Dans la marina d’Itaparica, les équipages dont les voiliers sont au mouillage peuvent laisser leur annexe au ponton et profiter de l’eau, le tout gratuitement et avec, toujours, un accueil sympathique de la part des employés.
Les "voileux" se croisent donc et font connaissance avec leurs voisins de mouillage.
C’est ainsi que nous rencontrons, entre autres, Jean et Michèle, un couple de bretons très sympathique. |
Or, ce matin, nous apprenons que Jean et Michèle ne sont plus sur leur bateau.
Tout le mouillage est très choqué.
Les brésiliens, responsable, employés ou clients de la marina, le sont tout autant.
Rien de tel ne s’était produit jusqu’alors à Itaparica.
Cette nuit, Jean et Michèle ont été agressés, dans leur bateau, alors qu’ils dormaient. |
Deux hommes sont montés à bord tandis que nos amis dormaient. Après avoir dérobé ordinateurs, téléphones portables et GPS, ils étaient toujours insatisfaits. |
« Argent….crack…argent…crack ! »
Voilà ce qu’ils exigeaient. |
Ne trouvant pas ce qu’ils voulaient, Michèle et Jean ont été agressés dans leur lit. Jean a même été « tabassé » à coup de matraque.
Suite à de sévères blessures, Jean et Michèle ont été hospitalisés puis pris en charge par le consulat.
Mais les autorités brésiliennes ont très vite réagi également.
Peut-être ont-ils bénéficié de la présence de notre Président Sarkozy à Salvador ?
Peut-être pas ! |
Le fait est que la marina a engagé pendant plusieurs nuits, des vigiles pour patrouiller dans le mouillage alors que celui-ci est gratuit.
Que les agresseurs ont été arrêtés quelques jours plus tard.
Et que le gouvernement brésilien a totalement assumé les conséquences, pour nos amis, de cet acte odieux.
Et que notre consulat Français à Salvador a fait plus que son devoir en prenant en charge nos amis, et nous aimerions qu’il en soit ainsi dans tous les pays. |
Aux dernières nouvelles, Jean et Michèle vont bien. |
Nous souhaitons qu’ils oublient le choc et la peur qu’ils eurent durant cette triste nuit du 27 décembre à Itaparica et leur souhaitons un prompt rétablissement et un rapide retour sur leur voilier. |
À savoir : Nous apprenons qu’au Brésil, tout soin en urgence à l’hôpital est totalement gratuit, pour les brésiliens comme pour les étrangers.
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Inutile de dire qu’il y eut
un « Avant » et un « Après » l’agression. |
Sur les bateaux, sur les pontons, cette agression devient le sujet de conversation principal durant plusieurs jours. |
La nuit est source d’angoisse pour la plupart.
Ceux qui ont une alarme la sortent des placards. Les autres envisagent de trouver le système le plus efficace possible.
En attendant, nous décidons de laisser la VHF en veille. Tout le monde cache le mieux possible ce qui peut attirer les convoitises à bord.
Mais surtout, personne n’envisage de laisser le bateau seul durant la nuit de la St Sylvestre.
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Sur Vent de Folie, personne ne tient à rester à Itaparica pour le nouvel an.
Nous ne pourrions passer quelques heures à terre sans craindre d’être dévalisés.
De plus, la ville est calme, certes, mais un peu trop en cette période de fêtes.
Même pour Candice qui pourtant a rencontré des amis. . . enfin !!! |
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Merci à François (sur Oreo), grâce auquel, invitée à assister à ses cours de français dispensés aux jeunes de la ville, Candice put enfin rencontrer des gens de son âge et profiter en leur compagnie de la plage et de quelques soirées à Itaparica.
Grâce à lui, nous cessons enfin d’entendre notre fille "chouiner" à longueur de journée...!!!
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A Itaparica, nous avons fait la connaissance de Daniel, qui voyage sur Xiphos.

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Daniel fera lui aussi partie des belles rencontres. Nous n’oublierons pas sa gentillesse et les très agréables soirées passées ensemble. |
Pour cette nouvelle année, Daniel propose une soirée dans une pousada tenue par des français. |
Nous décidons de le suivre.
En trois jours, la plupart des français quittent mouillage d’Itaparica.
Nous allons fêter la nouvelle année à Santiago do Iguape,
sur le Rio Paraguaçu . . .
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