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Le candomblé est un culte importé d’Afrique. |
Le mot "candomblé" désigne une danse en l’honneur des dieux. Il est devenu le terme qui désigne le culte.
Les rituels sont pratiqués dans une casa de santo ou terreiro, sous la direction d’un paï ou d’une mãe de santo (près ou mère su saint).
Ces cérémonies se déroulent en langue yoruba (l’une des tribus ayant importé ce culte). |
Les figures centrales de ce culte sont les orixas (esprits ou divinités). |
Chaque orixas à sa personnalité et son histoire.
Masculin ou féminin, chacun d’eux peut changer de sexe. C’est pour cette raison, paraît-il, que le candomblé est donc beaucoup plus tolérant envers l’homosexualité et la bisexualité que les autres religions.
Note : Nous pouvons aussi nous demander si c’est pour cette raison également que l’homosexualité et la transsexualité semblent bien mieux acceptés ici qu’ailleurs ?
Ou peut-être sommes-nous simplement dans un pays faisant preuve de bien plus de tolérance que notre bon vieux continent quant à la différence ?... !
Selon le candomblé, chaque personne possède un orixá qui assiste à sa naissance et le protège.
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Notre guide décrit parfaitement le déroulement d’une cérémonie de candomblé.
Si cela vous intéresse, cliquez sur cette image :
(Extrait du guide Lonely Planet 6ème édition).
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Officiellement, le Brésil est un pays catholique.
Mais il réunit de nombreuses religions. |
A l’époque de l’esclavage, craignant de voir ces pratiques renforcer leur identité, les colons interdisaient aux esclaves de pratiquer leur religion, de même que leur danse et leur musique.
Afin de contourner ces interdictions, les esclaves donnèrent des noms et une apparence catholiques aux divinités africaines. Ils purent ainsi vénérer leurs propres dieux sous les traits d’un saint.
Au 19ème siècle, la liberté de culte fut inscrite dans la constitution. Mais le candomblé fut toujours considéré comme du charlatanisme et sa pratique comme le témoignage de l’ignorance. |
Certes le catholicisme demeure la religion officielle, mais le christianisme évangélique est en plein essor. |
En effet, si chaque village possède son imposante église, souvent délabrée, nous verrons partout, parfois plusieurs dans une même rue, de récentes églises évangéliques, très simples, ne se distinguant souvent que par le nom inscrit sur la façade (« Assemblée de Dieu », « Eglise de… »). |
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Nous aurions aimé participer à une cérémonie du candomblé. |
Invités à une séance par un jeune brésilien rencontré dans un bar du Pelô, nous constatons à temps qu’il ne s’agit que d’une mascarade pour touristes curieux et naïfs comme nous avons bien failli l’être.
Mais la somme demandée dès le début du « spectacle » nous a "réveillés".
À Salvador, on peut obtenir des adresses sérieuses auprès de bureaux d’informations afin d’assister à ces cérémonies qui ont lieu le samedi.
Mais l’entrée payante nous laisse à penser que nous n’assisterions qu’à une reconstitution.
Nous regrettons notre absence à Itaparica lorsque Francis et François nous invitèrent à une "vraie" séance de candomblé.
Nous regrettons plus encore de ne pouvoir assister à Iemanjá, qui entre autres lieux, se déroulera à Cachoeira le 5 février.
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Iemanjá est la déesse de la mer.

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Dans la plupart des villes, la fête de Iemanjá rassemble les adeptes, très nombreux.
Fleurs, parfums, bijoux sont alors jetés à la mer afin de satisfaire la Mère des eaux et lui demander protection et chance.
(
Note : Cette page est principalement rédigée d’après les explications de notre guide touristique.)
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Catholique, évangéliste, adepte du candomblé ou payen...
Il semble que tout le monde fête Noël.
Nous sommes à Itaparica et, en ce mercredi 24 décembre, nous nous préparons à fêter cela entre amis . . . |
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