Madeira          | 
  
  
  
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  Vendredi
    6 octobre 2006   | 
  
  
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Madère
se profile à l'horizon.      | 
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  Accompagnés
            par nos fidèles amis les dauphins, nous apercevons 4 ou 5
            fois au loin une sorte de geyser. Nous comprenons vite qu'il s'agit
            d'un baleine.
              
 
       Nous
            sommes aux aguets...  Hélas
    elle ne s'approchera pas. Ce sera pour une autre fois!      | 
  
  
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  Nous
              sommes dans le port de Quinta do Lorde, à la pointe Est
    de l'île.    | 
  
  
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  Candice,
            venue en éclaireur sur Xiloa,
            nous avait décrit ce lieu comme un bon décor de film
            d'épouvante. Elle n'était pas loin de la réalité.
            Hitchcock s'y serait régalé. 
        Sur
            le port, quelques maisons neuves mais vides. Pas âme qui vive à  part
            les employés du restaurant du port. Un joli phare. Une chapelle
    au sommet de la montagne. La première ville à  4 km.      | 
  
  
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       Pour
            quitter ce port en travaux - interminables semble-t-il ces travaux,
            le projet d'aménagement étant magnifique sur les photos,
            mais ils attendent le déblocage des fonds européens
            pour terminer et comme il n'y a strictement RIEN sur place pour attirer
            les voiliers, cela n'aidera pas au financement - pour quitter
            ce port disais-je, il nous faut donc traverser le port sur ces «bidons» reliés
            entre eux et branlants à souhait, surtout lorsque Rémy
            vous suit de près ou que Candice s'amuse à sauter dessus,
            hilare de provoquer votre colère (la
    mienne s'entend!).      | 
  
  
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  J'ai
    pas l'air, mais je n'aime pas ça du tout!!!  | 
  
  
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Puis
avant de monter la côte, bien raide, menant au restaurant-marina-douches-téléphone-internet
(vous imaginez le nombre de fois où nous devrons nous faire les mollets!)...il
y a la passerelle :        | 
  
  
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  A
            marée haute... 
il suffit de bien viser entre 2 vagues!    | 
  
  
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  ...
            ou  à marée basse ! 
    
par
chance, la passerelle est solidement accrochée au quai.        | 
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  Quant
            aux alentours, à part quelques palmiers plantés sur
    la route de la marina,...  | 
  
  
    
      
 Un
            vrai désert!   
                Nous
                nous croirions dans l'outback australien.   
                Mad
        Max aurait pu y être tourné.   
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  Superbe...
    mais désert!!!  | 
  
  
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Mais
      ce port offre l'avantage d'être des plus calmes et
      le personnel est très gentil. Jão vous fait traverser le
      port en zodiac s'il passe par là (mais il ne passe pas souvent!)
      et Candice monte même la côte en scooter... la veinarde!!! 
           Le
            supermarché le plus proche se trouve à Machico (10
            km). Par chance, nos amis de Kundalini, installés
            ici pour quelques mois ont une voiture et, toujours aussi serviables,
            n'hésitent pas à nous emmener aussitôt faire
    les courses.         | 
  
  
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  Dimanche
              8, c'est justement la fête à Machico.   
       Une
            fête religieuse : la «Festa do Senhor dos
            Milagres». Aline nous y entraîne pour notre
    plus grand plaisir.       | 
  
  
    Nous
              voici donc partis.   | 
  
  
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  On
            n'est pas beaux tous les deux?   
       Nous
            pourrions presque poser pour ces brochures de port. Vous savez, celles
            dont je vous parlais à Alicante... mais oui, la grande nenette
            brune assise sur le balcon avant!!! 
      
        
Bref ! Nous partons...      | 
  
  
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  Enfin,
            nous partirons peut-être... si Aline trouve comment démarrer
    - Excusez-la, elle n'a pas conduit depuis plus d'un an ?!      | 
  
  
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  Cesse
    de t'excuser Aline, tu as très bien conduit!      | 
  
  
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  A
                Machico, nous longeons ce beau cimetière. Les tombes sont
                envahies de fleurs et sur chaque croix le portrait de la personne
    disparue personnalise la stèle.  | 
  
  
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   Sur
            la place sont installés des stands où l'on peut déguster
            une Caïpirinha mais surtout le «Poncha»,
            cocktail à base de jus de citron, d'orange, de miel et de  «Aguardente» (rhum
            local), après quoi vous devez manger au plus vite afin de
            rester debout.   
       Et
    un verre suffit, parole de connaisseurs!  | 
  
  
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  Vous
            pouvez alors commencer par un «pão com chouriço»  (lamelles
    de chorizo dans un pain succulent).  | 
  
  
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   A
            moins que vous ne préfériez l'«Espetada
            de carne de vaca» (brochette de boeuf). Ces morceaux
            de boeuf sont enfilés sur une grande branche de laurier que
            vous allez cuire vous-même, à la braise, sur la plage
    de galets.       | 
  
