Infos pratiques Sénégal
(En fond de page, photo des bureaux des douanes de Elinkine... !?!)
Les droits
La loi autorise la présence des bateaux dans les eaux sénégalaises durant une période maximale de 6 mois.
Pour obtenir 6 mois supplémentaires, il faut théoriquement sortir 6 mois avant de faire une nouvelle demande.
Quant aux personnes, la durée est de 3 mois renouvelables, sur demande justifiée par une « bonne raison ».
Jusqu’à ce jour, il suffisait de passer une frontière et de refaire une entrée pour obtenir un nouveau visa.
Qu’en sera-t-il à l’avenir ?
Bien se renseigner !
Important à savoir :
Les douanes ont, jusqu’alors, fait preuve d’un grand laxisme.
De nombreux voiliers mouillaient à Dakar ou dans les bolongs casamançais depuis de longues années sans avoir été inquiétés outre mesure.
Mais à l’heure où nous rédigeons ces lignes (novembre 2008), il semble que les autorités douanières aient décidé de mettre bon ordre et de faire appliquer la loi (est-ce une volonté de combattre la corruption qu’entrainaient ces « indulgences » ou un besoin de faire entrer de l’argent dans les caisses ?).
Les contrôles se multiplient donc, notamment au mouillage de Hann Plage et en Casamance lors d’un passage à Elinkine, faisant fuir de nombreux équipages.
Quant au Saloum, ces contrôles ont déjà envoyé deux de nos amis en prison.
Rappelons qu’au-delà des 6 mois, le navire doit quitter le territoire ou être « sénégalisé », c'est-à-dire que son propriétaire devra acquitter un droit de 46% de la valeur du bateau.
Dakar (mouillage Baie de Hann)
(2007 - 2008)
Seule possibilité en arrivant à Dakar : Le Club de Voile (ou Cimetière de Voiliers !) de Dakar (CVD), face au ponton le plus à gauche ou à l’ADP à droite. Pour les catamarans, voire si place libre au corps mort à Marinas, derrière la digue, à gauche du CVD.
Lors d’une première arrivée dans le mouillage de Hann, il est préférable d’attendre le jour.
Contourner l’épave sur tribord et ne pas trop serrer la digue.
Avec un faible tirant d’eau, il est préférable de mouiller à gauche du CVD mieux protégé des vents et des sternes et cormorans qui maculent les voiliers et les rendent méconnaissables en quelques jours.
Pour la même raison, éviter la proximité des « bateaux perchoirs » (bateaux vides sur lesquels des dizaines d’oiseaux élisent domicile)
Pour le reste, l’information circule très bien au CVD et il vous sera aisé de savoir où aller selon les services dont vous aurez besoin.
Quelques infos toutefois (tarifs 2007/2008):
Avitaillement:
Super marché Caddie : taxi 1000 Cfa l’aller ou 2000 A/R avec attente
A Dakar : Casino rue Hassan II (anciennement Sarraut)
Superette (près du marché Kermel).
On y trouve TOUT, absolument tout !
Mais à produit identique, préférer les petites épiceries toujours moins chères.
Avantage du petit Super U : Ils livrent gratuitement et le pastis y est très bon marché (2,50 euros en 2008).
Voir aussi plus bas « aux abords du CVD ».
Transport :
La solution la moins coûteuse et qui évite des heures de négociation est le bus (150Cfa) ou le N’Diaga-N’Diaye (mini bus – 50 à 75 Cfa)
Mais si vous craignez de suffoquer dans le premier ou ne trouvez pas de place assise dans le second, voici quelques tarifs pour les taxis.
CVD-Dakar : 1500 à 2000 Cfa même si l’on vous demande toujours plus. Tarif difficile à obtenir en partant de Dakar.
D’un endroit à un autre de la ville 700 à 800 CFA
Un Aller CVD-N’GOR = 2500 Cfa
Aller Hann Plage – Aéroport : de 3000 à 5000 Cfa selon le chauffeur et la qualité du marchandage (!)
Téléphone portable : Carte SIM orange : 5000 Cfa dont forfait appels 1500
Au CVD :
Attention aux moteurs d’annexe. Les enchaîner aux balcons ou, mieux, les ranger à l’intérieur. Ranger également les feux à retournement.
