Nous repartons vers la gare de Colonia pour prendre le bus direction Carmelo, cette fois accompagnés de Candice, ses cours dans le sac à dos bien entendu.

Il faut bien que nous l’aérions de temps en temps cette petite !!!

Le bus est confortable.
Idéal pour "bûcher".

Bourreaux d’enfants que nous sommes !

Arrivés à Carmelo, nous commençons par un bon casse-croûte.
Quand je dis bon… ?

Nous apprendrons à nos dépends que la viande de bœuf est très bonne en Uruguay, à condition de la cuire soi-même.
Dans les restaurants, que vous la commandiez « al punto » ou « quasi crudo », elle est toujours très, très, très cuite.
Mais comme partout, la gentillesse des serveurs fait tout pardonner.


Dans ce restaurant, nous avons le plaisir de retrouver, tout à fait fortuitement, nos très sympathiques voisins de mouillage, des américains, venus de Colonia en moto.

Voici Jeff, un homme calme, charmant et très souriant . . .
. . . et sa non moins charmante et très dynamique épouse, Debbie.

Toujours approuvée par les yeux rieurs de Jeff, Debbie met le feu à la moindre rencontre. Très volubile, alliant toujours les gestes – que dis-je les mimes - à la parole, avec elle le fou-rire est permanent et nous sommes ravis à l’idée de les retrouver en Argentine.


Mais trêve de plaisanterie, nous n’avons que l’après-midi pour découvrir le Rio.
Nous installons Candice dans le cockpit de Goyave, devant ses cours pour ne pas changer.
Hann, la petite sénégalaise adoptée par Maryse et Christian . . .
. . .lui tiendra compagnie, tandis que nous explorerons ce Rio de las Vacas.

Moteur à fond, le zodiac de Christian décolle.
Enfin…il devrait décoller.
Mais aujourd’hui il y a surpoids !

. . . Une demi-heure plus tard, nous atteignons la limite navigable du Rio.

Un bon café chez des amis de voyage et nous repartons.
Il est environ 17 heures.


A peine 10 minutes plus tard, le moteur cale.
     Le bidon d’essence, presque plein au départ, est désormais bien léger.
           Nous redémarrons malgré tout.

Christian ralentit l’allure tandis que Rémy remue précautionneusement le bidon afin d’en tirer le maximum.

Quelques milles de plus et . . . ce qui devait arriver arriva.

Panne sèche !

« Noestros hombres », en galants hommes qu’ils sont, prennent donc les rames.

Maryse et moi, en épouses délicates et attentionnées, les soutenons moralement.

! ? !

Et les vaches, ingrates, nous regardent passer avec un air narquois.

Entre deux fous-rires, nous parvenons à profiter du spectacle superbe de la nature et des oiseaux, tout en espérant être rentrés avant la nuit.

                   
               

Une bonne heure et demie plus tard . . .

Nous apercevons enfin le cimetière à bateaux, non loin du chantier où mouille Goyave et sur lequel Candice se demande ce que « nous fabriquons », avant de nous entendre arriver gloussant et les larmes aux yeux.

Encore une super journée dont nous nous souviendrons !!!

Après avoir loupé deux bus pour Colonia, nous arrivons à temps pour le dernier.

Départ pour l’Argentine prévu vendredi . . .

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