Nous sommes donc à Viña del Mar, à 120 kilomètres au nord-ouest de Santiago du Chili, dans la Province de Valparaíso.  

Viña, comme se contentent de la nommer les autochtones, compte une population d’environ 300 000 habitants, population qui augmente considérablement pendant la saison estivale.

Car Viña est avant tout une station balnéaire où de nombreux Chiliens viennent passer les vacances en famille.

  (Photos Internet)

Nous sommes en été en hémisphère sud, période des grandes vacances.

C’est donc en pleine saison touristique que nous passerons ces 2 mois à Viña.

 

Viña del Mar est une ville agréable et semble très tranquille.

Et pourtant !

Nous avons tendance à ne pas prêter foi aux craintes souvent exagérées des habitants quant à l’insécurité.
Mais cette fois, nous devrons nous rendre à l’évidence : Viña n’est pas aussi tranquille que nous le pensions.

Si les agressions physiques sont rares, c’est parce que les habitants savent que lorsque des jeunes vous abordent et vous demandent calmement votre portable, votre portefeuille ou tout objet attisant leur intérêt, la lame du couteau n’est jamais loin. Ils obtempèrent donc immédiatement.

Cela se passe surtout la nuit, au retour des boites. Mais cela arrive aussi pendant la journée, au détour d’une rue « tranquille ».
Les vols sur la page sont également très fréquents, que vous soyez sur votre serviette ou pas : ces jeunes gens ayant la main très leste et la course très rapide. Et lorsque nous voyons des policiers courir sur le sable, nous comprenons vite qu’ils ne font pas un footing.

Souhaitant nous balader en toute sérénité, nous laisserons donc la plupart du temps appareil photo et montres « à la maison ».

Nous ne pourrons donc pas vous faire profiter des rues de la ville ou de la foule agglutinée sur la plage.

Mais selon nous, vous ne loupez pas grand-chose.

  

Centre ville (photos Internet)

Calle Valparaiso, rue piétonne, agréable avant la pleine saison touristique.

Dans cette rue piétonne, outre le supermarché, il y a de nombreux magasins dont les inéluctables boutiques de souvenirs « pour touristes », les restaurants « pour touristes » et de l’animation « pour touristes ».

Et chaque jour, fidèle au poste, il y a ce "drôle de Monsieur" :

     

Cet homme vend des moulins à vent et autres babioles pour amuser les enfants. Il vend surtout ces petits flacons que les petits adorent, permettant de faire de jolies bulles de savon.

Et tout en faisant de superbes bulles qui s’égaillent dans la rue, il nous régale de cette musique désuète mais néanmoins pleine de charme qui émane de l’orgue de Barbarie.

Certes un peu à cause de l’insécurité, mais surtout car cette ville jolie certes mais trop grande à notre goût ne nous a pas vraiment plu, voici les rares photos que nous ayons prises :


Voici d'autres photos émanant d'Internet :

    
               

Castillo Ross, près de la plage

Vous aurez compris que pour nous, même si le centre piéton et l'esplanade font de Viña del Mar une ville charmante et plutôt agréable, cette cité balnéaire ne nous a pas vraiment "emballés".
Il est certain que nous n’aurions pas choisi cette destination pour y passer nos vacances si n’était la présence de notre fille.

Mais nous y comme en famille, et pour nous, c’est la seule chose qui compte.

En famille à Viña

Candice est très occupée par son stage.

La semaine de 45 heures laisse peu de place pour faire autre chose.
Et le temps de transport n’arrange rien.

Lorsque Candice a commencé sont stage, fin novembre, le trajet en bus depuis Concón lui prenait environ une demi-heure.

Mais fin décembre, les touristes affluent. Les embouteillages paralysent la ville et toute la route côtière. Elle met parfois une heure pour rentrer chez elle.

Nous aurons donc peu de temps à passer ensemble. Mais nous tenterons néanmoins d’en profiter un maximum.


Chaque soir en rentrant du travail, après parfois un détour par la plage, ainsi que samedis et dimanches après les inéluctables grasses matinées, Candice vient nous rejoindre.