Services :
Gardien de bateau pour la nuit = 2000 à 2500 Cfa (dort à bord. Leur prévoir un repas à bord est toujours apprécié) - Pour 1 mois : 60 000 Cfa
A savoir : Si vous quittez le bord pour quelques temps, il est nettement préférable de prendre un gardien, même à mi-temps. Votre bateau sera alors surveillé, notament en cas de tornade, par toute l’équipe. Dans le cas contraire, personne ne s’en occupera.
Lors de notre séjour en France, des vols ont été commis sur certains voiliers. Uniquement sur ceux n’ayant pas de gardien (!?)
Plein d’eau, de gaz oil, nettoyage du pont, des voiles ou autre service : 4000 Cfa la journée – Fournir ou payer (500 Cfa) le repas du midi.
Bon à Savoir : Pour le plein de carburant, il est possible de faire le plein au port commercial.
Se rendre à la station Oryx le week-end de préférence. Très sympas, gaz oil de qualité et prix un peu inférieur aux stations
Attention : Tuyau gros diamètre et il est indispensable de posséder un tampon du bateau.
Réparation des voiles :
Diego est voilier au CVD : Taud 4m/3 avec côtés 105 000Fcfa (150€) – Housse annexe 100 000 Cfa (150€)
Bande anti UV environ 300 à 400 euros selon le travail et les dimensions.
Travail sérieux mais long, long...
Moteurs :
Arona est plongeur. Il est censé vérifier les corps morts et vous devrez vous adresser à lui pour sortir le bateau.
Il est aussi mécanicien.
Mais sachez que Arona n’est jamais pressé de répondre à votre appel et, au CVD, tous attendent Arona !
Nous l’avons attendu pour une révision de notre moteur… Mais il n’est jamais venu.
Nous ne pourrons donc vous parler de ses compétences.
Hors bords :
Moussa dit Couli est passeur mais aussi spécialiste des moteurs hors bord.
Compétant, rapide et fiable.
Linge :
Fatou est la lingère officielle du CVD – 2500 Cfa la grande bassine.
Elle sera adorable si vous l’êtes avec elle.
Si vous avez des tâches indélébiles sur vos torchons, confiez-les-lui.
Mais si vous avez des vêtements fragiles, abstenez-vous - Fatou ne craint pas de frotter !!!
Autres possibilités sur place :
Construction d’annexe rigide – soudures – menuiserie – fabrication de portique alu,…
Possibilité de bricoler sur place avec son propre matériel dans la poussière et les feuilles.
Douches gratuites et cuisine avec gazinière et réfrigérateur à disposition (attention au frigo : vols fréquents et pas par ceux que l’on pourrait croire !)
Possibilité d’amarrage au ponton pour le plein d’eau pour les faibles tirants d’eau (demander le filtre au bar contre caution de 10000 Cfa).
Internet accessible au bar ou dans la cour avec un PC portable. Parfois à bord avec une antenne Wifi.
Coupures de courant très fréquentes et débit lent à très lent, voire impossible, si beaucoup de monde.
Préférer le matin ou le dimanche.
Une navette est mise à disposition pour les allers-retours CVD - bateau.
Horaires : Tous les jours de 8 heures à 13 heures et de 14 heures à 22 heures (sauf « poses-prières » !) – Vendredi et samedi minuit.
Pour utiliser cette navette à d’autres horaires, demander à l’un des passeurs contre rétribution.
Aux abords du CVD :
Téléphone : Chez Badou - Télé Centre en face du CVD
Téléphone et recharge forfaits portables.
Épicerie « Chez Fara » (boutique en face du CVD) ouverte tous les jours. Vous y trouverez conserves, pain, laitages, boissons, gaz…
Pour un avitaillement, possibilité de commander tout ce que vous voudrez ou presque – Tarifs identiques aux épiceries de Dakar.
Livraison gratuite sur demande - gentillesse et honnêteté sans faille.
Pour les légumes, « Maman-Légumes » est installée à la sortie du CVD.
Beaux légumes mais parfois un peu plus chers qu’en ville.
Pour les fruits, des marchands ambulants promènent leur carriole dans les rues de Hann. Pas plus cher qu’en ville.
