Nous sommes-nous remis au travail ?
Oui mais doucement… trèèès doucement !


Alors, où en étions-nous déjà ?  Ah oui ! La cabine arrière.

Début septembre

Au programme pour les prochaines semaines : la réfection de la descente, mise à mal lors de l’installation de notre nouveau moteur.

Pour ce faire, nous attendions le beau temps, indispensable.

Car sous la marche supérieure se cache notre réservoir en charge, et ce réservoir alimente aussi notre chauffage à gasoil.

Or désormais, plus besoin de chauffage. Pour les rares heures de fraîcheur, nous avons un petit convecteur électrique qui fera l’affaire.

Nous n’avons donc plus aucun prétexte pour reporter cette corvée.

Zut alors !

Mais nous devons au plus vite terminer notre nouvelle cabine-atelier, avant "d’attaquer" ce prochain gros chantier.

Dans cet atelier, il nous reste à confectionner les planchers – pas le plus facile – ainsi que tous les rebords d’étagères qui limiteront les chutes d’objets pendant les navigations.

Nous avons également décidé de fermer totalement le compartiment moteur.

J’ai un peu poussé le Capitaine, il est vrai.

Mais « ce que femme veut »…  avec un peu de patience et de diplomatie… en principe, elle l’obtient !!!

Cela se fera avec un contreplaqué léger et vite enlevé. Rémy souhaitant, après des années d’inaccessibilité et de contorsions, avoir accès facilement à TOUT SON compartiment moteur.

Pour la table à carte, nous verrons plus tard, car Rémy doit tout d’abord refaire tout le câblage électrique qui passera derrière cette table. Et une partie de ce câblage passera par le compartiment moteur et donc par la descente.

Pas simple tout ça !

Les planchers avancent à grand pas.

Et les rebords d’étagères seront bientôt terminés..

   La fermeture du compartiment moteur aussi.

Dans le même temps . . .


Nous sommes le jeudi 8 septembre.

Notre Kiwi est en vacances.

Après quelques jours dans l’île du nord dont elle a pu découvrir les magnifiques paysages, elle est de retour à Auckland.
Elle profite de cette deuxième semaine d’oisiveté pour nous appeler chaque soir.

Jeudi soir, c’est vendredi midi en Nouvelle Zélande.

Et le vendredi 9 septembre, c’est le début de la Coupe du Monde de Rugby

Candice se prépare à assister aux festivités données pour l’ouverture des jeux dans les rues d’Auckland, puis à suivre le premier match de la coupe – Tongiens contre All Black - sur l’écran géant du centre ville.

Notre mousse profite de l’occasion pour attiser l'envie de son Papa chéri.

Le lendemain (contrairement à la règle !), Rémy ne s’endormira pas devant l’ordinateur tandis que maman « discute chiffon » avec sa fille.

Il sera au contraire très attentif à tout ce qu’elle lui racontera au sujet de cette soirée.

Ah, si nous avions pu aller voir notre fille cette année, notre Capitaine eut été un homme comblé !

Lundi 12 septembre - C’est la reprise des cours pour notre Kiwi.


Allez Papa, un peu de mathématiques pour te distraire.
A moins que tu ne préfères la physique quantique ?... !

Comme vous pourrez le lire bientôt dans les pages Kiwi, notre fille se porte désormais au mieux.

Malgré une reprise difficile après ce beau voyage dans le pays, elle a le moral et nous gratifie de son rire qui nous fait toujours chaud au cœur.

Fin septembre

Y-a pas qu'le boulot dans la vie !

Dans la semaine, Phil et Julia s’invitent sur Vent de Folie.
Marco leur a offert une "jolie bête à grandes oreilles" (denrée rare !) et nos amis veulent goûter ce plat cuisiné « à la française ».

Nous avons une bonne heure de retard lorsque nous descendons l’échelle d’Illawong.
Julia est morte de faim.

Nous étions en fait attendus pour 11 heures, heure habituelle pour le brunch.

Sorry ! Nous n’avons pas l’habitude de "bruncher" !

Tous les ingrédients pour les pancakes sont prêts. Julia prépare alors la pâte. Puis Phil se met aux fourneaux.

C’est peut-être son anniversaire, mais Phil est difficile. Il n’aime les pancakes que s’il les faire cuire lui-même.

Phil, tu viens quand tu veux les faire sur Vent de Folie tes pancakes !

Nous nous régalons de ces savoureux pancakes avec œufs, tomate et bacon.

Puis nous les dégustons  largement nappés de sirop d’érable, denrée indispensable pour ces Canadiens d’adoption.

Mmmm ! Muy bueno !
(autre phrase que connaît Phil dans la langue locale !!!)

 

Même si les pancakes sont fréquemment sur la table d’Illawong,
nous ne sommes pas les seuls à nous "en mettre plein la lampe !".

Octobre

Atelier menuiserie ou atelier couture ?

Sur , on a le choix.

Rémy prend quelques jours pour confectionner un caisson avec deux grands tiroirs qui prendront place dans une niche de la salle de bain.

Parallèlement, nous avons réinvesti dans des mousses pour notre lit. Avec nos matelas sénégalais, nous dormions sur le bois des coffres depuis plus d’un an.

Marre !

Nous avons donc choisi la mousse la plus dense et opté pour 20 cm d’épaisseur, soit le double de ce que nous avions. Il me reste à faire les housses.

Pendant que Rémy se débat sur le pont avec ses grandes plaques de contreplaqué, je me débats dans le carré avec la toile.

Car cette fois, point de « Oussa Matelas » pour nous faire de belles housses (cf. Sénégal).