Retour du boulot :

Vendredis soirs, prête pour aller danser :

 

Parfois, nous allons la rejoindre chez elle.

Par exemple lorsqu’elle a une sortie avec des amis
et peu de temps pour se changer,

 

Ou encore lorsque nous allons dîner en ville.
Il nous arrive aussi de nous rejoindre au centre ville.

Quant aux week-ends, si nous avons le malheur (!) qu’il fasse beau, Candice nous propose d’aller à la plage - Moments que nous adorons...surtout Rémy !?

La plage de Viña del Mar


"Reloj de flora" (horloge de fleurs) de Viña
photo-souvenir incontournable pour les touristes venant à Viña.


Comme vous le savez maintenant, à Viña il y a la plage.

Or la plage, Candice adore.

Le bus depuis Concón s’arrête au centre ville, non loin de notre hôtel. Mais dès qu’elle le peut, Candice opte pour l’arrêt à la plage.

Elle poursuit alors son chemin à pied sur l’esplanade ou, dès que le temps le permet, fait une halte sur le sable  pour profiter des dernières heures de soleil et parfaire son bronzage.
Car elle compte bien repartir à Auckland « morocha», nom donné aux gens à la peau brune en Amérique du Sud.  

Mais cela ne lui suffit pas. Le dimanche après-midi, elle veut en profiter aussi et nous traîne alors avec elle.

Au début de notre séjour, les vacanciers ne sont pas encore arrivés, la température est assez clémente, nous acceptons de bonne grâce.

Mais très vite, chaque jour et surtout le week-end, il y a foule.

Nous devons alors marcher sur un sable bouillant, trouver une place au milieu d’un essaim humain (quoique ?), tout ceci pour subir la canicule et le manque d’air.

(Photo extraite d'Internet - Mais affluence bien en dessous de ce que nous avons connu en plein mois de janvier)

Génial les vacances !

Venus en famille, les vacanciers nous font profiter de leurs postes radio dont la puissance est inversement proportionnelle à la taille de l’appareil (des mini postes radio d’une puissance inimaginable faisant fureur cet été au Chili).
Nous profitons à souhait des fournées de sable déplacées par les jeunes qui courent et se chamaillent sans même prêter attention au voisin.

Il fait une chaleur épouvantable.
Le moindre centimètre carré de peau mis en contact avec le sable se consume instantanément.
Et impossible de se baigner tant l’eau et glacée.

Bref, les joies de la plage en été !

Nous passons alors la plupart du temps l’après-midi à l’ombre d’un parasol, dégustant glaces et boissons fraîches.
Candice se met un peu à l’écart du parasol pour profiter de ce soleil qu’elle n’aura bientôt plus, mais la tête à l’ombre sous peine d’insolation en moins de 5 minutes (précisons que, en plus des postes radios, la plupart des familles s’installe sur la sable avec parasol ou tente de plage et glaciaire. Ils font ainsi preuve de prudence car ici, le soleil est particulièrement dangereux).

Pour ceux qui aiment la plage et les grosses chaleurs, la région peut sembler idéale.

Et pourtant…

Fin décembre, les journées étaient très douces et ensoleillées. Mais en janvier et février, nous passions souvent et sans transition de la canicule à la grisaille et au vent glacial.

Quant à la baignade, seuls les courageux s’y sont risqués.

Candice a donc été un peu déçue de ne pouvoir profiter autant qu’elle le voulait de cette destination de vacances pour elle idéale et déplorera de ne pouvoir afficher qu’un léger hâle lors de son retour à Auckland.

Quant à nous, à vrai dire, la météo on s’en fichait un peu.

Lorsque Candice travaillait, nous passions nos journées à "buller" dans le quincho, ce qui ne nous était pas arrivé depuis fort longtemps.

Si Viña del Mar n’est pour nous qu’une station de vacances sans grand intérêt,
la région mérite toutefois d’être vue.


Difficile de visiter sans véhicule. Mais nous essaierons malgré tout de voir l’essentiel.


Nous nous faufilerons dans les embouteillages dominicaux pour aller à Concón par la route côtière. Puis nous prendrons le bus pour aller découvrir la célèbre Valparaíso . . .


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