Safi ou « Madame Bijou » : Colliers, boubous, paréos, drapeaux, souvenirs,…
Tarifs intéressants voire très intéressants par rapport à Dakar.
Restauration :
Possibilité de commander depuis le CVD ou de manger sur place chez Aïda ou Tati, face au CVD.
500 Cfa le Yassa ou la Tieboudienne – Autres plats selon les jours : Lote frittes – Poulet frittes – sèches ou crevettes frittes : 1000 à 1500 Cfa
A savoir :
Au Sénégal, on marche beaucoup !
Aussi, si vous avez besoin de chaussures ouvertes, pur cuir et très solides, ne manquez pas d’aller voir les modèles de Gagne – « Chez Chausse-pied ».
Pour 10 000 Cfa, vous pourrez arborer, comme la plupart des occupants du CVD, de jolies chaussures faites sur mesure et aux couleurs de votre choix, confortables et inusables.
Pour info :
En 2007, le SMIC local était d’environ 5000 Cfa par jour (230 euros/mois)
Les formalités.
Tout un poème !
Dès l’arrivée (sauf week-end), se rendre à Dakar afin de procéder aux formalités : Entrée auprès de la police et obtention d’un « passavant» auprès des douanes.
- Visa :
En ce qui concerne la police, le premier visa pour 3 mois ne pose pas vraiment de problème. Se munir de photocopies de l’acte de francisation (4 pages) – ne surtout pas laisser l’original- et des passeports.
- Formalités douanières - Ça, c’est une autre histoire ! :
Amener les mêmes photocopies.
Un passavant est délivré pour une durée de 15 jours et coûte 5000 CFA (attention, pas plus !!!)
Ensuite, il faut rédiger une demande d’autorisation de demeurer sur le sol sénégalais pour une durée de 6 mois.
On obtient alors, après quelque délai (!), un document provisoire. Il est ensuite très difficile d’obtenir le seul document valable : « L’admission temporaire ».
Pourtant, même si le douanier prétend que le récépissé suffit, celui-ci n’a aucune valeur. Ne partez donc surtout pas sans l’admission temporaire (surtout depuis le renforcement des contrôles en novembre 2008).
Attention : toute insistance pour obtenir ce papier peut entraîner une demande de bakchich qui, si elle n’est pas honorée, sera « punie » (autorisation pour 5 mois au lieu de 6 pour nous par exemple).
Négociation d’autant plus difficile si une fête religieuse approche.
Il faut payer le mouton !Certains d’entre nous ayant accepté « d’entrer » dans ce système n’ont probablement pas pensé qu’ici, l’exception fait loi, surtout lorsqu’il s’agit d’argent !
Rappelons que nous sommes dans le pays le plus corrompu d’Afrique.
Nouveau (juin 2008) :
Ces formalités sont désormais facilitées par le CVD qui se charge, contre une somme de 1000 Cfa (1,50 euros) d’effectuer ces démarches douanières pour vous.
Cela ne garantit absolument pas l’obtention rapide du document définitif de 6 mois mais évite bien des allers-retours à Dakar et des heures de palabre et de patience.
Ensuite :
L’équipage doit quitter le territoire sénégalais après 3 mois sauf demande (en principe acceptée) auprès des services de police (faire cette demande 15 jours au moins avant expiration du dernier délai)
Quant au bateau, au-delà de 6 mois, il doit sortir des eaux territoriales.
Et si les autorités ont fait preuve d’un certain laxisme jusqu’à présent, il semble que désormais, elles ne plaisantent plus.
Notamment sur le Siné Saloum où un fonctionnaire fait du zèle (deux amis ont fait 5 et 15 jours de prison et ont été libérés après paiement d’une forte amende et bien des tracas – voir page "Derniers jours au CVD" - novembre 2007.)
Et en novembre 2008, un nouveau douanier à Elinkine semble vouloir l’imiter.
Bon à savoir :
Ne pas trop compter sur l’aide de l’ambassade en cas de problème. Il semble qu’ils préfèrent garder de bons termes avec les instances officielles du pays que d’aider leurs ressortissants.
Précautions à prendre :
Ne jamais porter son passeport avec soi. Trop de risque de vol ou perte. Mais…
Des contrôles de police peuvent avoir lieu sur la passerelle du CVD entre la sortie plage et le bateau.
