ponton et de prendre quelques photos, le froid nous saisit de nouveau.

Retour à la maison pour un thé bien chaud.

Puis, Alain fait le chauffeur jusqu’à Dolores (petite ville voisine), d’où chacun reprend le bus pour retrouver son "chez-soi".

Aucun de nous n’oubliera ce week-end, tant nous avons souffert du froid.

Devenus connaisseurs en matière d'asado à l’uruguayenne, nous savons que nous avons de belles heures devant nous avant que la viande soit cuite !

Si je compte bien le nombre de bouteilles de Cachaça...

nous ne risquons pas de mourir de soif, non plus !

Plus que soulagés de ne pas avoir attraper "la crève", nous nous accordons une journée de plus pour récupérer.

Puis, chaque fois, le travail reprend de plus belle.


Et il en sera ainsi jusqu’à fin juillet, date à laquelle nous devrons, comme tous les 9 mois, procéder pour Vent de Folie à l’inévitable sortie du territoire . . .

Le prochain Asado à Soriano aura lieu en novembre pour fêter la vente d’Enomis avec les nouveaux propriétaires. Enomis (le voilier de Sophie) naviguera désormais dans les eaux uruguayennes et argentines.

Il fera nettement plus chaud et l’ambiance sera une fois encore excellente.

Rémy s’est fait un copain !
)


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