Pour aller à Tigre, nous prendrons le train de banlieue.

Nous reprenons le même trajet que pour le lavadero, sauf que c’est encore plus loin !

Trois-quarts d’heure de marche plus tard . . .

Nous arrivons enfin à la gare et attendons le train.

Le train pour Tigre met environ une demi-heure. . .

Arrivés à destination, nous découvrons une ville charmante qui s’étend de part et d’autre du Rio.

 

Le seul moyen de passer d’une rive à l’autre est ce pont.

A savoir : Nous ne sommes plus en Uruguay !

Ici, les voitures ne connaissent pas les passages piétons.
Si nous nous hasardons à traverser, elles foncent malgré tout, poussant le vice jusqu’à zigzaguer pour nous empêcher de passer.
          
Sur la photo ci-dessus, ce policier installé sur le pont, en plein milieu des deux voies, n’est là que pour faire traverser les piétons.
Et lui non plus n’a pas toujours gain de cause.

Nous quittons la gare de Tigre et devons maintenant trouver le Club Cinave où nous attendent nos amis sur .

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?!

Notons que nous sommes partis depuis 10 heures 30 du Club CUBA !

Il est plus de 13 heures lorsque nous sortons de la gare de Tigre.

Nous traversons le pont et tentons, en vain, de demander la route du Club.

Les marinas, personne ne connaît !

Nos amis ne nous voyant toujours pas arriver nous contactent et nous donnent des repères.

Nous poursuivons, cherchant les « panneaux-indices ».

Un kilomètre à pied, ça use, ça use !…
  ...2 kilomètres à pied…

Nous décidons alors de demander à un passant où se trouve le Casino, l’un de nos repères.

« C’est bien par là, mais… sur l’autre rive. »
Gloups !

Nous reprenons donc le paseo en sens inverse, jusqu’au pont au centre ville et reprenons notre marche, dans le même sens, mais sur la rive droite.

Ensuite, il faut encore aller jusqu’au parc d’attraction...

...traverser le marché aux fruits...

...pour arriver enfin au bord du Rio Lujan.

Crevés, les pieds couverts d’ampoules, nous parvenons enfin à trouver l’embarcadère des lanchas pour les clubs nautiques installés sur ce Rio.


Là, il suffit de trouver la boite – rustique – de la marina souhaitée et dans laquelle est enfermée la VHF permettant de joindre le passeur.

Nous avons vue sur plusieurs petites entrées perpendiculaires au Rio.



Ce sont les accès aux différentes marinas.
Nous arrivons enfin sur  !

Le Club est simple, arboré et très agréable.

Dommage que ce soit complet !

Nous passons une très agréable journée en compagnie de cette adorable famille.

 

   . . .Ah ! Je l’ai eue !!!  

 

Que c’est bon de discuter et de rire avec des amis !

Parce que . . . les poules d’eau de CUBA, ça va un moment !!!

Chers amis, merci mille fois pour cette excellente journée !

Mais le temps passant trop vite, il se fait tard. Il nous faudra revenir à Tigre pour prospecter auprès des différentes marinas.

 

Anecdote : Après une arrivée tardive, un retour mémorable - ou - Quel bol !?!

Il est 19 heures 30.

Ayant suffisament marché pour aujourd’hui, nous prenons une « remise* » pour la gare de Tigre.

*La remise est un taxi qui n’en est pas un (?!).
Ces véhicules privés sont légaux et moins coûteux que les taxis, surtout pour les longues distances (2 pesos le km majorés des frais éventuels d’autoroute).
Mais, hormis le tarif et l'absence de compteur, nous n’avons pas encore bien compris la différence.

La gare est pleine de monde. Les deux files d’attente pour prendre les tickets font une grande boucle dans la gare, ce jusqu’à la porte d’entrée.

Rémy, qui déteste faire la queue, « s’y colle » malgré tout. Mais le guichetier est relativement rapide.

. . .Une demi-heure plus tard, nous avons nos tickets.

Nous devons alors nous joindre à la nouvelle file d’attente qui s’est formée devant les grilles d’accés aux deux quais.

Il se met à pleuvoir... Environ 3 quarts d'heure passent...
Les grilles s’ouvrent enfin.

Nous nous engouffrons dans la cohue.

Il y a autant de monde sur chaque quai. Au hasard, nous optons donc pour le quai numéro 1.

Là, nous attendons l’arrivée du train. . . Et le train se fait attendre looooontemps . . .

Heureusement, la plupart des passagers qui nous entourent sont des jeunes. Nous rions avec eux de leurs farces diverses.

. . . Il est 21 heures 30.

Le haut parleur de la gare raisonne soudain.
Un grand silence s’installe, très vite remplacé par des hurlements désapprobateurs.

Le train sur le quai numéro 1 ne viendra pas. Nous devons changer de quai.

Nous devrions donc, de nouveau, faire la queue pour entrer sur le deuxième quai.

Ceci après 2 heures d’attente.

Nous démissionnons et décidons de rentrer à Buenos Aires en taxi ou en "remise".

Nous sortons de la gare.
Pas un taxi en vue.
Nous nous dirigeons donc vers la station de Remise la plus proche.

Là, de nouveau un monde fou. On nous annonce 2 heures d’attente.

Nous nous souvenons alors que nous sommes le 25 mai, jour de la fête de l’indépendance. Et apprenons de surcroit que, dans l’après midi, il y avait un spectacle de danse folklorique à Tigre.

C’est bien notre veine - ça ne pouvait arriver qu’à nous !!!

Nous voici repartis, sous la pluie, dans les rues de Tigre à la recherche d’une autre station de "remise".

Cette fois, il n’y a que 40 minutes d’attente.

Quel bol !?!

Il est plus de 22 heures lorsque nous montons dans la voiture d’un jeune homme, certes sympathique, mais qui semble ne pas vraiment prêter attention à notre destination.

Musique à fond, il fonce droit devant et loupe la bretelle de sortie de l’autoroute.

Nous prenons la sortie suivante... Là, notre chauffeur est perdu.
Impossible de trouver la route pour le Club CUBA.

Nous devrons au sens de l’orientation de Rémy d´arriver à bond port, épuisés et gelés.

Il est plus de 23 heures - Une soupe et au lit !!!

Prospection

Parmi les différents Clubs nautiques de Tigre, nous avons entendu parlé du Sailing Club.

Celui-ci se situe derrière le club de régate.

(photos de Joz III)

Dans ce club comme dans de nombreux autres, on pratique l’aviron, sport très prisé par les Argentins.


(photos de Joz III)

Là encore, il nous faut prendre une lancha (à savoir que ces lanchas sont gratuites)  pour traverser le Rio.

Cette fois, nous avons droit à une jolie lancha couverte, en bois.
L’accueil au Sailing Club est agréable.

Il y aurait une place pour nous en août. Mais devoir prendre l’annexe chaque fois que nous souhaiterons descendre à terre ne nous enchante guère.

 

De plus, ce Rio étant ouvert sur l’extérieur, les bateaux semblent bouger pas mal et ce doit être un peu bruyant.

Nous laissons donc à nos amis le soin de nous trouver une place auprès d’eux.

Nous verrons lors de notre retour de Brasilia.

Pour l’instant, les épreuves du BAC approchent.                            

                        Nous devons donc préparer notre départ. . .


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