Munissez-vous toujours d’une copie conforme du passeport avec le tampon d’entrée de la police.
Il suffit pour cela d’acheter un timbre fiscal de 100 CFA (15 centimes d’euros) et de faire tamponner le document auprès des services de police.
Note : Voir « La vie à Dakar – page 3 » : Les autorités », pour autres précautions.
Avant de partir pour la Casamance : pas de sortie mais aller à la police qui enregistre la sortie de Dakar dans son dossier.
Il est impossible de faire son entrée en Casamance.
Quelque soit votre provenance (Cap Vert, Gambie), vous devez donc, en premier lieu, vous rendre à Dakar.
Par contre, il est possible, à Ziguinchor, de faire une demande de prolongation du visa :
Faire une demande écrite et motivée en respectant le délai (15 jours au moins avant expiration).
Effectuer les formalités de sortie à Ziguinchor ou Elinkine.
Nos formalités de sortie faits à Elinkine ont pris quelques minutes.
Mouiller devant le campement (attention en cas de vent fort, le mouillage ne tient pas bien). Descendre au campement. Les bureaux de police et des douanes se situent derrière celui-ci (bâtiment jaunâtre dans une cours où les gardiens font la sieste à l’ombre d’un arbre !)
Attention : depuis novembre 2008, contrôles douaniers à la descente de l’annexe. Ces messieurs non véhiculés, nous ont demandé de les amener à bord pour une fouille, rapide certes mais quand même !
Mouillage de Ziguinchor : Mauvaise tenue mais tout confort devant l’hôtel Kadiandoumagne.
Avitaillement :
Cap-Skiring (taxi à partir de Katakalous) pour Internet parait-il
On trouve tout à Ziguinchor.
Chez les Libanais rue Javelier (livraison gratuite sur la passerelle de l’hôtel), non loin du mouillage.
Chez Sara ou chez Shell (station service) : produits « français » mais chers.
Légumes et fruits au marché : très bon, peu cher et beaucoup de choix.
Poisson souvent frais au marché.
Crevettes aux pêcheurs qui passent ou sur la route de l’embarcadère
Viande : derrière le marché. Bonne à condition d’y aller le matin.
A Elinkine : Épicerie très bien achalandée - Viande : bœuf dans la « dibitterie » locale -Légumes : peu de choix et chers - Fruits : Néant !
Attention : peu ou pas d’épicerie dans les villages.
Possibilité de trouver des œufs, parfois même un poulet ou un cochon. Mais il faut demander, être patient et discret.
Par contre, dans la plupart des villages, il y a « le jardin des femmes ».
En saison (janvier à mai), on peut donc manger salades, oignons, tomates, aubergines, haricots verts – qualité et prix excellents – et en même temps faire plaisir à ces femmes qui travaillent dur.
Dans chaque village, possibilité de trouver une femme qui vous fera le linge ou le pain et même des plats de Yassa ou Tieboudienne à emporter.
Le pain artisanal est appelé « tapalapa ». Il est excellent même si, parfois, de minuscules intrus courent sur leur croûte tendre.
Conseils :
A Kachouane :
Demander la courageuse Djeynaba Traore
Son pain est un délice (sans bête). Elle fait aussi linge, cuisine, jardin et vous trouvera même œufs et poulet « si vous êtes gentils ! »Nouveau (nov 2008) : Le sympathique Dieng tient désormais la petite épicerie et vous pouvez lui passer commande de tout ce que l’on peut trouver à Elinkine. Livraison rapide et au même tarif.
A la Pointe St Georges :
Ousman fait un pain « français » excellent et s’est lancé dans l’excellente pizza au feu de bois.Ziguinchor : Moteurs Diesel : Demander Pape
Moteurs hors-bord : André au débarcadère des pirogues
Note : Pour le linge, attention !
Les Sénégalaises frottent et tordent le linge avec force et courage – éviter donc de leur confier des vêtements fragiles.
La Gambie
Formalités :
Dès l’arrivée à Banjul, il est conseillé de mouiller au port de commerce afin de faire les formalités avant de poursuivre jusqu’à Oyster Creek.
Ce port n’ayant rien d’enthousiasmant, nous ne l’avons pas fait et avons prétexté une arrivée le soir. Ce qui nous valut une simple remarque. Mais il est préférable de se plier aux règles.