  
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    (photos d'Aline)   | 
  
  
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  Rémy
            bavant devant ces belles brochettes va commander alors que nous papotons
            entre filles... 
       Et
            bien, nous ne goûterons pas le boeuf !?   
       Il
            y a la queue...Or Rémy ne supporte pas de faire la queue,
            en particulier lorsque tous se faufilent sous ses bras pour être
            le premier. Et comme ils sont petits (ou qu'il est grand, comme vous
            préférez), ils passent très facilement! 
       Mais
            surtout, Rémy a très faim. . . Et quand Rémy
            a faim, il ne plaisante pas!!! 
      Nous
            optons donc pour le demi poulet grillé (et ne le regretterons
            pas), toujours à la braise, accompagné d'un «bolo
            do caco» (pain rond à base de patate douce
            cuit sur place) bien chaud, tartiné de beurre au persil et à  l'ail,
    que nous allons déguster, assis sur le muret, devant la plage.      | 
  
  
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  Après
            tout ça, nous n'avons plus faim me direz-vous?   
       C'est
            bien mal nous connaître. Un p'tit dessert ne se refuse jamais!
    Encore moins des churros au Nutella.  | 
  
  
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  Pas
            mal la dame en rose bonbon, hein?  
Adorable en plus!  | 
  
  
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  En
            réalité, on s'en fiche un peu.  
On est bien trop occupés!    | 
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    Repus
            et heureux, ...   | 
  
  
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  ..nous
            rejoignons l'immense procession qui défile
            avec cierges et flambeaux, en un silence absolu, dans les rues de
    Machico.   | 
  
  
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  Ce
            cortège se dirige vers l'église décorée
            de somptueux anthurium, où de nombreuses personnes se recueillent
    déjà.  | 
  
  
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Dehors
il y a foule. Les flambeaux avancent, entourant la statue du Christ dans son
globe de verre sur un bateau fleuri.          | 
  
  
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  Des
    femmes essuient leurs larmes... Un jeune homme fait la procession à  genoux...    | 
  
  
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  ...
              Puis tout le monde applaudit. 
                 
      Emotion
    garantie!      | 
  
  
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Sans
        notre gentil chauffeur, nous n'aurions pu assister à cette soirée
        et vous en faire profiter. Merci
      Aline!      | 
  
  
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    Et
                    si nous vous emmenions enfin visiter cette île. Qu'en
                    dites-vous?    | 
  
  
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      J'espère
      que la visite vous a plu!  
      .
        . . 
      Avant
        de poursuivre,  
               
              Des
              nouvelles des affaires à suivre : 
      Le
              paquet contenant les cours de Candice : 
       A
                    la veille de quitter Madère pour Agadir, nous n'avons
                    toujours pas de nouvelle du Colissimo contenant une partie
                    des cours du CNED. Expédié le 14 septembre,
                    nous pouvons, sans pessimisme exagéré, conclure
                    que le paquet soit définitivement perdu. 
       Pour
            le reste, nous attendons impatiemment la visite de mes «copines»  qui
            ont eu la gentillesse de se charger des 10 kilos de cours restants,
            des livres scolaires, en plus de quelques commandes personnelles. 
      * 
       La
              petite histoire du pilote de Vent de Folie... (suite): 
      
           Résumé  des épisodes
                          précédents :   
       
       Notre
                  pilote automatique nous a lâchement abandonné durant
                  la traversée Tanger/Porto Santo. 
       Nous
            avons commandé un nouveau pilote le 24 septembre et payé  une
            somme rondelette pour que le transporteur UPS nous livre sous 3 jours... 
        Le
            colis a bien mis 3 jours pour arriver des USA au Portugal (Porto).
            Mais nous ne l'avions toujours pas! 
        Après
            des dizaines d'appels, et pas moins de 15 mails à UPS Porto
            où  notre colis semblait bloqué à  jamais, nous
            sommes parvenus à leur faire comprendre que nous n'avions
            pas de numéro de téléphone, que nous n'étions
            pas une société donc pas de numéro de cotisant à  la
            TVA et les supplier de nous expédier notre dû à  Porto
            Santo au plus vite.   
       Nous
            avons quitté l'île 2 semaines plus tard SANS pilote. 
        A
            Quinta do Lorde, la série des mails a repris son cours et
            ils ont enfin tout compris. Nous attendons désormais la livraison
            ici. 
      
           Le
                          pilote - 3 semaines plus tard – 50ème épisode!
                          :   
       
       Dès
                  notre retour de cette «balade en campagne», nous
                  apprenons que le pilote est ENFIN arrivé.   
       Pas
            possible ?! ... Non ?!...   
       Attendez
            !... Ce n'est pas si simple ! 
       Avant
                de retirer celui-ci auprès des douanes de l'aéroport
                (à  20 km du port) , il nous faut «LE papier».
                Or ce papier ne nous est donné qu'en échange d'une
                somme de 40 euros  à un transitaire (ne nous demandez
                pas pourquoi, nous n'en savons rien et comptons bien voir cela – peut-être-
                avec UPS?!) qui se présente au bureau de la marina. 
        En
            possession du dit papier, Rémy se rend au bureau des douanes.
            Ceux-ci l'envoient chez le transitaire (encore un!) qui eux l'envoient à Funchal
            (à 40 km) pour «faire LES papiers»...(?!)   
        Là,
            Rémy n'en peut plus. Il prend la porte... 
      
