Commençons par une visite sur le quai, pour le moins surprenante.

Savez vous encore ce qu’est un rémouleur ?

Pour notre part, nous pensions que ce métier n’existait plus.

Nous avons aussi "Monsieur Caramelo". C’est ainsi que nous avons baptisé ce vieux Monsieur qui bat les ruelles de la ville, un panier de bonbons accroché au cou, en criant d’une voix forte et nasillarde :

"Carame-carame-Caramelo !"

Notre grand regret étant de ne jamais avoir l’appareil photo lorsque nous le croisons (ceci-dit, il faudrait surtout le son !)


Pour les autres, à part notre ami Marco et quelques amis communs, nous avons peu de visites sur . Et nous en sommes totalement responsables.

Très occupés par nos travaux, nous ne prenons guère le temps de côtoyer les gens que nous apprécions. Nous sommes même à la limite de l’impolitesse en repoussant sans cesse certaines invitations que nous aurions dû faire depuis longtemps.
Heureusement, nos amis de Mercedes comprennent et ne nous en tiennent pas rigueur.


Mais début avril, de nouveaux bateaux battant pavillon français arrivent à Mercedes.

Nous n’aurons hélas que peu le temps de profiter de leur présence. Mais nous serons ravis des quelques instants passés avec eux.

Arrivée attendue des Ratatons, sur Tortuga

Les « Ratatons » est le nom qu’ils ont choisi pour les spectacles de rue dont ils vivent. Mais pour nous, les Ratatons, c’est et cela restera cette meveilleuse famille :

Claire, Jérôme, et leurs 2 adorables petites filles : Noémie 4 ans et Joséphine, 2 ans.

Et comme il y a longtemps que je n’ai évoqué nos amis les Argentins,
voici une histoire – vraie – qui ne va pas redorer leur blason :

Les Ratatons étaient jusqu’alors, et depuis un bon moment, en Argentine. Les petites y avaient leurs amies et leur école.

Nous les avions rencontrés plusieurs fois à Tigre, toujours brièvement mais suffisamment pour déjà les apprécier.

Lors d’un renouvellement de visa - après les avoir fait attendre durant plus de 3 heures sous un soleil de plomb (les petites en larmes et la maman "pas loin") - nos amis ont été, sans ménagement aucun, priés de quitter l’Argentine sur le champ – Raison invoquée : « On vous a assez vus ! »

Encore un bon point pour les Argentins !

Nous avons donc aussitôt proposé à Claire et Jérôme de nous rejoindre, devinant combien Mercedes serait pour eux le paradis.

Dès leur arrivée, notre pressentiment est confirmé.

Claire, dépitée par l’attitude des Argentins, retrouve enfin un peu de sérénité.

Quelques jours plus tard, malgré un effectif déjà au complet, une école de Mercedes accepte Joséphine :

« Nous ferons une exception pour vous. Vous êtes étrangers, nous vous devons le meilleur accueil ! » leur dit la directrice.

Et oui, c’est ça l’hospitalité uruguayenne !

Ces gens n’ont décidément rien en commun avec leurs voisins (que d'ailleurs, ils n'apprécient guère) !

 

Quant à nous, nous sommes très heureux de faire enfin plus ample connaissance avec les  Ratatons que nous apprenons à apprécier plus encore.
Puis nous avons la visite de Titou et Cathy, voyageant sur Lela
Nous les avions croisés eux aussi, encore plus brièvement, lors d’un Asado, toujours en Argentine. Nous espérions vivement les revoir. Aussi sommes-nous ravis de leur présence, même pour quelques jours.
Cathy
portant la petite Joséphine de Tortuga
Titou
Malgré notre planning infernal, nous tentons de profiter un peu de ces 2 couples très sympathiques en les retrouvant le soir, sur le quai.

Spectacle improvisé sur le quai :

Les Ratatons en scène, accompagnés pour l’occasion par Titou (musicien professionnel) et son "piano ambulant".

Et que les parents ne s’inquiètent pas, la relève est assurée !

Nous sommes début avril.

Tout ce monde tombe à pic pour fêter un petit évènement . . .

Diguiling… Diguiling…

Qui va là ?

Et pourtant :

 


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