Comptez une bonne demi-journée pour effectuer toutes les démarches nécessaires. Mais vous repartirez avec tous les papiers, sans attendre des semaines comme au Sénégal.
Le prix à payer pour les formalités d’entrée :
Visa immigration 350 GMD /personne (15 euros)
Droit de navigation : 676 GMD le bateau (22 euros)
Douanes : aucun frais et douanier adorable
Bakchich :
Seuls les services d’immigration ont tenté de nous extorquer 5000 GMD (150 euros) pour venir visiter le bateau.
Prétexte : « Nous devons nous déplacer jusqu’à Oyster Creek » (cf. Arrivée Gambie)
Nous avons alors proposé d’emmener le bateau à Banjul.
Aucune réponse. Nous n’en avons plus reparlé !!!
Pour les douanes, certains voiliers disent avoir été également « rançonnés ». En ce qui nous concerne, personne ne nous a demandé le moindre centime et avons bénéficié de tous les conseils nécessaires pour les formalités de sortie.
Lors de notre départ, nous avons même obtenu sans aucun problème la clearance
C’est la première fois que nous quittons un pays avec ce document !
Navigation : Guide « Cruising Guide to West Africa de Steve Jones indispensable pour se rendre à Oyster Creek ou remonter le fleuve (disponible en version PDF du temps où il était téléchargeable librement sur le site du ROYAL CRUISING CLUB PILOTAGE FOUNDATION).
Banjul : Attention aux épaves et aux fonds peu profonds si l’on va à Oyster Creek
Pour le mouillage d’Oyster Creek (Denton Bridge) : RAS si ce n’est l’approche.
Eau disponible au poste de police après le pont. Gas oil à la station : prendre l’annexe et remonter le dernier bolong à droite avant le pont. On aborde à 150m juste derrière la station.
Taxi collectif pour Banjul à droite du pont ou pour Westfield Junction et Serrekunda à gauche pour 5 dalasis.
Change : 1 euros pour 29 GMD – 1 GMD = environ 20 CFA
Retraits par carte bancaire à Banjul ou Westfield Junction (+…).
Attention : pas de point de retrait par carte visa au marché de Serrekunda.
Aucun autre distributeur en Gambie.
A Banjul, pour régler les formalités, possibilité de changer dans une petite épicerie, en face du port. Change tout à fait correct si vous possédez des euros.
Avitaillement :
Plusieurs petits supermarchés au centre, à Westfield Junction.
Bien achalandés mais rien à voir avec Dakar et prix à peu près identiques à Ziguinchor.
Tarifs :
Farine 18 GMD (au marché au détail)
Sucre : 13 GMD le kilo (voir au marché : )
Patates 20 GMD le kilo
Petit Pain « normal » 3 GMD – Tapalapa délicieux 5 GMD
Pâtes 22,50 GMD le paquet de 500g – moins cher au détail
HIFI Stéréo : Prix assez intéressants
Panneaux solaires : les prix sont parait-il très intéressant.
Transport :
Bus 14 places : 5 GMD par personne (prix fixe) – 10 GMD en haut du fleuve
Taxi : à négocier sérieusement.
Exemple : Tarif proposé du centre à Denton Bridge (Oyster Creek) 100 à 200 GMD – négocié à 50 GMD
Et il paraît que c’était le tarif de nuit !!!
Tissus :
A Serrekunda, les prix sont sensiblement équivalents à ceux de Ziguinchor.
Aller plutôt à Banjul où vous trouverez les grossistes. Prix très intéressants et pas ou peu de marchandage.
Internet : 20 GMD l’heure
Attention : Éviter les cybercafés de Banjul – matériel obsolète et connexion très lente. (après une demi-heure et 3 arrêts intempestifs de la machine nous sommes repartis sans avoir pu charger ou envoyer un seul mail – la note était due malgré tout !)
Pour les mêmes raisons, à Westfield Junction, aller au GAMTEL, grand immeuble blanc et bleu, au carrefour. Excellent matériel et connexion très rapide sauf coupures de courant.
A savoir :
En plus des coupures fortuites, le courant est systématiquement coupé de midi à 18 heures dans toute la Gambie.
