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Nous sommes le 16 février 2009. |
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La ville de Rio et son célèbre Corcovado sont à 60 milles derrière nous. Nous faisons notre entrée dans la Baie d’Ilha Grande. |
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Nous sommes poussés par une forte houle. La nuit tombe. Des troncs d’arbres et des branchages flottent sur l’eau. |
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L’endroit nous paraît quelque peu sinistre. Nous nous mettons à l’abri pour la nuit espérant trouver mieux demain. . . . Dès le lever, nous pouvons apprécier les couleurs de l’eau et de la végétation. |
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Nous changeons de mouillage. |
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Un endroit magique, comme seule Dame Nature sait nous en offrir. |
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Mardi 17 février. |
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Nous contournons l’île principale de cette baie : Ilha Grande. L’entrée dans ce mouillage est très étroite. |
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Nous avançons . . . |
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. . . et n’en croyons pas nos yeux ! |
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Nulle part nous ne voyons la mer. On se croirait sur un lac. |
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Les flancs de montagne couverts de jungle et émaillés d’arbres aux petites fleurs violettes plongent en à-pic dans l’eau, lui conférant cette sublime couleur vert émeraude. |
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Cet endroit est magique et donne envie de planter l’ancre définitivement. |
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Lorsque nous descendons sur la plage, nous découvrons des petits sentiers enfouis sous les arbres. De l’autre côté de l’endroit où nous mouillons, une escuna vient chaque jour s’amarrer à un ponton de bois. |
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Derrière, masquées par les arbres, il nous semble apercevoir des habitations. Il y a en effet une petite boutique. |
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Cette boutique appartient à Beneduto. |
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Beneduto vend de l’huile, du café, des bonbons, du gaz… et surtout une odeur de pain envahit immédiatement nos narines. Beneduto fait en effet un pain excellent, pain blanc mais aussi du pain à l’anis, ainsi que de délicieuses brioches à la crème et à la pâte de goyave. |
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J’adore ! |
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Dès notre première visite, nous nous asseyons avec Beneduto et discutons. Ici, la plupart des hommes sont pêcheurs. La boutique de Beneduto semble être la poste locale. La VHF raisonne sans cesse et des femmes font leur commande. Pas seulement à la boutique mais aussi à la petite embarcation qui se rendra dans la seule ville de l’île : Abrão (petite ville de 3500 habitants) Lorsque Beneduto apprend que nous vivons depuis plus de 3 ans sur notre voilier, il reste bouche bée et le dira ensuite à qui voudra l’entendre. |
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Nous quittons notre ami et allons visiter le village. |
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Derrière un petit ruisseau, quelques marches de pierre amènent à une vieille bicoque. Une ardoise indique «Poulet sur commande ».
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Nous passons là trois jours de pur bonheur. |
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Hélas, nous devons avancer. |
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N’ayant pas fait notre entrée dans l’Etat de Rio de Janeiro, nous devons aller la faire à Angra dos Reis, une ville de la baie d’Ilha Grande. |
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Mais surtout, vendredi débutera le Carnaval. |
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Or, à défaut de nous mêler à l’immense foule de Salvador ou encore de réserver une place dans le « sambódromo » de Rio, nous avons décidé de fêter le Carnaval à Paraty. D’autre part, Bernard, un français vivant à Paraty, rencontré par hasard dans ce mouillage... |
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Nous ne voulons pas voir ça ! |
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Cependant, nous réfléchissons déjà aux possibilités de revenir lors de notre remontée du Brésil et de séjourner quelques temps par ici. |
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Nous quittons Saco do Céu, mouillage inoubliable, pour remonter jusqu’à Paraty, via Angra dos Reis . . . |
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