9 mètres carrés de tissu à manipuler dans un bateau...

C’est pas top !

Mais, 3 jours plus tard...

 

... le résultat est très satisfaisant.

J’en profite pour vous montrer la nouvelle "déco" de notre cabine, résultat d’un dur labeur !

Sympa, notre bonbonnière, non ?

Et en plus, ça plait beaucoup au Capitaine qui va pouvoir faire de beaux rêves !

En Uruguay ou en Argentine, les couleurs des tissus ne sont "pas terribles".

Ici, on aime les tissus aux couleurs douteuses, chargés de petites fleurs - tout ce que je déteste !
Mais le prix est modique et la qualité de celui-ci est excellente.

La couturière, bien rodée après ces 3 grandes housses, a donc décidé de refaire celle du matelas de Candice qui doit avoir l’âge de Vent de Folie.

De quoi occuper les journées caniculaires qui, l’été, interdisent tout travail à l’extérieur parait-il.

Le Capitaine a bien dormi. Les matelas sont bien durs et nous espérons qu’ils s’affaisseront moins vite que nos matelas sénégalais.

Pour ma part, il va me falloir un peu plus de temps pour m’y habituer. En attendant, "Bonjour les courbatures !".
Sans compter que, pour monter et descendre du lit, il me faut désormais sauter, ceci en évitant d’écraser, à l’atterrissage, les pieds de mon cher et tendre qui dépassent toujours (1 mètre 85 de long, c’est un peu juste pour notre colosse !).

Première nuit sur nos nouveaux matelas :

Heu…Chéri, un petit banc pour ta petite femme adorée serait très apprécié !

Grrr… il leur manque toujours quelque chose à ces bonnes femmes !

Pour Ushuaia, notre petite et très attachante pensionnaire, pas de problème pour monter et elle semble apprécier la qualité du couchage.

Evènements divers

En ce début d’octobre, nous avons également eu le plaisir de revoir nos amis Yvan et Aude, de retour sur Toaemoa, notre premier voisin.

Bon, d’accord !

En vérité, ce n’est pas nous que Lilia vient voir mais la "mimine", dont elle ne cesse de demander des nouvelles.

Mais nous profitons de son joli sourire et de son magnifique regard.

Nous faisons la connaissance de Lilia, leur adorable petite fille dont le sourire nous charme aussitôt et nous sommes heureux de la voir, chaque matin, venir nous saluer depuis le quai.

Côté météo, il commence à faire beau mais le printemps a du mal à s’installer et certaines journées sont encore bien fraîches. Il est donc encore difficile de travailler sur le pont.

 Et mes tiroirs Capitaine, ça avance ?

Après quelques petits soucis (comme chaque fois que nous tentons de fabriquer des tiroirs) et perte de patience pour les apprentis menuisiers que nous sommes, je suis ravie de voir mes 2 grands caissons terminés.

Je vais enfin pouvoir ranger correctement toutes mes petites affaires.
6 ans que j’en rêvais !

Mardi 11 octobre

Manque de chance, notre ami Marco, qui nous rend visite très régulièrement sur Vent de Folie - nous nous demandons si c’est nous ou notre cachaça citron qui l’attire !!! – passe justement ce jour là.

Apprenant la nouvelle - Quelle est la grande langue qui a vendu la mèche ?! - il revient une heure plus tard nous inviter chez lui pour un asado avec nos voisins de quai.

Rémy, qui ne souhaite pas entendre parler de ce grand jour, est pour le moins contrarié.

« D'accord, on ne fête pas ton anniversaire, mais vous venez quand même pour l’Asado ! » lui dit Marco.

Et le second d’ajouter :
Qu’à cela ne tienne mon Chéri, nous fêterons ton "non anniversaire" !

Réponse enthousiaste du Capitaine : Grrr !


Comble de malheur, lorsque nous arrivons chez Marco, toute sa famille (déjà rencontrée pour l’anniversaire de Julia) est présente.

15 personnes pour quelqu’un qui ne veut pas fêter son anniversaire, ça fait un peu beaucoup!

A chacun d’eux, Marco et moi, retenant un fou rire, nous empressons de préciser :

« Non, c’est joyeux non anniversaire !!! »

Grrr… Grrrrrrr !

Et chacun arrive, bien évidement, en lui souhaitant avec ferveur un bon anniversaire, certains ayant même prévu un cadeau.

Bon, c’est vrai qu’atteindre le demi siècle, ça fait mal.

Mais après tout, j'y suis bien passée moi !

Et puis, l’âge… c’est dans la tête non ?... Quoique ?!

Allez, un p'tit sourire Capitaine ?

Peut mieux faire.

Mais nous nous en contenterons !

Nous – le Capitaine inclus (!) - sommes très touchés et remercions sincèrement Marco et sa famille qui, en moins d’une heure, se sont rendus disponibles, ont apporté toutes les victuailles et nous ont ainsi témoigné leur sincère amitié.

Quelques jours plus tard, les festivités vont se poursuivre.

Nous allons assister à la « Gran Yerra » de Saca Chispas . . .

Pour citer Phil qui ne connaît que 2 phrases en espagnol :
No Problemo !

Nos voisins semblent s’être régalés. Puis nous nous quittons, jusqu’à samedi. Nous avons alors rendez-vous sur Illawong pour un brunch avec pancakes, à l’occasion de l’anniversaire de Phil.

Samedi 24 septembre

Ce mardi 11 octobre est un triste jour pour le Capitaine qui ne veut pas avoir 20 ans.

Chut, je ne vous ai rien dit !

 


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