            ...«Monsieur...
                Bon, finalement, ça va aller, on va se débrouiller»... 
         Epilogue
                      : 
       
        C'est
            ainsi que, après avoir acquitté la TVA auprès
            des douanes et passé la journée du vendredi 13 (?!) à  l'installer,
            notre fameux pilote intègrera le cockpit où  nous espérons
    qu'il travaillera bien et longtemps!!!  | 
  
  
     | 
  
  
    | 
  FIN....
                  quoique ??? 
    *  | 
  
  
    | 
  L'histoire
                de la carte bancaire de Vent de Folie... (suite): 
      
           Résumé  des épisodes
                          précédents :   
       
       Après
                  l'utilisation frauduleuse de notre carte bancaire sur internet
                  (juste après notre commande de pilote?!) et de nouveaux
                  maints appels téléphoniques à notre agence
                  bancaire, nous recevons notre nouvelle carte.   
       Pour
            une fois, tout s'est bien passé... 
       MAIS
            !!! ... Oui, parce que, avec Vent de Folie, il y a toujours un MAIS
            ! 
        Au
            moment de régler la facture du port, la carte est inutilisable.
            Nous tentons un retrait au guichet. IDEM. 
      
            La
                    carte bancaire – 2ème épisode :   
       
       A
                    Quinta do Lorde, nous appelons notre banque qui fait le nécessaire.
                    Le code était bloqué jusqu'à confirmation
                    de réception. C'est très bien, mais encore
                    fallait-il le savoir. 
        Durant
            notre visite de Madère, nous constatons qu'il en est toujours
            de même.   
       Nous
            rappelons notre banque et...   
       Il
            s'avère que, par excès de zèle (et nous ne nous
            en plaindrons pas), 2 cartes ont été commandées.
            Réalisant cette erreur, ils annulèrent la mauvaise
            carte... enfin la bonne... enfin la mauvaise...!   
        Bref!
            Une nouvelle carte devrait nous parvenir, via mes chères et
            salvatrices «copines», qui devrait être la bonne... 
      Histoire
        à suivre... 
      .
    . .  | 
  
  
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 Nous
                    faisons nos adieux à Kundalini, puisque
                    cette fois la séparation va être longue. Après
                    une soirée «quenelles lyonnaises maison, sauce
                    béchamel»  (de Philippe) - «gâteau
                    au lait concentré  sucré» (d'Aline) et «mousse
                    au chocolat maison» (de Moi!),...
                    et un bon vin (de Rémy)... 
        
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  Mmmm!!!
    que c'était bon tout ça !  | 
  
  
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  Nous
    nous apprêtons à quitter Quinta do Lorde.  | 
  
  
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  Nous
              sommes le  dimanche 15 octobre  et avant d'entamer
              cette traversée de 3 à 4 jours, je tiens à souhaiter
              (pour demain),   
                      un
                      joyeux anniversaire à mon amie Ixabel,   
                        une
    des lectrices les plus assidues de ce site.  | 
  
  
    | 
  Hier,
              le vent a forci, et une bonne pluie nocturne nous laisse un ciel
              bien gris. Avec l'aide de Philippe et Aline sur le catway et Jão
              qui nous pousse avec l'énorme zodiac de la marina, la manoeuvre
              est aisée. 
       Il
    est 10 heures - Nous larguons les amarres.  | 
  
  
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  Dès
              la sortie du port, nous entamons deux petits tours gratuits afin
              de régler notre nouveau pilote. C'est bon, nous pouvons
              commencer  à avaler les milles. 
       Le
            soleil fait une timide apparition. Le vent nous pousse à 5-6
    noeuds. La mer est calme. Tout va bien...  | 
  
  
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   Quant  à la
              suite du voyage, certaine que vous attendez avec impatience quelques
              péripéties, histoire d'agrémenter vos soirées
              au coin du feu, je vous promets de vous en tenir informé(e)s.   
       Ne
            tenant pas à refaire une description détaillée
            comme pour la précédente, je ne vous dirai que l'essentiel.
            . . J'espère seulement n'avoir que peu de choses à  vous
    raconter. . .   | 
  
  
     | 
  
  
     | 
  
  
    Un
                petit mot sur le port de Quinta do Lorde qui le mérite
                bien :  | 
  
  
    Nous
            tenons à préciser que, même si la convivialité sur
            les pontons est inexistante, nous avons rarement connu un tel accueil,
            une telle gentillesse et une telle attention dans un port.   
       Est-ce
            pour attirer les visiteurs bien trop rares? Ou pour compenser l'absence
            de tout service (ce qui hélas pourrait faire changer bien
            des choses le jour où ce port sera «opérationnel»)?   
       En
                attendant, beaucoup pourraient prendre exemple.      | 
  
  
  
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