Nous sommes mi février

Candice vient de passer 3 mois de vacances parmi nous, à Mercedes.

Et, surtout, pour aller danser le Reggæton qu’elle adore et que les Uruguayens ne semblent pas apprécier (en Uruguay, c’est plutôt la Cumbia, genre de slow, un peu trop « statique » pour notre dynamique fêtarde).

Elle nous a quittés une semaine pour revoir ses amies péruviennes de Tigre (Argentine) qui attendaient impatiemment ces retrouvailles.
Candice a bien sûr profité de ce week-end pour sortir.
Elle a toutefois pleinement profité de la plage.
A Mercedes

Elle dit n’avoir pas beaucoup dansé…

...et pourtant... !!!

Elle peut aussi prétendre connaître les Ramblas « sur le bout des pieds », pour y avoir flâné chaque week-end en quête de nouvelles connaissances (les Ramblas étant les berges du rio où tous les jeunes passent leur temps libre, je le rappelle).

Elle s’est fait quelques amis, mais pas assez à son goût.

« Ah, c’est ton anniversaire ?... »

Matin du 26 décembre.

Candice vient de fêter ses 20 ans et fait ce que nous appelons désormais « son marché aux amis » sur les Ramblas.

Ben voyons !

C'est qu'il y en a du monde sur les Ramblas au petit matin !

Même si nous n’étions pas très disponibles - Ah ces fichus travaux ! - elle a également profité de la présence et de toute la tendresse de ses parents adorés, ainsi que des « petits plats » qui lui manquaient tant.

En famille

Outre l’exploit de m’avoir traînée à la plage malgré la canicule, nous avons aussi fait quelques sorties en famille.

Pique nique sur l’île.

Petite soirée en ville.

Note :  « Monsieur feu rouge »
Des feux permettent de gérer la circulation sur le petit pont de l’île. Ces feux ne fonctionnent que l’été et sont, non pas automatiques, mais actionnés par un homme, abrité du soleil par ce petit abri de toile.

Soirée durant laquelle nous avons été très sobres.

Nous avions pourtant de nombreux évènements à fêter et aurions apprécié "boire un p’tit coup".

Hélas… nous n’avons bu que du « Château la Pompe »  !

En fait, nous n’avons pas vraiment eu le choix, hélas.

Il y a peu de restaurants à Mercedes. Encore plus rares ceux où l’on peut manger dehors. Mais tous semblent avoir un point commun.
Que ce soit en Argentine ou en Uruguay, la plupart du temps, les plats de chacun arrivent avec une demi-heure d’intervalle.
Quand on parvient à obtenir les légumes en même temps que la viande, on peut s’estimer très chanceux.
Et il n’y a point de vin. Le choix se limite très souvent à bière ou soda. Encore avons-nous eu de la chance, car cette fois, il y avait de l’eau – et je ne plaisante pas.

Pour les douceurs : régime !

Il n’y a pas non plus de dessert. Même pas le moindre gâteau au dulce de leche dont ne sait se passer un Uruguayen.

Heureusement, les glaciers sont ouverts tard dans la nuit pour les gourmandes que nous sommes !

Notons aussi que, pendant ces vacances, Candice nous a souvent remonté le moral et redonné du coeur à l’ouvrage en nous répétant : « plus vite vous avancerez dans ces travaux, plus vite vous retrouverez l’eau bleue et les beaux mouillages ».

Alors que le pessimisme s’installe fréquemment depuis le début de ces travaux, ces paroles réconfortantes nous ont fait beaucoup de bien. Même si elles n’étaient pas tout à fait désintéressées.

En effet, Candice espère bien passer ses futures vacances ailleurs qu’à Mercedes. Elle souhaite aussi vivement continuer de profiter de « la vie de bateau » comme elle l’a connue pendant plus de 6 ans et qui lui manque beaucoup.


Dernières photos avec notre rayon de soleil.

Hélas, il est temps pour Candice de repartir à l’autre bout du monde, afin de reprendre sa vie estudiantine.

Dimanche 19 février

Jour du départ

Cette fois, nous n’allons pas jusqu’en Argentine.

Cependant, ayant pitié de notre fille, avec ses 60 kilos de vêtements, draps, vaisselle et autres accessoires en vue de sa nouvelle installation, nous l’accompagnons jusqu’à Carmelo.

Après un dernier casse-croûte en famille au bord du Rio de las Vacas…

Allez… Hue cocottes  !!!

…Candice embarquera sur la Cacciola (ferry) pour Tigre où, faute de place les jours suivants à cause de l’affluence estivale, elle devra passer 2 jours avant de s’envoler vers la Nouvelle Zélande.

(Encore un grand merci à Nimio et Graziela pour offrir d’héberger notre fille chaque fois, à l’aller comme au retour)

Notre mousse s’en est allé, une fois de plus.

Snif !

Nous allons devoir nous passer de son sourire et de son humour pendant 9 mois.

Snif ! Snif !

Contrairement à l’an dernier, dès les premiers jours, elle semble vraiment apprécier sa vie néo-zélandaise.

La trop grande quiétude de Mercedes y étant pour beaucoup, elle est très heureuse de retrouver ses amis, ses soirées dansantes et ses études.

Elle regrettera seulement la plage et le soleil. En Uruguay, comme à Auckland, c’est encore l’été. Pourtant, alors que nous "cuisons", les Kiwis vivent la plupart du temps sous un ciel gris.

Pour les détails croustillants de sa rentrée à la faculté d’ingénierie d’Auckland, rendez-vous prochainement dans les pages Kiwi. Mais avant cela, vous pourrez visiter la région de Rotorua et Bay of Islands.

Cette fois, hormis la petite frayeur quant au manque de place dans la Cacciola, Candice ne subira aucun contretemps - Ouf ! - et fera un excellent voyage.

Tandis que de l’autre côté du pacifique, notre mousse reprend son rythme d’étudiante et use ses semelles sur les pistes de danse; en Uruguay, entre journées caniculaires et orages fréquents, nous tentons de poursuivre le travail de la descente . . .


(Désolés mais, après ces derniers mois pas très productifs, nous avons décidé de nous y remettre très sérieusement. Vous devrez donc attendre quelques temps encore pour voir le résultat de notre dur labeur.)

C’est que…

...il en reste encore des planches à couper !!!

Enième bise de la soirée...


... et énième bière pour fêter ça !

Notons que je ne porte que le bagage à main et je ahane sous l’effort 10 mètres derrière.

D’accord, je n’ai pas la force de Titan du père et de la fille.

Mais voici le bagage à main.

11 kilos tout d’même !

Bal organisé par la ville.

Le Capitaine profite pleinement de cet après midi en famille.

Il a été accepté dans l’avion, on se demande comment.

La compagnie Aerolineas a des défauts, mais elle n’est vraiment pas exigeante en matière de bagages.
 


(Accueil du site)