Lundi 5 octobre 2009

 

 

Dans notre petite famille des "voileux", les  ont acquis une réputation.

Celle d’être toujours en retard.


Pour ce départ vers la Péninsule Valdés, nous n’avons donc pas failli à la règle.

Un départ sur les chapeaux de roue !

Comme chaque fois, nous n’avons rien réservé sauf l’aller en autobus. Celui-ci part de Retiro (gare routière de Buenos Aires) à 15 heures. Et jusqu’à présent, tous les bus que nous avons pris sont toujours partis strictement à l’heure.

Nous quittons le club Parque Nautico bien lestés de nos sacs à dos, prenons une remise (taxi) pour la gare de Tigre où le train de banlieue nous emmènera dans la Capital Federal.

Hélas, une annonce informe les passagers que le train aura du retard. Voyant l’heure avancer, nous décidons d’investir dans une remise pour Retiro. Mais elle aussi se fait attendre.

Nous quittons Tigre à 13 heures 50 – Il faut en principe 1 heure pour aller à Retiro.

Nous n’y serons jamais . . .


Notre chauffeur fait un exploit.

14 heures 40 – Nous sommes prêts à embarquer.

Ce bus de la Compagnie Andesmar offre le grand luxe.


Les sièges de catégorie « Cama luxe » permettent de s’allonger presque totalement.

Nous dormirons comme des bébés.

Les repas, servis par « un chico » très sympathique, sont de la meilleure qualité.

Allez mon garçon !
On met son petit bavoir et on mange sa soupe…!!!

Notre mousse commence à prendre de mauvaises habitudes !

 

La Pampa s’étend à perte de vue offrant de grands espaces aux nombreux troupeaux de moutons et de vaches et permettant aux superbes chevaux de galoper en toute liberté.

Mardi 6 octobre – 10 heures 30

 

Nous sommes à Puerto Madryn.

Nous trouvons rapidement une chambre au Viajeros que nous quitterons tout aussi rapidement le lendemain matin, fuyant ainsi les aboiements de notre hôtesse – A bon entendeur salut !

Nous nous installons dans le superbe Hôtel Maranata dont le rapport qualité-prix est exceptionnel et le patron très sympathique.


 

Tout est impeccable. Nous disposons d’un accès Internet. Candice retrouve les joies de la télévision. Et une cuisine parfaitement équipée nous permet de préparer nos repas.

Nous retrouvons aussi et surtout. . . la mer.

La vraie, la bleue, celle qui bouge et dont les vagues viennent embrasser le sable blanc.

Ah…que ça fait du bien après plusieurs mois dans la bouillasse du rio de la Plata !

Un petit restaurant est installé là, devant la plage.

Nous ne résistons pas.

Une petite assiette de beignets de calamars pour commencer, en souvenir d'excellents moments avec nos amis chiliens.

(Nous en profitons pour leur envoyer toute notre affection...avec un filet de citron pour notre ami Luis !)

Le personnel est très professionnel et charmant et la vue est splendide.

Par les baies vitrées, nous distinguons déjà, au loin, la traînée puis le souffle d’une baleine.

Nous réalisons alors pleinement que notre voyage sur cette péninsule a commencé.

Nous avons hâte de découvrir sa faune.

Puerto Madryn


La Péninsule Valdés est située au milieu de la Patagonie atlantique, dans la province du Chubut, à mi-chemin entre Buenos Aires et la Terre de Feu.

Puerto Madryn est la ville « continentale » la plus proche

C’est une ville touristique de taille moyenne, très agréable.

Nous occupons cette première journée à la quête d’une voiture. Denrée rare à la veille d’un week-end férié.

Car, bien entendu, nous "tombons mal" !

Nous avons choisi la meilleure période pour observer la plus grande variété d’animaux sur la Péninsule, et surtout les baleines qui viennent se reproduire en cette saison, tout en évitant le flot des vacanciers.

Mais nous ignorions qu’il fallait absolument éviter ce week-end.

Le lundi 12 octobre, c’est « El dia de la Raza » (le jour de la race).

On célèbre la découverte du « Nouveau continent » par Christophe Colomb.
En ce long week-end férié, il y aura plus de monde sur la Péninsule que durant toute l’année.

Quelle veine !?

En effet, de vendredi à mardi, tous les hôtels affichent complets.

Quant aux voitures de location, nous avons de la chance, il y a une opportunité pour jeudi et vendredi que nous saisissons immédiatement.

Puis nous montons vers l’Ecocentro.

         

L’édifice est très beau et l’intérieur, vu de l’entrée, semble très récent et très moderne.

Pourtant, nous rebrousserons chemin.

Le tarif d’entrée est exorbitant et il nous sera plus tard confirmé que ce musée sur les baleines australes n’offre que panneaux d’affichage et diaporamas. Tout ce que l’on peut aisément trouver sur Internet.

La seule chose intéressante à notre humble avis – se trouve dehors, devant l’entrée.

Voici un squelette de baleine franche australe, celle que nous espérons pouvoir observer sur la péninsule.

 

Nous profitons des connaissances de notre guide préféré - j’ai nommé notre Capitaine – pour une leçon d'anatomie.

Et nous admirons la vue - superbe.

 
 

Notre Capitaine est aux anges.

 

    Oh…la mer !

          T'as vu la mer !


Oui, j'ai vu la mer   -   Allez, un p'tit sourire pour Pette.

  

Ne cherchez pas, seul notre ami Pette (prononcer Pétié s'il vous plait!) comprendra.

Mais vous pourrez néanmoins, grâce à lui, profiter d'un beau sourire du Capitaine.

Il est vrai qu'il y a bien longtemps que nous n'avons vu une eau aussi bleue et des vagues se briser sur une plage.

Quant à notre mousse,
elle se prend déjà pour un manchot !

 

Après ce bon bol d'air, nous reprenons un bus pour le centre ville
et cherchons comment occuper le reste de la journée.

El Museo Provincial del Hombre y el Mar

(Le musée de l’homme et de la mer)

Ce musée est aménagé dans une superbe demeure datant de 1917.

Contrairement à l’Ecocentreo, ce musée est très intéressant et le prix, cette fois, dérisoire.

Nous pourrons apprécier la belle architecture de cette bâtisse, ses escaliers en colimaçon qui grimpent au mirador, ses carrelages et faïences d’époque.

Mais aussi et surtout, sur 3 étages, 9 salles offrent de multiples expositions sur les mammifères terrestres et la faune marine de la région dont des fossiles et des spécimens très bien conservés, ainsi que sur la colonisation galloise de cette région du Chubut.

 

baleine
  otarie

 Fanons et vertèbres de baleine franche.

La journée se termine. Demain, nous allons sur la Péninsule . . .


(Accueil du site)