« El Gran Bailanta Campera »

Le bal sera animé par « Pitingo Izaguirre » - Encore un nom "bien de chez nous !"

Après le repas, l’orchestre s’installe sur l’estrade, typique elle aussi.

Un groupe de danses folkloriques de Mercedes entre en scène.

Sur des airs de musique typiques, les danseurs exécutent des quadrilles avec un plaisir évident.

Nous sommes aux premières loges et nous régalons du spectacle.

Trop mimi !

Un couple de danseurs professionnels – excellent ! - prend le relais avec valses, polkas (danse française par excellence) et un tango argentin vif et animé qui me réconcilie avec cette danse.

Puis, nous sommes invités à aller fouler l’herbe pour des valses, polkas et cumbia (danse très actuelle semble-t-il en Amérique du sud).

A ma grande surprise, les cavaliers se succèdent et mon "carnet de bal" se remplit.

Certains me marchent sur les pieds, d’autres sentent l’alcool à des kilomètres à la ronde. Mais la joie illumine tous les visages et le plaisir de nous voir participer à « leur » fête est évident.

Et moi qui adore danser… je me régale !

Tabla 

Les paris sont ouverts, mais...Chut !

Au fond du campo, des hommes sont rassemblés derrière un grand paravent noir, autour d’une sorte de long bac à sable.

Photo de Julia.

Certains, accroupis aux extrémités, sont là pour contrôler. D’autres, au centre, encaissent les paris. Tous les autres sont les joueurs.

Le jeu consiste à lancer un gros osselet muni d’une face blanche et d’une face noire, d’un bout à l’autre de l’aire de jeu.
Au milieu, les parieurs jettent des billets en misant sur l’une ou l’autre face. Si l’osselet tombe sur la tranche, le lanceur doit rejouer.

Ce jeu (illicite mais très apprécié semble-t-il) se nomme la « Tabla ».

Au micro, un homme annonce la démonstration de rodéo.

Tandis qu’un orchestre de jeunes se met en place, la foule déserte le bal et se dirige vers le campo.

Pas très sympa pour ces jeunes !

Le rodéo commence avec les chevaux.


Ceux-ci, les yeux bandés, se laissent docilement sellés.

Puis soudainement maltraités par les énormes éperons des gauchos, ils se mettent bien évidemment à ruer afin de se débarrasser au plus vite du cavalier indésirable.

Rémy et moi n’y ferons qu’une brève incursion car nous n’aimons pas beaucoup cet acharnement sur ces pauvres chevaux simplement pour en mettre plein la vue aux spectateurs.

Photos de Julia :

Le spectacle se termine par le rodéo sur des vaches, un peu moins dociles, qui, en quelques secondes, désarçonnent leurs cavaliers.

Nous flânons encore un peu, puis reprenons la route pour Mercedes, fatigués mais enchantés par cette journée.

Tiens, Choupette.
Qu’est-ce que tu fais là ? Ton maître s’est encore perdu ?... !

(petit aparté pour la famille)

Au programme de demain : grasse matinée sur !

 


(Accueil du site)