Arrivée à Gibraltar

(Août 2006)

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Des instants magiques

A l’approche de Gibraltar, nous oublions toute la pesanteur des jours précédents.
A quelques milles de Gibraltar, nous passons soudain d’une mer bouillonnante à une mer d’huile.
Le contraste est saisissant, voire angoissant. Nous avons le sentiment que cette eau va nous engloutir avant même d’atteindre le «lac» devant nous.
N.B.:Ces photos méritant un grand format, nous vous proposons de faire un tour dans nos nouvelles galeries.
Une bande de dauphins, sédentarisés en cet endroit, entoure continuellement le voilier.

Assise à l’étrave, sur la delphinière, l’un d’eux se retourne régulièrement pour me regarder - Qui observe l’autre ? – Il semble qu’il s’amuse ou exprime sa colère en donnant un grand coup de queue sur l’eau chaque fois qu’il passe sous mes jambes.

Nous croisons quelques poissons lunes et avons également la surprise de découvrir les énormes et flegmatiques globicéphales, nettement moins joueurs que leurs cousins.

... Dimanche 13 août, 20 heures, nous sommes enfin dans la baie de Gibraltar.
Là, c’est une autre espèce de monstres qui nous attend. Les cargos envahissent la baie, dans l’attente d’on ne sait quoi !
Et semble bien petit face à ces colosses !
Nous contournons le rocher.
Il est 20 heures lorsque nous prenons le mouillage de La Linea de la Concepcion.

Entre Gibraltar et La Linea, vous pouvez apercevoir la piste de l’aéroport. Nous avons donc la joie et le bonheur d’entendre tout à fait correctement les avions atterrir ou décoller.
Quand ce sont des avions de ligne, c’est supportable. Mais lorsque 6 avions de chasse décollent l'un après l'autre, plein gaz, vous pouvez imaginer le niveau sonore. Heureusement cela n'a duré que quelques jours!

Qui retrouvons-nous ? Encore et toujours les mêmes… Kundalini et Kyrimba, bien entendu !!!
Chacun attend une météo favorable pour partir. Les premiers pour Madère, les deuxièmes pour les Canaries.
Et bien, puisqu’il en est ainsi, on va se faire une petite bouffe… pour changer !!!

Si vous souhaitez connaître le menu, Aline le décrit fort bien sur son site. (kundaliniboat.com)

Le vent souffle et nous avons même été gratifiés d’une petite pluie. Un bonheur lorsque nous n’en avons pas eu une goutte depuis des lustres !

… Dimanche 20 août, nous sommes toujours au même endroit.
Le vent s’est calmé, la température a baissé – 25°C en moyenne – et nous ne regrettons aucunement les 40°C subis ces derniers temps. Le soir, il nous faut même ressortir les petites laines !

Mais nous aimerions PARTIR !
Gibraltar, c’est pas TOP ! La Linea de la Concepcion… guère plus !

Nous attendons impatiemment la livraison de notre nouvelle éolienne (ayant renoncé définitivement à réanimer celle qui nous donna tant de soucis jusqu’alors).

Afin d’occuper les journées, Rémy se replonge dans la graisse. Notre nouveau moteur hors-bord ayant décidé, lui aussi, de nous causer quelques misères.

Les compétences de notre chef mécanicien auront le dessus!
Il fait également le taxi afin que ces dames aillent se divertir... et faire les courses, tout de même !
Une petite cure de jouvence
Candice, profitant d’un grand parking désaffecté, poursuit ses entrainements de roller...
... et a décidé de me donner des cours ?! ... Et, comme elle est encore plus entêtée que sa mère :
Et oui! Attention Saber, après le Hip Hop… le Roller… et bientôt je me mets à ça :
… afin de te «rafler» la médaille !

« Heueu, quoique… c’est p’t’être plus d’mon âge ?! »
L’expédition
Mardi 22 août, bonne nouvelle : notre éolienne est arrivée.
C’est l’occasion pour toute la famille d’aller
«in the british city !».
A Gibraltar, aucun endroit n’est accessible aux annexes,
Dans les marinas, les quais sont à plus de 1m50 de haut et même si l’on escaladait, les grilles sont fermées.
Nous ne pouvons qu’accoster sur ce vieux ponton, derrière de la piste de l’aéroport.

Il suffit ensuite de vérifier où l’on met les pieds et de prier pour que le zodiac soit toujours là au retour (la spécialité tant à Gibraltar qu’à La Linea étant le vol des annexes paraît-il).

Puis nous traversons la piste… Oui, oui, oui… aussi incroyable que cela puisse paraître !

Nous pensions profiter de cette sortie pour aller voir les fameux singes habitant le rocher. Mais vu le poids du colis, nous reportons.

Après une bonne marche chargés de notre lourd paquet - enfin c’est Rémy qui porte : «Il est costaud! - qu’il a dit le mec d’UPS!!!» - et l’annexe bien lestée, nous pouvons rentrer chez nous.
Visite dans la famille
Nous allons enfin visiter les fameux singes du rocher. Plus précisément les Macaques de Barbarie. Ceux-ci occupant les lieux depuis des siècles.
La vue en elle-même est déjà magnifique.
Vue sur Gibraltar
Les cargos dans la baie
Quant à nos amis les singes, un vrai bonheur.

Ils s’installent prés de vous sans la moindre crainte, vous poussent si vous les gênez, vous observent autant que vous le faites.

Celui-ci m'a fait une peur bleue:
Ceci n’était qu’un échantillon d’instants inoubliables de rire et de tendresse.
Mais je ne saurais que vous inciter à visiter notre galerie concernant ces créatures aux gestes et aux mimiques si . . .
. . . «humaines»!!!
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